L'illusionniste

Titre Original
The illusionist
Genre
Pays
Etats-Unis (2007)
Date de sortie
mardi 18 septembre 2007
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
David Levien
Scénaristes
Neil Burger
Compositeur
Philip Glass
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Vienne début du siècle dernier. Le magicien Eisenheim s’attire une réputation grandissante en même temps que la plus grande méfiance des autorités.

Critique subjective :

La sortie DVD de L’illusionniste est l’occasion de découvrir un film passé inaperçu en salles. Et pour cause, il a été projeté à la même époque que Le prestige, un métrage au sujet identique (la magie). Sur le territoire américain, les deux titres se sont succédés avec à peine deux mois d’intervalle (The illusionist est sorti le 1er septembre 2006, The prestige le 20 octobre suivant). En France, les deux titres ne furent aussi séparés que de huit semaines environ (à noter, au passage, que Le prestige précéda L’illusionniste dans notre contrée). Le plus grand tort du film de Neil Burger n’a-t’il donc pas été de se trouver face à un concurrent aux reins plus solides ? Affecté par le rouleau compresseur marketing du film de Christopher Nolan et pénalisé par un malheureux hasard de calendrier, L’illusionniste n’a guère brillé au box-office. N’oublions pas que le cinéma est aussi un secteur fortement concurrentiel, certains en paient parfois le prix fort.

L’illusionniste a l’aspect d’un joli conte narré avec goût. Nous voici dans les somptueux décors de Vienne (le film a été tourné … à Prague) au début du siècle dernier. La facture du métrage, très adaptée au propos, est travaillée. On se délecte volontiers d’une réalisation à la fois posée et fluide, d’une jolie photographie ambrée et d’une bande originale au classicisme opportun. Ambiance feutrée et facture classieuse sont les deux maîtres mots du film de Neil Burger.

Si l’on peut déplorer que la magie soit progressivement reléguée au rang de toile de fond (le véritable sujet du film est une romance contrariée) et que l’on sent parfois que le métrage est tiré d’une nouvelle étoffée pour l’occasion (quelques légers passages à vide), le scénario parvient néanmoins à tirer son épingle du jeu. L’intrigue réussit tant bien que mal à maintenir le spectateur en haleine (avec notamment cette question classique : prestidigitation particulièrement habile ou véritable magie ?) et, si l’on sent bien qu’un twist s’annonce, il est relativement ardu d’en anticiper la teneur exacte. Quant au casting hétéroclite (c’est le moins que l’on puisse dire), il fonctionne indéniablement. Pas de surprise avec un Edward Norton impliqué et un Paul Giamatti impérial dans un quasi contre-emploi mais un certain étonnement en découvrant un Rufus Sewell moins fade que de coutume et surtout une Jessica Biel qui ferait presque oublier son image de poulette yankee nourrie au grain.

Verdict :

Au final, tout aussi soigné qu’il soit, L’illusionniste ne transcende jamais son statut de petit divertissement sympathique qui n’appelle pas un second visionnage (le film perd une grande part de son attrait une fois le rebondissement final éventé) et souffre l’inévitable comparaison avec Le prestige.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Avec une photographie à la fois sombre et ambrée, le film de Neil Burger représentait un beau défi au niveau compressif. Si l’on relève bien quelques infimes artefacts ça et là, le résultat s’avère fort satisfaisant. La colorimétrie s’en sort haut la main mais le contraste aurait pu être légèrement affiné.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Attention, pistes sonores remarquables ! En VF, et encore plus en VO, le dolby Digital 5.1 impressionne par sa puissance (on baisse l’ampli d’un bon cran par rapport au réglage habituel), sa spatialisation (surrounds très riches) et son énergie exemplaire. En un mot : parfait.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
53 min
Boitier
Amaray


- Le commentaire audio : Assuré par Neil Burger (réalisateur et scénariste, double intérêt donc), ce commentaire est parfois trop descriptif (Burger paraphrase ce qui se passe à l’écran) mais globalement instructif puisqu’il distille une bonne poignée d’informations intéressantes.

- Robert Houdin l’âge d’or de la magie (24 minutes) : Un documentaire passionnant consacré au pionnier de la magie moderne. Horloger et magicien, Houdin se forgea une réputation dépassant largement les frontières de l’hexagone. L’homme fut aussi un inventeur remarquable.

- Les scènes coupées (8 minutes) : Quelques passages d’un intérêt restreint.

- Edward Norton Interview à Deauville (8 minutes): Le comédien évoque notamment son implication dans le projet, la construction de son personnage et ses sources d’inspiration.

- Les bandes annonces (13 minutes) : Le nombre 23, Little children, Le parfum, Le dahlia noir, L’illusionniste.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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Bonus Cachés
Court Metrage