Il était une fois le bronx

Titre Original
A bronx tale
Genre
Pays
Usa (1993)
Date de sortie
mardi 22 octobre 2002
Durée
116 Min
Réalisateur
Producteurs
Tribeca, peter gatien
Scénaristes
Chazz palminteri
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Costumes: rita ryack , montage: david ray , décors : wynn thomas directeur de la photographie : reynaldo villalobos
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
116 min
Nb Dvd
1


« Il était une fois le Bronx » fut le premier passage de Robert DE NIRO en tant que réalisateur. Perfectionniste, il n’hésita pas à recruter des personnages (acteurs ?) totalement inconnus pour rendre le film encore plus réaliste.L’histoire
Ecrit par Chazz PALMINTERI autour de ses souvenirs d’enfance, ce film est une chronique de la vie de la communauté italienne des années 60. Il nous montre le mode de vie de trois personnages totalement opposés :
Lorenzo (Robert DE NIRO) : père de Calogero, honnête travailleur qui inculque le respect des autres et la tolérance à son fils.
Sonny (Chazz PALMINTERI) : affranchis, protecteur et insouciant du danger qui l’entours.
Calogero : perdu entre la vie honnête de son père et celle de Sonny, faite d’argent facile.

Unique témoins d’un meurtre commis par le parrain local (Sonny), le jeune Calogero, neuf ans, ne dénonce pas Sonny.
N’ayant aucune descendance, celui-ci va alors le considérer comme son fils et être confronté à Lorenzo.

Les portraits de Sonny et Lorenzo
Pour Calogero, Sonny représente une protection. Il le critique lorsqu’il est tenté de pratiquer des activités illégales avec sa bande. Il surveille continuellement ses fréquentations.
Pour lui le pouvoir décisionnel doit être imminent, il ne faut pas réfléchir et foncer. Rien ne doit s’opposer à lui, et il le fait très bien comprendre (brimades, meurtres….).
Lorenzo est lui un père ultra moraliste. Pour lui, le bonheur futur passe obligatoirement par le travail honnête. Il refuse catégoriquement tout argent sale et le fait savoir. Il n’accepte aucune compassion de la part de Sonny et ne veux en aucun cas traiter avec lui. Il le dit notamment à son fils en insistant sur le fait qu’il doit impérativement suivre le bon chemin et exploiter ses talents.
Malgré le contraste évident qui éloigne les deux hommes, Sonny éprouve du respect pour Lorenzo. C’est la seule personne dont il accepte refus et brimades.

Calogero
Calogero, au début, hésite entre l’autorité de son père et celle de Sonny.
Une scène montre d’ailleurs excellemment bien ce fait. Le racisme étant monnaie courante, Calogero, tout en participant à une rixe mettant en scène ses amis bastonnant des personnes noires, fait semblant de frapper son ennemi direct. Ecoutant ainsi les valeurs prônées par Sonny, qui réfute toutes les actions commises par la bande à gomina.
Sa vie se déroule donc en fait sous l’autorité de deux pères dont il ne dénigre aucune idée. Il essaie de forger sa personnalité en prenant « le meilleur » des deux.

Conclusion
Oeuvre moraliste et sensible, Robert DE NIRO nous offre ici un premier film de toute beauté. Tous les acteurs jouent avec un charisme extraordinaire. La palme revient à Chazz PALMINTERI, qui à travers son personnage (qu’il a lui-même d’ailleurs presque connu dans sa jeunesse), arrive vraiment à montrer l’importance et la force ‘DU’ caïd de l’époque.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Le master est d’une excellente qualité et ne bénéfice d’aucun défaut de pellicule ou d’image. Elle est d’ailleurs sûrement volontairement vieillie pour mieux correspondre à l’époque. On notera tout de même parfois un excès de contraste dons les scènes très sombres. Le niveau de compression et assez dure à juger à cause du traitement de l’image, mais il n’y a aucun problème à déclarer.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Très bon dans tout les formats. Je vous recommande tout de même, (par obligation !), de regarder le film en VO.
La bande son est nettement plus dynamique et puissante et correspond nettement mieux à l’ambiance et au jeu des acteurs.
J’ai d’ailleurs du mal à supporter la voix française de Calogero (la voix narrative surtout). Il est aussi fort judicieux d’avoir placé des titres musicaux cultes dans les passages forts du film (THE MOODY BLUES « Night In A White Satin » par exemple).

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray
En bonus nous avons tout d’abord le droit à deux bandes annonces (VF et VOSTF). Un bonus certes un peu classique mais il est toujours intéressant de voir les bandes annonces d’époque.
Ensuite arrive le classique Making off. D’une durée de 6 minutes, il nous informe sur le tournage du film, les difficultés rencontrées. Le tout entrecoupé d’interviews diverses.
Enfin, il nous est proposé une filmographie de Robert DE NIRO. Trop résumée, elle a un intérêt très relatif.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage