Bunker Paradise

Genre
Pays
Franco-Belge (2006)
Date de sortie
mercredi 11 octobre 2006
Durée
107 Min
Réalisateur
Producteurs
Patrick Quinet et Geneviève Lemal
Scénaristes
Stefan Liberski
Compositeur
Casimir Liberski
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Hollandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1

Sympathique et fauché, Mimmo rêve d’être riche et célèbre, mais pour l’instant il est chauffeur de taxi. Un soir il rencontre John Deveau, un homme riche et pervers. Avec sa bande, il va entraîner Mimmo dans un monde de luxueuse fêtes nantis. Sous le charme et se croyant arrivé, le jeune chauffeur de taxi pense alors que ce milieu veut de lui. En réalité, il tombe dans le piège pervers que lui ont tendu John et sa petite bande, pour s’amuser.

Premier film du réalisateur Stefan Libersky, « Bunker Paradise » est un film particulier dont le sujet prête évidemment à réflexion. Le pouvoir des nantis sur les autres moins chanceux.  Un sujet vaste mais qui peut très vite se révéler  un peu bancal. Et c’est malheureusement le cas de ce film, souvent décousu, utilisant bon nombre de clichés. L’histoire n’arrive jamais à vraiment capter l’attention du spectateur. L’utilisation en parallèle de l’histoire de ce petit garçon parti au Japon pour y suivre un enseignement rigoureux en est même particulièrement déroutante.

La faiblesse du scénario réside principalement dans le mélange des genres qui semble s’imposer indéfiniment. De la fascination on s’approche d’une sorte d’attirance homosexuelle, de nantis pervers et égocentrique, on arrive à une blessure,  tellement commune dans ce type de sujet, qui concerne le rapport père/fils. Un ensemble de clichés particulièrement convenus qui finalement n’arrive jamais à surprendre le spectateur. Car le héros est forcément pauvre, le nantis forcément pervers, la musique obligatoirement techno, et l’atmosphère inévitablement glauque.

Pourtant, il est bon de reconnaître l’excellence du jeu des acteurs tels que Jean-Paul Rouve (Un long dimanche de Fiançailles, La môme), qui joue à merveille cette infime frontière qui existe entre la perversion et la rébellion de ne pas être reconnue par les siens. L’acteur se révèle, mais on s’en doutait déjà depuis bien longtemps, un excellent tragédien, à la sensibilité réelle et assumée. Mais il serait irrévérencieux de ne pas reconnaître la qualité de jeu impeccable de François Vincentelli (Six-Pack, Comme tout le monde). L’acteur que l’on connaît plus, pour ses prestations à la télévision qu’au cinéma, parvient à imposer son style dans cette histoire où,il ne semble être qu’un simple faire-valoir pour mettre en avant la perversité des autre personnages. Dont on saluera aussi le talent et la composition impeccable.

De la même façon que le scénario, la réalisation de Stefan Liberski reste très austère et ne s’offre aucune escapade imaginative. Les plans sont à l’image du décor, sombres, glauques et souvent lents. Souvent contemplatif et rarement dynamique, l’ensemble devient d’un coup, vite assommant, car le décalage entre la musique et l’énergie de la réalisation est tellement flagrante qu’il finit par donner mal à la tête.

En conclusion, un film austère sur un sujet glauque, qui n’est sauvé que par le talent de sa distribution particulièrement inspirée. Une sorte de paradoxe qui semble lui aller comme un gant. 

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image granuleuse qui semble avoir été choisie comme telle. Donc pas de quoi s’émerveiller, mais on peut dire que le choix est judicieux aux vues de l’ensemble. Les contrastes, inévitablement souffrent un peu de ce traitement, mais rien de bien grave en soi.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Français
5.1
Une piste 5.1, qui met en évidence le décalage entre l’histoire et la musique souvent envahissante. Une musique que l’on préfère éviter d’entendre tant elle agresse par sa différence avec l’histoire du film, une autre piste DTS qui elle met au contraire l’accent sur les ambiances et une piste stéréo qui semble finalement suffisante à l’ensemble. Une impression mi-figue mi-raisin.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un making of qui met l’accent sur les choix du réalisateur et sur le choix des comédiens. Une sorte de plaidoirie bienvenue.  Des scènes coupées pour parfois mieux comprendre certaines situations. Puis les bandes annonces. Un ensemble de bonus plutôt bienvenu, et qui finit par donner une autre image du film que l’on vient de voir.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage