Thrillville, Le parc en folie est un jeu de simulation grand public qui permet de gérer des parcs d’attraction. A vous les manèges les plus vertigineux, les plus loufoques, voir les plus stupides ! Mais comme c’est une simulation, il ne faut jamais oublier la notion de gestion, même si dans ce jeu elles ne sont pas très méchantes. Vous trouverez ici un avis principalement forgé sur la version Wii mais avec également un regard sur la version XBOX360.
A voir la jaquette et découvrir les commentaires au verso de la boîte son s’image vite en train de dégringoler dans des rollercoasters de folie ! C’est en partie vrai mais comme toute simulation, tout se mérite et la grande nouveauté de ce jeu à savoir profiter de chacune des attractions comme n’importe quel client d’un parc d’attraction n’est possible qu’après avoir mis en route les différents parcs proposés dans le jeu.
Pour comprendre comment fonctionne cette simulation, un apprentissage ludique est proposé sous la direction du curieux et un peu loufoque professeur Mortimer. C’est ici que sont posés les fondements de la simulation en énumérant clairement les objectifs à atteindre et en présentant les différents menus permettant de gérer les parcs. Le but en un mot c’est de rendre les parcs profitables, la mesure principale étant liée à une notion de niveau de gérant. Pour être performant il va falloir construire de nouvelles attractions mais aussi des boutiques. La gestion du parc passe par sa sécurité et son entretien et pour cela il faudra par exemple ne pas oublier de recruter des employés adaptés. Pour que les parcs soient connus – et reconnus – des campagnes de publicités seront nécessaires sachant qu’il faudra parallèlement adapter les tarifs pour chaque manège et ne jamais oublier de dialoguer avec vos clients.
Passé cette courte période d’apprentissage vous voilà à la direction de votre premier parc d’attraction. Vous en aurez cinq au total sous votre responsabilité, tous malheureusement sous un schéma similaire et qui ne permet guère au final d’exprimer une grande créativité sur leur déploiement. Chaque parc par exemple est doté de trois emplacements vides, liés à un thème particulier, sur lesquels vous aurez le loisir de monter vos nouvelles attractions. Mais pour que le succès soit au rendez-vous vous devrez aussi remportez tout ou partie de la centaine de missions qui vous sont proposées. Ne vous découragez pas, ces missions sont en fait là pour donner un peu de piment au jeu, la simple gestion du parc pouvant devenir relativement rébarbative… du fait de sa simplicité ! De plus, ces missions ne sont pas toujours liées à la notion de gestion des parcs et vous aurez régulièrement la charge de tester des attractions ou de défier un de vos clients (ils sont facile à reconnaître ils ont une coupe au dessus d’eux !) dans le cadre d’un mini jeu.
L’une des étapes les plus sympathiques… ou les plus pesantes – cela dépendra de votre attente pour un jeu de simulation – c’est le dialogue qui doit se construire entre votre personnage – personnalisation complète prévue dès le départ du jeu – et vos clients. En fait, au départ on s’amuse à se promener dans le parc sans contrainte particulière et à lancer des débats ou poser des questions, le tout sous une barre matérialisant le degré de satisfaction ou d’amitié. Mais assez vite on s’aperçoit que le jeu ne vous surprendra guère dans le choix des questions et les réponses possibles. Ne boudez pas ces discussions néanmoins, elles vous permettent de consolider votre statut de gestionnaire.
L’étape la plus ludique c’est bien entendu le test des attractions. Certaines attractions débouchent sur des mini jeux mais d’autres permettent véritablement de faire un tour de manège. Rassurez-vous, vous ne serez pas embarqué durant des minutes interminables, chaque tour ne fait guère plus d’une minute. Les sensations sont bien là – en particulier sur la version XBOX360 – avec la possibilité de bouger la caméra subjective. Il est également possible de faire l’attraction en mode caméra d’observation. La Wiimote ou manette XBOX360 vibrent pas mal durant ces tours de manège, permettant de renforcer l’impression d’être dans une montagne russe… et pour avoir testé le jeu sur un grand écran, je peux vous garantir que les enfants – et certains adultes – ont vite tendance à bouger le buste pour accompagner le mouvement !
En conclusion
Thrillville s’adresse aux jeunes ayant passés la dizaine et qui souhaitent laisser guider leur imagination à la création de manèges, hautement personnalisables. Bien entendu, les challenges liés à la gestion du parc ne seront pas forcément évident et l’aide des parents pourrait bien être la bienvenue. Mais Thrillville, Le parc en folie doit également être vu comme une compilation de mini jeux (voir ci-dessous la section bonus) qui amusera toute la famille car il y en a vraiment pour tous les goûts et cela assure une certaine longévité au jeu et un intérêt certain.