Kingdom Under Fire : Circle Of Doom

Genre
Pays
Etats-Unis (2008)
Date de sortie
vendredi 1 février 2008
Durée
600 Min
Plateforme
Xbox360
Informations
Complémentaires

Exclusivement sur Xbox 360
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Cyril Lequy
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1

    Comme la vie est bien faite et que tout le monde est beau, on a le droit de choisir quel sera notre héros : une  reine elfe aux pouvoirs magiques, un vampire classieux possédant une réelle maîtrise du combat à l’épée, un rustre possédant une puissance surhumaine, un chevalier Ecclesien ou un noble Ecclesien … Ainsi, la vie est belle, et si les hordes d’ennemis peuplant Kingdom under fire pensent le contraire, ils gouteront nos pouvoirs incroyables…parce qu’ils le valent bien. Malheureusement le début du jeu s’avère fastidieux car un didacticiel tente d’expliquer au joueur impatient les subtilités de ce titre : attaque, déplacement, assignation de mouvements spéciaux, etc. Tout ce joli petit monde est bien joli, mais pourquoi ne pas commencer l’histoire de notre héros favori, hein ? Et bien non, le joueur commence lancé dans un couloir rempli d’ennemis sans trop savoir pour quelle raison, un peu comme un amnésique. Le peu de cinématique qui lance l'histoire ne sert presque à rien car rien n'est expliqué, il faut donc absolument lire le prologue prévu à cet effet dans le menu de départ. Le joueur affronte donc des hordes d’ennemis afin de survivre dans ce monde impitoyable (mais la vie est belle hein…). Arrivé au bout du couloir après avoir abattu sans vergogne plusieurs dizaines d’ennemis un peu (très) stupides, notre héros aperçoit un être étrange appelé idole. Cet idole peut avoir différentes formes, mais lorsque l’on se trouve à ses côtés, plusieurs options sont possibles : vendre des objets, synthétiser des objets afin de créer de puissantes combinaisons, mais il est aussi possible de dormir afin de parler avec son mentor, lequel apprendra au héros de nouvelles compétences. Mais il y a un prix à payer, en effet pour les acquérir, le joueur devra éliminer un certain nombre d’ennemis en particuliers, une sorte de recette macabre en somme.

Un coup par ci, un coup par là…

    Dans KUF, les combats se multiplient et se ressemblent. Le but du jeu est donc de vaincre tous les adversaires, et pour cela, chaque héros possède des caractéristiques propres. Mais pour chacun d’entre eux, il faut assigner des objets ou des armes aux différentes touches de la manette. A partir de là, le joueur pourra enchainer les ennemis à coup d’arme ou de magie, mais tout cela n’est pas aussi simple que cela. Les créateurs ont prévu une jauge permettant de déterminer le nombre d’attaques possibles, ainsi en admettant que la jauge correspond à 10 points, si l’arme utilisée a une capacité de 10, alors le joueur ne pourra effectuer qu’un  seul coup et il devra attendre que la jauge soit de nouveau rempli afin d’attaquer de nouveau. Le principe devient très vite complexe d’où la nécessité de toujours trouver le meilleur compromis entre l’attaque et la jauge d’attaque. De plus, les armes possèdent un facteur de temps gagné, donc il faut choisir l’arme qui va concilier attaque et temps de récupération pour permettre au joueur de s’en sortir. Au début, le joueur n’a pas énormément de choix, mais au fur et à mesure que le héros gagne des niveaux, il est possible d’augmenter la jauge de vie, celle du temps d’attaque et aussi une jauge de chance. Dès le niveau 10, il est possible de voir de belles choses, alors au niveau 50 cela doit être une vraie boucherie !!

    De plus, lorsque les ennemis sont abattus, ils peuvent laisser différentes choses comme des fioles d’énergie ou des armes et au fur et à mesure que le joueur avance, les armes deviennent de plus en plus intéressantes et puissantes avec un compromis souvent idéal. On ne parle même pas d’un boss abattu car il laisse derrière lui un nombre gigantesque d’item que le joueur n’a même pas le temps de prendre car un faible temps est donné au joueur pour en récupérer un maximum.

    Les boss de fin de région font aussi plaisir à voir car ils sont énormes et demandent un peu de temps pour les vaincre. Malheureusement, cela ne suffit pas à masquer les grosses lacunes de Kingdom under fire : cela peut paraître dérisoire, mais les textes à lire, les informations présentes dans les menus sont écrites avec une toute petite police obligeant le joueur à se rapprocher de son téléviseur, à moins de posséder une télé 2 m de diagonale…C’est un détail qui a son importance. Ensuite, la linéarité du titre surprend car le but aujourd’hui dans les jeux vidéo s’apparente de plus en plus à une ouverture vers la liberté de déplacements. Ici, la seule liberté proposée est de traverser un étroit couloir où tout ce qui nous entoure est visible mais inaccessible car le syndrome du mur invisible fait rage. Aussi, le manque de rythme plombe l’envie de progresser car on avance sans cesse dans des couloirs qui se ressemblent où chaque phase de combat ressemble à celle d’avant, la monotonie guette. Même si les ennemis sont nombreux et bien modélisés, tout comme les héros, l’ensemble se veut trop bancal, faute à de gros défauts tels que des chutes de frame rate ou d’autres problèmes d’ombres qui clignotent !

    L’idée d’apercevoir les changements apportés sur les héros (nouvelle tenue, nouvelle arme) est appréciable mais cela ne suffit pas à faire oublier cette trop grande linéarité.

Kingdom under…water

    Kingdom under fire fait partie de ces jeux qui possèdent un vrai potentiel : plein d’ennemis, des boss de fin de niveaux, une esthétique caractéristique, une gestion chirurgicale des combats et des héros… Malheureusement, tout cela ne suffit pas à donner envie d’aller au bout. La linéarité est beaucoup trop présente et l’impression d’être enfermé dans un couloir est omniprésente sans les bugs présents par ci par là. Ce jeu vise donc un public averti : il faut aimer les jeux de rôle car la gestion des armes et des items en est une caractéristique, les dynasty warriors n’ont aucuns secrets pour vous et massacrer des ennemis à la pelle vous délecte. Alors pas de doute, Kingdom under fire est fait pour vous. Pour les autres, il suffira simplement de passer son chemin.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.33:1

    Malheureusement, la caméra est trop éloignée du personnage lors des phases de combat, ainsi, on ne peut pas profiter des détails apportés aux différents ennemis ou héros. Quant aux environnements, ils paraissent un peu vide par moments mais jouissent de beaux effets de lumière. Mais l’ensemble se veut trop classique pour décrocher une palme.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0

    On peut saluer le fait d’avoir entièrement traduit le jeu en français, cependant, on ne peut pas dire que les doublages soient excellents. Le manque d’envie dans la voix des doubleurs reste toujours autant d’actualité. A côte de cela, les musiques relèvent le niveau avec des petites mélodies qui ponctuent les passages calmes et une autre plus active lorsque les combats s’activent.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
300 min
Boitier
Amaray

    La possibilité d’incarner 4 personnages différents permet de découvrir des styles de combats différents ainsi que de nouvelles histoires. De plus, un mode en ligne permettra à 3 trois autres joueurs de vous rejoindre afin d’abattre des tonnes d’ennemis à plusieurs, ce qui aurait d’autant plus intéressant si ce titre avait été plus accrocheur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage