Labyrinth - Edition Anniversaire

Genre
Pays
USA (1986)
Date de sortie
vendredi 28 novembre 2008
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Eric Rattray
Scénaristes
Terry Jones
Compositeur
David Bowie
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Espagnol
Oui
Oui
Non
Italien
Oui
Oui
Oui
Allemand
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Arabe
Oui
Oui
Oui
Danois
Oui
Oui
Oui
Finnois
Oui
Oui
Oui
Néérlandais
Oui
Oui
Oui
Norvégien
Oui
Oui
Oui
Portugais
Oui
Oui
Oui
Suédois
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
2

Une jeune fille en mal de repère dans sa propre famille, trouve refuge dans les histoires fantastiques, où les gobelins côtoient d’autres créatures toutes aussi fantastiques. Un soir, alors qu’elle doit garder son petit frère Toby, la jeune fille excédée rêve que les gobelins enlèvent son frère. Mais lorsque le rêve devient réalité, la jeune fille se retrouve prise au piège et se laisse lancer un défi par le Roi des Gobelins : Jareth.

Ah Jim Henson, le roi, sinon le dieu de la marionnettes ! Surtout connu par nos contrées pour être le père des « Muppets » avec son célèbre couple : Kermitt la grenouille et Piggy la truie. Celui qui offrit aux marionnettes leurs titres de noblesse, un illuminé qui espérait voir ses créatures envahir le grand écran et embarquer le public dans un univers fantastique incroyable d’inventivité. Décidé à ne pas laisser les marionnettes aux petits théâtres de quartiers où à la lucarne télévisuelle, Jim Henson rêvait grand et majestueux. Il s’essaya d’abord en transposant les Muppets au cinéma, mais il prouva que son rêve était fondé notamment grâce à « Dark Crystal » en 1983 qui en s’ouvrant les portes de l’Héroïc Fantasy, lui permit de prouver l’incroyable talent que ses équipes avaient pour mettre en scène ses créatures ficelées. Fort de ce succès, Jim Henson revint trois ans plus tard avec « Labyrinth », une nouvelle aventure où cette fois les acteurs humains, se partagent la vedette avec les marionnettes.

Porté par la musique d’un David Bowie particulièrement inspiré, « Labyrinth » reste surtout l’occasion pour Jim Henson de prouver une fois pour toute, la compatibilité narrative de son art avec celui du cinéma. Et c’est en effet le cas, la mise en scène du réalisateur est d’une inventivité incomparable,  le rythme narratif ne souffre plus de lenteur comme ce put être le cas dans « Dark Crystal » notamment. Jim Henson aime opposer ses Puppets avec de véritables stars. Et à ce jeu là, on peut d’ores et déjà se dire que les Puppets ont gagné en crédibilité, car, si la jeune Jennifer Connelly (Le jour où la terre s’arrêta) ne rechigne pas sur les efforts, on la sent particulièrement mal à l’aise face à ses partenaires en peluches. L’actrice ne parvient jamais à totalement convaincre et l’on n’arrive jamais à vraiment la suivre dans sa quête. Le spectateur se sent subitement toujours plus proche des Puppets que de l’actrice. Même chose pour David Bowie. La star bien que beaucoup plus à l’aise de par son expérience semble toujours se mettre en retrait par rapport aux créatures qui l’entourent. L’acteur n’arrive pas à imposer son charisme et l’on  peine à croire qu’il puisse être le roi des Gobelins. Serait ce de la faute de son incroyable collant gris ? Aurait il un problème pour assumer ses costumes ? Plus sérieusement, David Bowie, sur qui repose le film, ne semble vraiment pas à l’aise et seules les chansons qu’il interprète viennent lui sauver la mise.

Pourtant, la magie opère et l’on plonge aisément dans ce film incroyablement kitsch, à l’univers débordant d’inventivité, et à la touche si personnelle de son réalisateur. Jim Henson, par son rythme narratif, par sa vision résolument novatrice de l’art des marionnettes, nous entraîne avec brio dans cette histoire où les gobelins gardent jalousement un bébé, que leur roi aimerait bien gardé pour panser sa solitude en espérant attirer sa sœur.

En conclusion « Labyrinth », est un film de marionnettes avec quelques humains venus nous conter une histoire originale, où magie et enchantement opèrent à chaque instant. Jim Henson magnifie son art et nous ramène à notre enfance avec une incroyable inventivité. Et même si les humains ne sont pas convaincants, les marionnettes viennent rapidement rattraper le niveau.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Pour son 22 ème anniversaire, « Labyrinth » s’est offert un lifting de premier ordre avec un nouveau transfert Haute Définition. Car même si certaines couleurs semblent n’avoir pas supporté le passage du temps. L’ensemble est de très grande qualité, particulièrement à l’intérieur du labyrinthe et les contrastes donnent un vrai relief à l’ensemble. Un nettoyage qui redonne un vrai coup de jeune au film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Allemand
2.0
Italien
2.0
Espagnol
2.0
Même chose, le film bénéficie d’un 5.1 résolument efficace, surtout pour mettre en avant la musique de Lord David Bowie. Les ambiances ressortent à merveille et l’on plonge aisément dans le labyrinthe. Notamment grâce à une dynamique particulièrement soutenue et une spatialisation de qualité. Malheureusement pour le versions françaises et autre qu’originales il faut se contenter d’une simple piste Stéréo.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray
Cette édition Anniversaire permet de mieux connaître le réalisateur et le travail qu’il fournit pour arriver à un tel résultat. A commencer par « Dans le Labyrinthe », un making of très complet qui revient en détail sur la construction du film, et mis à part le fait que ce making of soit d’origine et que les images aient particulièrement mal vieillies (ce qui permet entre autres une comparaison avec l’excellent restauration), il n’en demeure pas moins particulièrement instructif. Puis un documentaire : « Voyage dans le Labyrinthe » (Le Royaume des Personnages) qui revient en détail sur la conception propre des marionnettes et sur l’idée que Jim Henson s’en faisait. Puis « Voyage dans le Labyrinth » (La quête de Goblin city) qui revient en majeure partie sur la création du film à proprement parlé et ce qu’ont apporté Georges Lucas et Terry Jones dans la naissance de ce film.Puis différentes galeries photos (Dans les coulisses, Les acteurs, Les personnages, La conception graphique, Les affiches d’époques et les storyboards) puis pour finir les films annonces.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage