My name is Hallam Foe

Genre
Pays
Grande Bretagne (2008)
Date de sortie
mercredi 21 janvier 2009
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Gillian Berrie
Scénaristes
Ed Whitmore et David MacKenzie
Compositeur
Franz Ferdinand
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1

Hallam Foe, 17 ans, vit en pleine campagne écossaise avec son père et sa belle-mère. Leurs relations sont assez difficiles. Perturbé par la disparition de sa mère, il a développé une étrange manie : espionner les individus qui l’entourent. A la suite d’une violente dispute avec son père, Hallam décide de quitter la maison pour Edimbourg. Un jour il croise le visage de Kate, et décide d’entrer dans sa vie.

Jamie Bell a décidé de laisser un peu de côté les grandes productions que furent « Jumper » ou « King Kong » pour retrouver un cinéma plus personnel, plus indépendant. Un cinéma qui l’a vu naître il y a plusieurs années dans le rôle de Billy Elliott. Et grand bien lui en a pris car l’acteur a mûrit et son jeu s’en trouve grandi. A 22 ans, Jamie Bell se permet de jouer encore les adolescents mais en leur donnant une véritable nuance et une consistance plus marquante. Et c’est effectivement le cas, ici avec Hallam Foe. L’acteur est incroyablement juste et donne une véritable dimension personnelle à son personnage. Jamais dans la caricature, bien au contraire, il en devient touchant dès lors qu’il amorce la solitude d’Hallam et sa douleur d’avoir perdu sa mère,  totalement renversant lorsqu’il sombre dans la folie hypnotique qui l’amène à espionner celle qu’il croit reconnaître. L’acteur transcende une fois de plus son personnage de la même manière qu’il l’avait déjà fait dans « Billy Elliott » ou plus proche encore dans "The chumscrubber". S’il a su se rendre convaincant tout en restant discret dans les superproductions tels que « King Kong » ou « Jumper », une chose est sure Jamie Bell n’en n’a pas oublié ses racines et se permet de jouer les vedettes dans un film moins populaire en attendant la nouvelle superproduction que sera « Tintin et le secret de la licorne ».

Côté réalisation, le film joue intégralement l’aspect contemplatif pour mieux coller au personnage principal, le réalisateur parvient avec brio à emmener le spectateur dans l’esprit de son héros pour mieux lui permettre de comprendre sa complexité.  David MacKenzie, à qui l’on devait déjà notamment « Young Adam » avec Ewan Mc Grégor, continue d’explorer les liens passionnels de ses héros avec une rigueur et un sens de l’esthétique incroyable. Le réalisateur pose sa caméra en témoin et associe les lieux et les êtres pour mieux faire apparaître l’invisible sentiment qui noue les personnages entre eux. En parfaite adéquation avec son acteur principal, il donne à l’histoire un véritable relief, qui empêche le film de sombrer dans les méandres d’un film trop universitaire et contemplatif pour intéresser.

En conclusion, « My name is Hallam Foe » est un film brillant sur la solitude d’un jeune homme rongé par la perte de sa mère, qui trouve refuge dans la vie des autres, en les observant. Magnifiquement interprété par Jamie Bell qui prouve ici, si besoin en était, un véritable talent de comédien dramatique.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image de bonne qualité sans être exceptionnelle néanmoins, qui offre tout de même un beau pigment, notamment lors des scènes tournées à Glascow. Les contrastes sont suffisamment présents pour offrir un relief intéressant au film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Côté son, la piste 5.1 est un peu faiblarde, et l’on a tendance à tendre l’oreille pour comprendre certains dialogues. Il est aussi bon de préciser que la version Originale offre un jeu plus juste que la version française. Une petite déception quand même.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un making of intéressant sans être particulièrement passionnant qui revient de manière assez évasive sur la construction du film en lui-même. Puis des interviews de l’équipe plus fascinantes que le making of lui-même et enfin la bande annonce.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage