Love Death

Titre Original
Love Death
Genre
Pays
Japon (2006)
Date de sortie
lundi 23 février 2009
Durée
153 Min
Réalisateur
Producteurs
Hidemi Stani, Ryûhei Kitamura
Scénaristes
Ryûhei Kitamura, Isao Kiriyama
Compositeur
Nobuhiko Morino, Daisuke Yano
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Japonais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
153 min
Nb Dvd
2

L’histoire :

Sheila et Sai tentent d’échapper à leurs poursuivants, envoyés à leurs trousses par un chef de clan yakuza dont Sheila était la petite amie.

Critique subjective :

Après avoir tenu les rênes de plusieurs grosses productions (comme Azumi et Godzilla final wars), et avant de se lancer dans une première expérience américaine (Midnight meat train), Ryûhei Kitamura retourne à une œuvre plus personnelle au financement « modeste » : Love Death (2006). Le projet remonte d’ailleurs à 2001 (soit juste après Versus), époque à laquelle Kitamura souhaitait signer un autre film indépendant. Après Alive et Sky High, Love Death sera la troisième adaptation « kitamuresque » d’une œuvre du mangaka Tsutomu Takahashi. Egalement producteur du métrage, le metteur en scène nippon se chargera lui-même du travail d’adaptation, rajoutant au passage quelques grosses touches d’humour, absentes du matériau d’origine.

Avec Love Death, Kitamura réalise en quelque sorte sa version très personnelle de True Romance. Amoureux fous, Sheila et Sai vont s’attirer des ennuis, et pour cause : la jeune femme n’est autre que la petite amie d’un chef de clan yakuza. Hors de lui, ce dernier va envoyer une ribambelle de personnages hauts en couleurs aux trousses des tourtereaux : ses hommes de main, trois policiers pieds nickelés et même des malfrats freelance peu physionomistes mais très rapides de la gâchette.

Difficile de décrire Love Death, œuvre imprévisible débordant d’énergie. Toujours en mouvement, ce métrage transgenres brasse de multiples influences : romance, yakuza eiga, polar, comédie, western. Au menu : de l’amour, de l’humour, de la violence, du gore (mention spéciale à la blessure atroce du gros policier). Un bordel assumé où l’on torture comme dans L’arme fatale, où l’on se fait sectionner le pénis par une balle (le morceau tombé à terre étant ensuite goulûment englouti par un chien) et où certains pistolets sont croisés avec des godes. C’est simple, l’ensemble évoque parfois certains délires de Takashi Miike. En constante rupture de ton, le film donne beaucoup (on ne pourra pas lui reprocher un manque de générosité), tellement qu’il se montre quelque peu épuisant sur la longueur (153 minutes). Enlevée, la mise en scène, elle, ne faiblit jamais.

Verdict :

Œuvre hybride et décalée, Love Death démontre à nouveau que Ryûhei Kitamura a décidément plus d’une corde à son arc.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une image de qualité convenable, mais qui accuse quelques menus défauts. Ainsi, la colorimétrie manque-t-elle parfois d’éclat et le master de précision. Rien de scandaleux pour autant dans la mesure où cette édition DVD assure toutefois des conditions de visionnage très correctes.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
2.0
Français
2.0
Français
5.1

Trois pistes sonores au choix avec de la VF en 2.0 et 5.1 et de la VO en DD 2.0. D’emblée, on ne peut que regretter l’absence de 5.1 en version originale, l’amateur de Kitamura (et de cinéma japonais en général) étant davantage enclin à opter pour la VOST. Toujours est-il que ce 2.0 « imposé » se montre très efficace (son homologue VF également) avec une clarté et une dynamique soignée. L’unique piste en 5.1 surclasse les deux précédentes de par son surplus d’ampleur et sa meilleure spatialisation, mais le film perd une grosse partie de sa saveur avec les doublages français. A vous de voir.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
145 min
Boitier
Amaray

- Bandes annonces (4 minutes) : Love Death, Battle of wits, Sukiyaki western Django.

- Festival de Yurabi (16 minutes): Première mondiale du film en présence de l’équipe, dont chaque membre évoque sa participation au métrage. Un supplément dispensable.

- Interviews (33 minutes) : Des entretiens intéressants lorsqu’ils font intervenir Ryûhei Kitamura ou Tsutomu Takahashi et beaucoup moins passionnants lorsque la parole est aux acteurs, qui nous dispensent leur ritournelle habituelle.

- Clip « Nora the promise » (5 minutes) : L’actrice principale du film pousse la chansonnette. Attention les oreilles.

- Concert « Fight for love » (6 minutes) : Version live de la chanson du générique de fin. Sympathique.

- Scènes coupées (26 minutes) : Davantage des versions alternatives que des scènes réellement inédites. Un bonus d’intérêt limité.

- Le monde fou de Love Death (25 minutes) : Making of standard qui ne nous apprend pas grand-chose sur le film.

- Sketch Kasar (12 minutes) : Court-métrage.

- Sketch Tornado (18 minutes) : Court-métrage.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage