Une bande de tueurs sans merci kidnappe un riche couple en voyage à travers le pays et découvre que les choses ne sont pas telles qu'elles paraissent.
Bon, comment dire ? C’est un film d’horreur, alors il y a beaucoup de morts, souvent improbables, du sang par centaine de litre et des cris de femmes horrifiées et de victimes dépecées. Tout y est pour les plus amateurs de films gore.
Côté scénario, depuis « La dernière maison sur la gauche », les scénaristes ont compris qu’il était bon de faire un peu de finesse en montrant de véritables gros méchants devenir les victimes d’un gentil (en apparence). Ici donc même schéma, les méchants vont « déguster » et tout le monde sera content.
Si ce n’est que le reste manque terriblement d’originalité, à commencer par la mise en scène qui ressemble cruellement à un travail d’amateur avec des plans serrés quand ils auraient besoin d’être large, et d’autres larges quand ils auraient besoin d’être serrés, à l’image de la mort du chef de la bande. Tout le film manque cruellement de maitrise. On nous distille çà et là des indices qui n’ont pas forcément d’explication et lorsqu’on nous en sert une elle n’a ni queue, ni tête. Un peu comme dans la saga « Saw », le scénario n’est qu’un simple prétexte pour accumuler des scènes gores sans aucun intérêt. Le pire dans tout ça c’est qu’on ne sursaute même pas une seule fois, et ce, malgré les effets sonores surgonflés. La pire des mauvaises idées de ce film du réalisateur de « Midnight Meat Train » étant une scène où toutes les filles crient, avec un montage où chacune reprend le cri de l’autre : Pénible.
Côté distribution, je pense qu’on a touché le fond, avec tout ce qui se fait de pire à commencer par Derek Magyar (Flying Lessons) dont la composition en méchant est tout juste ridicule, on continue avec Luke Evans (Le Hobbit : Un voyage inattendu) qui semble avoir eu besoin de payer ses impôts, puisqu’il nous sert le minimum syndical. Inutile de parler du reste de la distribution, notamment féminine, tant elle semble avoir été recrutée dans la rue.
En conclusion, « No one lives », la liste déjà longue des nanars d’horreur, mal construits, mal joués, et fourmillant de fausses bonnes idées. Circulez, y’a rien à voir !