Whatever Lola wants

Pays
Canada (2008)
Date de sortie
mercredi 14 janvier 2009
Durée
115 Min
Réalisateur
Producteurs
Jake Eberts, Leonard Glowinski et Pierre Grunstein
Scénaristes
Nabil Ayouch, Nathalie Saugeon, Jane Hawksley
Compositeur
Krishna Levy
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
1

Lola, 25 ans, vit à New York où elle travaille pour La Poste en rêvant d’une carrière de danseuse. Youssef, son meilleur ami est un jeune Egyptien gay installé à New York pour y vivre comme il l’entend. Il fait découvrir à Lola l’histoire d’Ismahan, star de la danse Orientale, véritable légende au Caire. Suite à une aventure amoureuse avec Zack, un étudiant Egyptien, la jeune fille quitte New York pour Le Caire et découvre une culture aux antipodes de la sienne.

« Whatever Lola wants » est avant tout un film où deux cultures se confrontent pour la première fois : L’américaine libérale et oisive, et l’Egyptienne ancrée dans ses racines et dans ses principes. Le film oppose continuellement l’Orient et l’Occident, pour mieux les rapprocher, mettant en évidence les faiblesses et les beautés de l’une ou de l’autre. A travers les yeux de Lola, Nabil Ayouch (Mektoub), donne sa propre vision de ces deux mondes qui se cottoient constamment sans jamais se comprendre, l’un jugeant l’autre inlassablement, en campant sur ses improbables positions.

Pour cela le réalisateur se repose sur un scénario qui n’empêche pas parfois les caricatures, mais qui a le mérite de rendre hommage à la perfection a cette culture musicale que porte l’Orient et que l’on ne saisit pas forcément de ce côté du monde. En choisissant les Etats-Unis comme lieu de provenance de Lola et l’Egypte comme échouage, le réalisateur scénariste, ne joue en tout cas pas le jeu de l’innocence, il s’ouvre les portes du choc frontal, avec une inévitable caricature de l’Amérique insouciante  et moralisatrice, face à une Egypte rigide et prisonnière de ses lois archaïques. Et c’est peut-être là, la faiblesse du film, une opposition tellement caricaturale et mal traitée qu’elle finit par ne plus intéresser le spectateur et l’ensemble devient aussi linéaire qu’une comédie hollywoodienne des années 50. Car le réalisateur n’arrive pas à donner une issue suffisamment hautes en couleurs pour être saluée, bien au contraire, il sombre subitement dans la fin la plus occidentale qui soit.

Côté interprétation, le charme de Laura Ramsey (Le pacte du sang) fait mouche dès le départ. Et l’on prend un véritable plaisir à suivre la jeune fille dans sa découverte d’une danse orientale si injustement méconnue. Mais le véritable bonheur vient de Carmen Lebbos (West Beyrouth), qui transcende littéralement le film de son interprétation impeccable de cette danseuse, abandonnée sur le bûcher de la morale  Egyptienne. L’actrice est rayonnante autant que son personnage est sombre.

En conclusion, « Whatever Lola wants » est un film certes agréable à regarder, mais qui rate de peu son discours et laisse un message un peu trop édulcoré pour être réellement crédible.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Mis à part un menu particulièrement désastreux, avec des inscriptions blanches sur une fond jaune et orange, autant dire illisibles, l’image est de très bonne qualité et donne toute sa valeur à la lumière de Vincent Mathias. Les décors Egyptiens sont resplendissants de beauté.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Côté son, la piste 5.1 est tout de même un peu faiblarde, même si dans son ensemble, le tout reste de qualité.  La dynamique n’étant pas particulièrement mise à contribution, on appréciera tout de même la musique orientale qui jalonne le film, dont la chanson titre « Whatever Lola wants » fut interprété par Sarah Vaughan dans les années 50, et qui retrouve ici une nouvelle jeunesse.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Côté bonus, un making of intéressant qui repose beaucoup plus sur les rapports entre comédiens, que sur la technique du réalisateur. Une interview de Nabil Ayouch beaucoup plus passionnante du coup, que le making of, puis le clip vidéo de Natacha Atlas « Whatever Lola Wants (Lola Gets) suivit d’une galerie de photos et enfin de bandes-annonces. Une véritable édition complète.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage