Dead Space

Genre
Pays
Etats-unis (2008)
Date de sortie
jeudi 23 octobre 2008
Durée
800 Min
Producteurs
Electronic arts
Plateforme
PC
Informations
Complémentaires
PEGI INF 18+

Configuratoin mini: Internet, Win xp u vista, Processeur:2,8ghz, Mémoire: 2ghz, carte graphique 64 Mo.
Testé avec : Processeur: q6600 2,4 ghz, Mémoire 4ghz, carte grphique: 2x 8800gt sli.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Vincent Devulder
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1

Depuis DOOM en 1993, on a tout vu dans le FPS, du bon (Half-life), du très bon (FEARS) et du mauvais (tout ceux que l’on a oublié genre just-cause). Malgré les titres qui pullulent,  les éditeurs continuent d’exploiter un filon qui plait énormément aux jeunes. Comment alors Dead Space prendra-t-il sa place face à toute la concurrence ?

Dans l’espace on ne vous entendra pas crier… (ALIEN) Rien ne se crée tout se transforme.

Une Station orbitale  n’a plus donné de signe de vie depuis « la découverte d’étranges vestiges sur une planète éloignée », l’équipe de secours à laquelle appartient Isaac Clarke est envoyée à sa rescousse afin de la dépanner. Commence alors un long cauchemar….

Rien de nouveau sous le soleil, combien de jeux, film, roman ont-ils déjà été publiés autour de ce thème ? Des dizaines. ALIEN de Ridley Scott en 1979 a fixé les règles cinématographiques du genre qui depuis ont été déclinées à toutes les sauces. Et si nous nous attardons un peu afin d’élargir notre culture, c’est en 1934 Que John W. Campbell écrit « who goes there » qui sera la source de deux monuments de l’histoire du « survival horror » au cinéma, l’un en 1951 « The thing from another world » de Christian Nyby et Howard Hawks puis en 1984 un film de John Carpenter « THE THING » qui en est l’adaptation la plus fidèle.  Ces trois derniers bien sûr, ne se déroulent pas dans l’espace mais dans une station perdue au beau milieu de l’antarctique, les « ficelles » n’en sont pas moins les mêmes. Seul dans l’incompréhension de ce qui vous entoure et sans moyen de vous enfuir, il vous reste à éliminer « l’étranger ».

Au milieu de la mêlée.

Electronis Arts s’engage donc pour la première fois au milieu d’un des genres phares du jeu vidéo. Décliné en une pléthore de titres le survival horror, même s’il ne se déroule pas dans l’espace part toujours du même principe : Un homme, des monstres et des armes. Alors comment faire la différence ? Dans le scénario et l’ambiance comme l’avait magnifiquement réalisé F.E.A.R.S, dans le graphisme particulier, du sensationnel « the darkness » et bien non.
Electronics Arts a décidé de rester dans le basique mais en jouant les « monsieur Bénénuts » avec son « un petit peu plus» partout, et notamment une boucherie permanente rarement vue dans le monde du jeu vidéo, pourtant on en a vu passer.
Alors oui Dead Space, dans son genre, « enterre » la concurrence, l’idée étant qu’il ne faille pas tuer les monstres mais les démembrer. Surtout pas de « head-shot » que du découpage en règle, ici d’un bras là d’une jambe et tout se termine toujours dans un bain de sang. Tout est mis en place pour vous ensevelir dans un monde dès plus glauque, la lumière tremblante, les sonorités de sang bouillonnant et les assauts imprévisibles de ses fameux polymorphes plus laids les uns que les autres.

Les développeurs luttent avec les armes du genre et s’en sortent avec les honneurs.

La panoplie du héro évolue au fil de l’action grâce à des points de forces et des plans d’armes trouvés au cours de ses errances, Isaac est ingénieur il faut bien utiliser ses capacités, c’est le scénario. Alors amasser tout ce que vous trouvez sur votre route, dans les placards, ou dans des coffres. La combinaison donne également des pouvoirs kinesthésiques et un autre qui vous permet de ralentir les machines « la stase », cela ressemble à ce que nous avons déjà vu en terme de « bullet-time » mais cela il faut bien l’avouer est très bien réalisé. Les concepteurs innovent au plan des armes qui ont presque toutes pour objet de découper l’ennemie en pièce et cela de manière assez chirurgicale, c’est net, mais pas propre ça gicle de partout.
La station orbitale ishimura est tellement vaste (elle possède même un « métro ») que vous ne vous contenterez pas de déambuler dans des couloirs mais vous visiterez l’ensemble de ce vaisseau en compagnie de ce qui ressemble à la progéniture de Frankeinstein. Attention cependant ces bestioles ne sont pas dénuées d’intelligence, sont capables de se sauver et de vous contourner, en passant par des fenêtres et des bouches d’aération qui vous sont inaccessibles. En plus de cela elles surgissent à tout moment et de partout, chaque cadavre en décomposition est un adversaire potentiel. Avec bonheur les jeux vidéos ne sont pas encore en odorama car les bruits de mouche (de l’espace les mouches !) qui entourent les charniers laissent supposer une odeur  nauséabonde.
Passons maintenant au gros point faible de Dead Space, il réside dans le déplacement d’Isaak. Alors qu’aujourd’hui certains titres nous proposent des déplacements multiples : roulade, saut, course, demi-tour… ici rien de cela et pour pouvoir faire face à vos ennemis vous allez devoir être expert en maniement de clavier – souris ; à la longue c’est pénible, rien de moins. 

Conclusion.

Dead Space est un très bon titre du genre, pas vraiment d’innovation, mais il exploite au mieux les ficelles du métier. Tout est très bien réalisé à part les déplacements du personnage. C’est donc un titre à posséder pour les amateurs de gore mais qui mériterait quelques retouches, de petits bugs viennent ternir un peu un soft pourtant bien pensé.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet

Aimez-vous la couleur du sang ?

Rien à redire sur ce point, graphiquement le titre est parfait, quelques petits bugs de collision tout au plus. L’ambiance vous l’aurez compris est au rouge sang et au noir abyssal. Le désign est au top et rien ne surcharge votre écran car toutes les jauges classiques sont incorporées à votre combinaison. Le petit plus vient de fenêtre holographiques qui s’ouvrent pour vous annoncer les dernière mauvaise nouvelles, c’est très bien fait.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Craquement, bruissement, rugissement tout y passe pour créer une atmosphère saturée de peurs. Les musiques qui accompagnent l’ensemble vous clouent dans cet univers de fin du monde. Vous noterez les musiques de carillons pour enfants lorsque vous visiterez le laboratoire d’embryons, c’est décalé mais glacial !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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