Même si l’aventure littéraire est terminée, le pendant cinématographique et vidéo ludique en est au tome 6, Harry Potter et le Prince de sang mêlé. Le jeu, proposé par EA Bright Light calque le film et tente d’intéresser le joueur avec une simplification abrupte de l’histoire à lire et une succession d’enjeux, malheureusement pas toujours très passionnant pour les sorciers adultes.
Sixième année
Harry Potter est de retour à Poudlard pour la sixième année. Il a bien grandit et assez logiquement de nouvelles idylles se construisent entre élèves. Harry Potter se voit missionné par Dumblemore de récupérer le souvenir du professeur Slughorn pour tenter de comprendre les desseins de Voldemort.
Licence magique
La licence Harry Potter s’est déclinée pour chacun des tomes sur l’ensemble des plateformes disponibles. Après avoir découvert la jouabilité Playstation 2, Nintendo DS, voici une version haute définition Playstation 3. Comme énoncé en introduction, le jeu propose une certaine simplification du scénario du film. Si vous avez vu le film, vous reconnaitrez instantanément les scènes clefs et vous ferez sans problème la transition scénaristique entre deux séquences et dialogues, sans pour cela approuver les pertes de substances entre le film et le jeu. Dans le cas contraire, et bien disons que la compréhension sera plus épineuse mais honnêtement cela ne devrait absolument pas affecter la jouabilité du jeu.
Jeu de piste guidé
Mon plus grand plaisir à l’insertion du jeu est de me retrouver baigner dans une ambiance sonore qui enveloppe totalement le joueur. Par contre, le plaisir sonore se trouve rapidement chamboulé par le jeu lui-même. Première déception, l’éditeur à juger qu’il n’était pas nécessaire de nous laisser trouver notre chemin. Nous voilà donc le plus souvent à courir derrière l’un de nos camarades ou plus souvent derrière Nick sans tête qui apparaît tout seul ou sur demande dès que l’on est devant un mur ou perdu dans le dédale des escaliers. Facile mais frustrant.
Tournoi Quidditch
La deuxième déception, en partie liée à la première, est de penser que le jeu propose plus des mini jeux entre ballades qu’une véritable quête : au programme donc des activités régulières de Quidditch, des séances plus ou moins studieuses de préparation de potions et des duels de magie.
Pour le Quidditch, n’espérez malheureusement de jouer une partie en vous déplaçant comme il vous semble. Les entraînements sont rapidement lassants, le jeu guidant le balai dans la bonne direction, il ne vous reste plus qu’à osciller correctement pour passer entre les cerceaux, tout en évitant tout de même quelques petits obstacles, ou en bousculant vos adversaires qui, eux aussi, ne sont pas empreint d’une véritable agressivité pour être inquiétante..
Recettes et potions
Les préparation de potions sont amusantes au départ mais sont toujours basées sur le même principe de remplissage et de touillage suivant les instructions à l’écran. Si vous être un brin rapide et pas trop maladroit avec la manette alors vous serez rapidement le meilleur préparateur.
Duels magiques
Les duels de magies, dès que vous êtes inscrits au club de duels de Gryffondor, font appels à certains coups que vous apprenez lors d’un rapide entraînement. Dès lors, si vous savez esquiver (l’usage du sort Protego est également utile) et tirer en bonne directement de votre adversaire, vous êtes rapidement gagnant. De mon coté j’affectionne particulièrement le Stupéfix pour son efficacité et le Levicorpus pour son coté ludique.
Baquette magique
Et puisque l’on parle de baguette magique, c’est assez logiquement l’outil qui sert à débusquer les écussons (sort répulso), emblèmes qui permettent au cumul de débloquer des bonus divers et variés (Ecussons, mini écussons, récompenses écussons, badges, bonnes actions…) et notamment des personnages supplémentaires si vous activez le mode multijoueur dont je n’ai personnellement pas saisi l’intérêt au-delà d’associer un camarade qui s’ennui pas loin de nous. Décevant.
En conclusion
Les duels, comme les deux précédentes activités sont donc trop facilement abordable pour les habitués aux jeux vidéo, de fait la durée du jeu s’en ressent et en quelques courtes heures vous avez atteint la fin du film… et du jeu. Dommage.