La somme de toutes les peurs

Titre Original
The sum of all fears
Genre
Pays
Usa (2002)
Date de sortie
jeudi 10 avril 2003
Durée
119 Min
Réalisateur
Producteurs
Mace Neufeld
Scénaristes
Paul Attanasio et Daniel Pyne
Compositeur
Jerry Goldsmith
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Prochainement, un coffret composé de quatre DVD devrait sortir. Il regroupera les quatre films adaptés des aventures de Jack Ryan. Proposé par Paramount, le coffret Édition Spéciale Jack Ryan devrait sortir le 15 mai. À suivre...
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
119 min
Nb Dvd
1


Synopsis :

 

Le Président russe vient de décéder. Un groupe de terroristes néo-nazis parvient à s'emparer d'une bombe nucléaire datant de la Guerre du Kippour et fait exploser une bombe chimique sur Grozny, anéantissant ainsi la capitale tchétchène au nom du gouvernement russe. Leur prochaine cible : la ville américaine de Baltimore, où doit se dérouler la finale du Superbowl. Les terroristes espèrent ainsi que la panique générale relancera la défunte Guerre Froide…

 

Critique subjective

 

C’est mathématique…

La somme de toutes les peurs, sixième roman de Tom Clancy publié en 1991, est la quatrième aventure de jack Ryan à se voir porter à l’écran. La somme de toutes les ventes de ce roman s’élève, à ce jour, à plus de 6 millions d'exemplaires. Les fans du roman ont vu se multiplier leurs peurs pendant la production du film. Tout d’abord en apprenant qu’Harrison Ford, héros des deux précédentes adaptations, avait refusé le rôle de Jack Ryan dans cette suite. Leurs peurs se sont, ensuite, décuplées lorsqu’ils prirent connaissance des libertés que le scénario prenait avec l’œuvre originale. En effet, face à la démission de Ford, les scénaristes ont du remanier le script afin d’inclure Ben Affleck dans l’équation. Le problème devenant une question de point de vue…

 

Point de vue…

Dans le film, Ryan est un jeune homme au début de sa carrière. Ce n’est pas le haut responsable de la CIA du roman, celui que l’on le qualifie déjà d’ « homme du passé ». Bien que Ben Affleck eut, sans doutes, été capable d’interpréter un personnage plus vieux et plus expérimenté, le réalisateur a fait le choix de lui confier la position d’un jeune premier. D’un certain point de vue, ce choix délicat (au final que reste t il du Ryan du roman ?) a du sens. La vision du spectateur, et c’est en ce sens que l’on parle de point de vue ici, accompagne le parcours initiatique de ce jeune analyste. Il rencontre pour la première fois le directeur de l’ « agence » et le président, fait des erreurs de débutant. On découvre donc, en même temps que lui, cette cour, ce monde des intrigues politiques, on entre dans la confidence…

 

Confidentiel ?

Le film a bénéficié d’autorisations exceptionnelles du département de la Défense des États-Unis. Ce dernier a autorisé Phil Alden Robinson, le réalisateur, à filmer de nombreux avion et hélicoptères de l'armée américaine. Il évoque cette participation active au cours de l’un des bonus de cette édition : « Le Ministère de la Défense nous a beaucoup aidés : on voulait des chasseurs F-16, des bombardiers furtifs, un porte-avions, deux hélicoptères  remplis de marines pour le président, on voulait le NationaI Airborne Operations Command, qui ressemble à Air Force One, au décollage et pour un ravitaillement en plein vol. On a tout eu. »

L'équipe de décoration a aussi eu le droit de se rendre au Pentagone et à la Maison-Blanche pour prendre des photos et travailler les croquis des décors. Comment ont-ils donc fait pour obtenir toutes ces autorisations ? La réponse est là, sous vos yeux, dans le paragraphe qui suit…

 

Une approche raisonnée…

A chaque fois que, dans le film, l'histoire se déroule à un emplacement différent, nous découvrons la scène d’abord du ciel grâce a des photographies de satellite. L’Israël ou le Maryland ont l’air d’être si paisibles vus de la haut. Et puis la caméra redescend à hauteur d’homme. On découvre ces affreux terroristes nazis qui agissent pour de sombres raisons. Heureusement, les vrais patriotes qui travaillent à la C.I.A. veillent et ce sont de bons américains. (Vous commencez sans doutes à voir poindre la réponse à la question que nous nous posions plus haut…). La somme de toutes les peurs est un film « spoiler », c'est-à-dire centré sur une impressionnante scène d’action (ici l’explosion d’une bombe atomique en plein centre de Baltimore). Pourtant, contrairement aux autres films adaptés des romans de Clancy, ce n’est pas un film d’action. Les tensions internationales, et c’est aussi le cas de cette fameuse explosion, sont présentées au travers du regard des divers protagonistes de l’histoire. L’issue de cette situation explosive (je n’ai pu m’empêcher de faire ce jeu de mot) ne peut venir que de la réflexion, de la raison, des héros. Le réalisateur explique ses intentions, non sans plonger dans les lieux communs, dans le bonus une approche raisonnée : « Si le film était sorti juste après le 11 septembre, les gens auraient été trop abasourdis pour aller le voir. Alors qu'aujourd'hui, il apparaît comme une approche raisonnée, avec une conclusion optimiste qui affirme qu'il est encore possible que tout le monde s'entende. Je voulais une approche raisonnée du terrorisme nucléaire. On y est arrivés. »

 

Un dernier mot :

Même s’il n’est pas exempt de clichés concernant la figure du héros patriotique à l’américaine, le film demeure un divertissement particulièrement bien ficelé. L’intrigue, complexe, est présentée très habilement par Phil Alden Robinson qui réalise aussi la série les experts.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Le master dispose d’une bonne qualité en ne disposant pas de traces notables. Le transfert respecte le format originel : 2.35 :1. La compression n’est, par contre, pas d’une étonnante qualité. Les arrières plans sont, la plupart du temps peu détaillés. Les surfaces uniformes de ces derniers grouillent. Pourtant les contrastes sont bons et les couleurs bien saturées. Une vision globale laisse une impression plutôt bonne, une fois le regard habitué à ce léger manque de définition…

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


Les deux pistes sonores Dolby Digital 5.1 sont d’une qualité rare.  Les enceintes surrounds sont plutôt actives et plus particulièrement durant les scènes d’action. Cette dernière remarque pourrait passer pour une évidence mais elle est nécessaire pour souligner la spatialisation et  les qualités dynamiques de ces scènes. Avions, foule dans un stade, combats aériens, tous sont répartis ou traversent votre salon. De solides nappes de basses accompagnent les explosions et autres passages d’hélicoptères. Les dialogues sont clairs et parfaitement bien intégrés à l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
58 min
Boitier
Amaray


Cette édition collector a disposé d’un soin particulier de la part de l’éditeur. On n’y trouve pas moins de sept petits reportages et deux commentaires audio…

 

Packaging :

Le DVD est livré dans un simple boîtier de type snap case. Il est accompagné d’une jaquette qui reprend le design classique des titres de la Paramout avec leurs inscriptions « widescreen collection ». On pourra juste regretter son très léger manque de finition : le titre du film, en regardant de plus près, manque un peu de définition ce qui donne à l’ensemble l’aspect d’un collage de sources différentes. Le dos de la jaquette comporte un photo montage d’images extraites du film et du très classique tableau « technique » de l’édition, parfaitement lisible.



 

Interactivité :

Les menus auraient pu disposer d’un peu plus de soin de la part de l’éditeur. Ils sont animés : un gros compte à rebours et des images du film sont intégrées aux arrières plans. Malheureusement, on est loin des qualités graphiques et ergonomiques d’autres titres. Les choix proposés, le sont grâce à de simples textes blancs plutôt pixélisés qui jurent avec le fond sombre du reste de l’interface. Si l’ensemble est plutôt moche, il faut avouer que la navigation reste facile. C’est simple et efficace…mais moche quand même… Le film est organisé en dix-sept chapitres.

 

Les bonus : (57'45)

Tous en dolby digital stéréo et au format 16/9. La qualité sonore est limitée mais l’image, sans être au niveau du film, dispose d’une qualité supérieure à l’ensemble des produits présents sur le marché du bonus. C’est certes très compressé mais pour une fois, on ne peste pas en découvrant les images. Notons que tous les bonus sont intégralement sous-titrés.

 

Une approche raisonnée :

L’éditeur nous propose une approche raisonnée du casting (12’56) et une autre du tournage (17’00). Plusieurs intervenants, qu’ils soient acteurs ou réalisateur, nous livrent leurs sentiments à propos de l’histoire, du tournage. Malheureusement, on ne peut s’empêcher de tomber dans les lieux communs du genre : le reportage bonus de DVD. Il s’agit avant tout d’un amoncellement de : « J'ai rencontré John Goldwyn, le président du studio. On a parlé du film. J'avais des idées qui lui ont plu. » (Le réalisateur). « J'ai rencontré Ben au cours des tests. Il a été vraiment gentil et ça a été très facile de travailler avec lui. » (Bridget Moynahan). Heureusement, que quelques courtes anecdotes de tournage nous sont livrées. Elles relèvent à peine le niveau de ces deux bonus. On pourra noter que le réalisateur tente aussi de s’expliquer des raisons qui l’ont poussé à nous proposer un Ryan jeune et que la parole est donnée à Liev Schreiber, qui a le second rôle charismatique d’un tueur dans le film.



 

Les effets spéciaux :

Cette partie des bonus est composée de quatre petits reportages : L’attaque du porte avion (8’40); L’avion A-4 (6’25); l’Hospital (3’54); le convoi présidentiel (3’57); et, l’hélicoptère (4’53). Ces petits reportages sont bien réalisés et très pédagogiques. Les responsables des effets spéciaux nous proposent de détailler la composition de certains plans truqués du film. Il est amusant de découvrir quels sont les éléments réels ou artificiels qui interviennent à l’image. On découvre la taille impressionnante des maquettes. Cascades et effets pyrotechniques ont encore de beaux jours devant eux…

 

Les commentaires audio:

Le premier commentaire nous propose une discussion entre le réalisateur Phil Alden Robinson et le directeur de la photographie : John Lindlay. La discussion est plutôt technique. Ils discutent des décors, de l’éclairage, des plans. L’ensemble tranche avec l’ensemble des commentaires audio qui se limitent bien trop souvent à juste nous re-présenter le film. Dans le second, le réalisateur est rejoint par l’écrivain Tom Clancy. Clancy est un passionné d'histoire navale et également l'auteur de plusieurs essais sur l'URSS, le communisme et la prolifération d'armes nucléaires. C’est pour nous un réel plaisir de le voir ponctuer ce commentaire de nombreuses anecdotes historiques et stratégiques. Notons qu’il n’hésite pas à rappeler les modifications apportées à son roman : Il se présente de la manière suivante : « Bonjour, je suis Tom Clancy, j’ai écris le livre dont on a pas tenu compte. »

 

La bande annonce :

Que dire de plus, si ce n’est qu’elle est présentée au format 1.85 :1, et que sa qualité est très moyenne.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage