Le Film
    Critique de José  Evrard
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Collector
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                135 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Synopsis
Algérie, 1947                                                                                       
Trois riches américains, Port et Kit Moresby et leur ami George Tunner, débarquent à Tanger avec l'intention de traverser le Sahara.Très vite, Port, dont le couple traverse une sévère crise, soupçonne une liaison entre sa femme et Tunner. Les relations entre les trois amis sont alors de plus en plus tendues, d'autant que Ici conditions du voyage ile cessent de se dégrader.
Bientôt, Port est victime d'étranges malaises...
Critique subjective
Une adaptation littéraire
Le premier à avoir voulu se lancer dans l'adaptation cinématographique de « Un thé au Sahara », le roman de Paul Bowles, fut Robert Aldrich (Les douze salopards, Vera Cruz…..) qui en avait acquis les droits en 1964. Cependant, il ne parvint jamais à transposer à l'écran cette oeuvre qui pourtant le possédait. Après sa mort en 1983, son fils, William Aldrich repris le projet et céda finalement les rênes de la réalisation à Bernardo Bertolucci en 1985.
Pour servir au mieux l'oeuvre de Bowles, Bertolucci retrouva alors son chef opérateur attitré, Vittorio Storaro, avec lequel il avait déjà réalisé Le Dernier empereur.. De même que son co-scénariste Mark Peploe, également auteur de profession.
Très fidèle au livre, le tournage, long et éprouvant, se déroula quasiment sur les lieux du récit original : au Maroc, au Niger et en Algérie.
Paul Bowles
Clin d'œil ultime au roman, Bertolucci choisit de faire participer Paul Bowles lui-même au film en lui permettant d'incarner le rôle du narrateur.
 
Paul Bowles est souvent considéré comme l'homme d'un seul livre. Un thé au Sahara, après avoir connu un succès immense à la fin des années 40, lui a valu successivement l'hommage des auteurs de la Beat Generation (dont il ne fait pas partie, mais dont il peut être considéré comme l'un des inspirateurs), puis de stars de la musique rock (les Rolling Stones dans les années 60, Sting dans les années 80), et enfin du cinéma avec une adaptation - discutable - de Bernardo Bertolucci en 1990.
 Tout cela a fait de lui une espèce de légende vivante, une icône que certains milieux littéraires visitaient dans sa retraite de Tanger comme on fait pèlerinage (comme l’écrivain raté joué par Peter Weller dans le Festin nu, d’ailleurs allez jeter un coup d’œil sur cette critique, tiens) , mais n'a pas contribué à faire reconnaître à sa juste valeur le reste de son oeuvre. Il faut aussi avouer que le titre français ne rend pas justice à la poésie du titre original , « Le ciel Bouclier ».
Contemplatif
Ce film est un beau film, il faut l’avouer, mais il est aussi lent et contemplatif. Il en résulte une carte postale à l’esthétique très travaillé et au jeu cham contre-champ parfaitement maîtrisé par le réalisateur, ainsi que les jeux d’ombre et de lumière. O ne peut qu’assister à la déchéance de ce couple aventureux sans jamais y adhérer ou ressentir de l’émotion,  sans doute du au jeu froid et reptilien de Malkovich pas très à l’aise dans ce rôle.
 Dans une interview donnée en 1996, Paul Bowles affirmait: "Si l'on considère la vie des gens, on peut toujours être sûr que quelque chose d'abominable va se passer, même si ça n'arrive pas. Une fois qu'on s'est protégé de la mort, on peut penser à l'amour, mais pas avant. Maintenant, je suis trop âgé pour avoir peur. C'est-à-dire que plus on est jeune, plus on a peur, on a peur de mourir et de perdre ce qui aurait été une longue vie. Je n'ai pas tant eu peur de mourir que de souffrir, et ça, je ne m'en suis pas débarrassé." Un Thé au Sahara est ainsi la contemplation de cette chose abominable
Un dernier mot
Un thé au Sahara  bénéficie d'une interprétation solide, de décors sublimes et d'une musique envoûtante qui ajoute beaucoup à l'atmosphère générale du film.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
L’image est belle et colorée. Pourtant la colométrie n’était pas facile avec des dominantes ocres et rouges. Les couleurs sont alors magnifiques, réussissant à capturer la palette de couleurs du désert. Le niveau des noirs est très profond et les ombres apparaissent nuancées et détaillées. L’image semble très naturelle , fine avec de nombreux détails d’arrière plan. Bravo à la remasterisation
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	Le DVD avait déjà connu une première édition en Stereo. Le remixage en 5.1 donne de la clarté au dialogue mais les effets sont par trop ponctuel et la musique ne prend aucune ampleur a part pendant le générique de fin mais il est alors un peu tard. 
Un thé au Sahara (The Sheltering Sky) est le premier film pour lequel 
Richard Horowitz compose une musique. Selon les souhaits de 
Bernardo Bertolucci, il a écrit une musique nord-africaine pour recréer l'ambiance du Sahara. Des compositions de 
Ryuichi Sakamoto complètent la bande-originale du film. 
Ryuichi Sakamoto compose en partie la bande originale d'
Un thé au Sahara . Il n'en est pas à sa première collaboration avec 
Bernardo Bertolucci. En 1987, il est acteur et compositeur pour 
Le Dernier empereur . En 1993, il signe la bande originale de 
Little Buddha. Il est ainsi dommage que le remixage ne rende aps justice à sa superbe musique.
 
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                60 min
            
            Boitier
            
                Digipack
            
         
     
    
 
                            
	
Menu et interactivité
Les menus sont animés et musicaux dans les teintes et l’esprit saharien.
Bonus :
• Une Edition 2 DVD:
DVD 1: 
• Le commentaire audio de Bernardo Bertolucci : 
Manifestement Bernardo Bertolucci n’avait pas préparé son commentaire, ce qui donne lieu à des remarques assez décousu et à beaucoup de blancs comme si il redécouvrait son film et se laisser emporter par les images.
DVD 2:
• "Desert Roses" : le Making Of (50 min) : 
C’est un film réalisé par Gabriella Christiani. Elle a filmé l’intégralité du tournage afin d’en rendre compte, et surtout de rendre compte des difficultés inhérentes au désert. Les acteurs et l’équipe technique ont énormément souffert de la chaleur et des conditions extrêmes et réalistes de tournage (le passage avec les mouches dans el bus par exemple) que leur faisait subir Bertolucci.
• Images du tournage : 
C’est une featurette promotionnel vendant le film avant sa sortie cinéma.
• L'interview d'un spécialiste littéraire à propos du romancier américain Paul Bowles : 
Daniel Rondeau est l’éditeur de Paul Bowles. Il nous raconte l’écrivain et son influence sur les autres écrivains américains , surtout ceux de la Beat Generation. (Pour onstaer cette influence, je vous invite à aller lire la critique du Festin nu)
• Les film-annonces : 
Retrouvez les bandes annonces du Dernier Empereur et d’un Thé au sahara.
• Les filmographies : 
Celle de John Malkovich, de Debra Winger et de Bernardo Bertolucci.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
            Story board
 
        
            
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            Filmographies
 
        
            
            Clips vidéo
 
        
            
            Bêtisier
 
     
    
        
            
            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage