Burn notice : saison 1 

Titre Original
Burn notice
Genre
Pays
Etats-Unis (2007)
Date de sortie
mercredi 5 mai 2010
Durée
546 Min
Réalisateur
Producteurs
Matt Nix
Scénaristes
Matt Nix
Compositeur
John Dickson
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
546 min
Nb Dvd
1

Avant-propos :

Précisons tout d’abord que cette première saison de Burn notice comporte 13 épisodes de 42 minutes chacun dont voici les titres :

- 01 Hors circuit 1/2 (Pilot 1/2)

- 02 Hors circuit 2/2 (Pilot 2/2)

- 03 Espion ou escroc (Identity)

- 04 Cibles émouvantes (Fight or flight)

- 05 Tout ce qui brille (Old friends)

- 06 Family business (Family business)

- 07 Pour une poignée de dollars (Unpaid debts)

- 08 La loi de la rue (Broken rules)

- 09 Guerre psychologique (Wanted man)

- 10 Le négociateur (Hard bargain)

- 11 Agent trouble (False flag)

- 12 Les meilleurs ennemis 1/2 (Dead drop 1/2)

- 13 Les meilleurs ennemis 2/2 (Dead drop 2/2)

L’histoire :

Lâché par ses employeurs, un espion tente d’éclaircir les raisons de son brusque « licenciement ».

Critique subjective :

Créée par Matt Nix en 2007, la série Burn notice a immédiatement rencontré un important succès public aux Etats-Unis. C’est ainsi qu’une saison 4 est déjà en cours et que deux nouvelles saisons ont été commandées par la chaîne USA Network.

Burn notice nous fait rencontrer Michael Westen (Jeffrey Donovan, vu dans L’échange de Clint Eastwood), un espion subitement lâché par sa hiérarchie lors d’une mission au Nigeria. Replié sur Miami et désormais privé de tout (identité, compte en banque, etc.), il va essayer de découvrir pourquoi il a été « grillé ». Un pitch au potentiel certain mais qui, hélas, va être immédiatement relégué en arrière-plan (le personnage principal ne semble d’ailleurs pas s’inquiéter outre mesure de son destin …). Et nous voilà partis pour une succession de loners (épisodes indépendants) répétitifs dans lesquels notre espion exécute de petites missions, dévoilant certaines ficelles du métier au spectateur par le biais de la voix off. Un traitement pantouflard, routinier, qui met de côté tous les enjeux narratifs posés au début de l’épisode pilote. Manque d’ambition.
Pas attachant (son côté archi sûr de lui agace), Westen est flanqué de deux acolytes : Fiona Glenanne, une ex-membre de l’IRA (Gabrielle Anwar dans un rôle de potiche athlétique) et Sam Axe, ancien soldat mal rasé et porté sur l’alcool, interprété par un Bruce « Ash » Campbell qui cachetonne au soleil. La série, qui fonctionne déjà sur un ton très léger, se teinte carrément de sitcom à travers deux autres personnages récurrents : la mère (horripilante) et le frère de Michael. C’est seulement au détour des trois derniers épisodes, beaucoup plus nerveux que la moyenne, que l’on entrevoit ce qu’aurait pu être la série avec une approche plus âpre. Frustrant.

Autre défaut majeur de Burn notice, un côté sensiblement « à la mode », et parfois même quelque peu racoleur. D’emblée, la série surfe clairement sur l’engouement renouvelé pour les histoires d’espions, sortant pile poil entre les deux nouveaux James Bond (Casino royale et Quantum of solace) et la même année que les troisièmes aventures de Jason Bourne (La vengeance dans la peau). Comme de par hasard, le show prend aussi ses quartiers à Miami, ville télévisuelle en vogue en raison d’un certain Dexter Morgan. Dexter … une série à laquelle Burn notice emprunte même (brièvement) deux acteurs : David Zayas et Mark Pellegrino. Toujours dans le même ordre d’idées, mais sur un plan purement formel, on regrettera des effets de montage poseurs et des plans à répétition (inserts absolument injustifiés) sur les parties les plus charnues de demoiselles en bikini. La série met donc le paquet pour conquérir la plus large audience possible …

Verdict :

A l’arrivée, si Burn notice divertit, c’est un divertissement qui laisse un goût chimique, artificiel. Mainstream et fade.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Un rendu vidéo de bonne facture. Inutile de s’offusquer de la présence d’un grain prononcé et d’un contraste atténué, il s’agit là de choix artistiques des créateurs de la série. On découvre donc la chose avec une restitution fidèle du matériau et sans le moindre parasite compressif. Du bon.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Un 5.1 très efficace. Parfaitement propre et très dynamique, les deux pistes offrent un confort d’écoute indéniable. On ne saurait que trop conseiller d’opter pour la version originale, mieux équilibrée et permettant surtout d’échapper à des doublages français pas forcément très heureux.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
111 min
Boitier
Coffret

- Les coulisses des tournages commentées par les acteurs (88 minutes) : Précisons que les principaux comédiens (Jeffrey Donovan, Gabrielle Anwar, Bruce Campbell, Sharon Gless) sont accompagnés du créateur de la série (Matt Nix). Enjoué, tout ce beau monde commente rien moins que 51 scènes (soit l’intégralité des « moments forts » de cette saison 1) dans un bonus parfois intéressant, mais souvent peu passionnant.

- Featurettes sur Les personnages (1 minute), Les femmes dans Burn notice (2 minutes) et L’action (3 minutes) : Du matériel promotionnel sans intérêt.

- Bêtisier (3 minutes) : A réserver aux amateurs.

- Les auditions (10 minutes) : Supplément intéressant qui nous montre Jeffrey Donovan et Gabrielle Anwar sur le banc d’essai.

- Clip vidéo (3 minutes) : Clip musical.

- Bande annonce (1 minute).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage