Lorsque Micthie arrive à Camp Rock, il y a moins de professeurs et moins d’élèves. C’est bien a cause d’un nouveau camp qui vient d’ouvrir de l’autre côté du lac. Nate va tomber amoureux de la fille du propriétaire.
Alors là, attention, et peut-être même deux fois attention, le retour des Jonas Brothers dans une suite d’un téléfilm qui n’avait déjà rien de bien exceptionnel, ça se visionne avec beaucoup de précautions et encore plus d’inquiétudes qu’à la normal. Et le constat est sans appel dès les premières minutes : Rien n’a changé (ou presque dans l’univers impitoyable de Disney). Les jeunes ont toujours le sourire, ils chantent « super bien », dansent pareil, Demi Lovato ressemble de plus en plus à rien avec ce sourire énorme qui nous faire craindre une rupture des muscles faciaux et des Jonas Brothers, ben heuuu… Jonas Brothers. Et puis d’un coup c’est le choc !
La blonde n’est pas méchante, juste avide de reconnaissance, les Jonas Brothers se font un peu plus discrets et l’histoire, sans être révolutionnaire (Faut pas éxagérer, on est chez Disney tout de même !) tient la route. Ca fait un peu bizarre de dire du bien de ce programme (surtout que je m’étais préparé à en dire du mal), mais il faut bien le reconnaitre, l’ensemble ne manque pas de charme. Les musiques sont toujours aussi bien travaillées pour en mettre plein les oreilles des jeunes filles, les comédiens savent toujours autant communiquer une espèce de fraîcheur, un peu gluante, il est vrai, mais innofensive, et il n’est donc pas surprenant de voir les parents s’installer près de leurs enfants pour partager un moment convivial devant ce programme.
Car il faut bien le reconnaitre « Camp Rock 2 », a su évoluer dans le bon sens en s’écartant très légèrement des shémas précédents de productions Disney, avec le surjeu habituel et tout ce qui va avec. Ici, mis à part Demi Lovato, que l’on a envie de claquer dès les premières secondes, les comédiens marquent le pas du jeu en évitant de sombrer dans les excès d’Ashley Tisdale (High School Musical) par exemple. Même les trois frères se retiennent d’en faire de trop, particulièrement Paul Kevin Jonas, le maladroit de service, parvient à modérer ses élans et à ne pas être trop irritant. La bonne surprise venant du jeune Nick Jonas qui tire parfaitement son épingle du jeu et parvient à nous séduire.
Le jeune homme fait dans le retrait pour ne pas fausser ses efforts et cela paye dès les premiers essais. Sans parler, non plus de concours pour les Oscars, le jeune homme s’en tire bien et il était bon de le dire. Le couple qu’il forme avec la jeune Alyson Stoner ne manque pas de charme, et parfois sonne juste.
Côté scénario, n’en demandons pas trop, non plus. Le schéma reste résolument le même, on fait dans l’excès de zèle avec deux écoles de type « Scout Toujours », mais dont les feu de camps ressemblent plus à un concert de Britney Spears, qu’à un rendez vous avec le moniteur et sa guitare en chantant du Hugues Auffray. La trame est aussi linéaire qu’un encéphalogramme de brique rouge. On ne décolle pas, mais le basique continue de fonctionner, nous ne sommes donc pas prets de voir une certaine originalité dans ce type de programme, alors autant prendre son mal en patience, et apprécier la chose à son niveau.
En conclusion, « Camp Rock 2 » atteint son but et parvient même à surprendre, en mettant parents et enfants d’accord devant un écran de télévision. Les Jonas Brothers n’en font pas trop, on regrettera seulement une Demi Lovato plus « tête à claques » que jamais.