Fatal

Genre
Pays
France (2010)
Date de sortie
mardi 23 novembre 2010
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Ilan Goldman
Scénaristes
Michael Youn, Dominique Gauriaud, et Jurij Prette
Compositeur
Freaks X, Cell Ent. & JPH
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
2

Fatal Bazooka est un rappeur originaire de Savoie. Sa musique le propulse au plus haut des charts français et lui permet de mettre sa démesure en avant. Mais lorsqu'un artiste électro du nom de Chris Prolls, vient lui voler sa première place, rien ne va plus.

Pour voir la bande annonce : 

http://www.wat.tv/video/bande-annonce-fatal-en-dvd-371yv_2in99_.html

Le premier reflexe que l’on peut  avoir avec ce film de Michael Youn
, c’est de partir en courant, tant le sujet qu’il propose ne prête pas du tout à la sympathie, bien loin de là. «Fatal Bazooka» reste le rappeur créé par l’humoriste avec ses chansons aux textes drôles et aux mélodies accrocheuses, et sa venu au cinéma n’est pas forcément sans créer des inquiétudes autant que des interrogations sur l’utilité de ce film, sachant que l’on garde en mémoire l’inutilité totale des «Onze Commandements» par exemple.

Cette fois-ci, Michael Youn prend la direction de l’entreprise, en a écrit le scénario et en assume toutes les conséquences. Et grand bien lui en a prit, puisque le réalisateur a l’intelligence (Il le dit d’ailleurs dans le making of) de se dire : Les gags c’est bien, mais encore faut il avoir une histoire, un brin cohérente. Et Youn s’amuse effectivement avec des blagues à différents degrés, des plans volontairement prétentieux pour mieux rendre à son personnage tout l’orgueil de ce dernier, mais il luidonne  surtout un passé, un présent et un avenir. Toujours a vouloir écorner le star système quelque soit son courant, Michael Youn en profite pour donner une vision acide du milieu du show-business et ne peut s’empêcher de parodier l’ensemble de la programmation musicale actuelle, y compris les intouchables que sont «Les enfoirés».

Et tout l’intérêt de «Fatal Bazooka» vient de là, car, même si l’on ne partage pas toujours l’humour de son réalisateur, on ne peut s’empêcher de noter les bonnes idées telles que cette histoire de rédemption et peut-être un brin de moral au final contre les programmations kleenex des maisons de disque et des télés. «Fatal Bazooka» tente parfois maladroitement de distiller une notion de fidélité aux auditeurs, aux adolescents qui se précipitent sur les chansons de Bazooka. Michael Youn s’avère finalement au fil de son film, un être plus sensible qu’il n’y parait et donne à son personnage une humanité qui lui manquait dans sa musique.

Bien évidemment le réalisateur se repose sur une distribution particulièrement efficace, entre Vincent Desagnat (Le déménagement) et Fabrice Eboué (Le fond du trou) en manager décalé, Michael Youn sait utiliser ses amitiés pour donner vie à son personnage. «Fatal Bazooka» est un film collégial qu’il faut voir ne serait ce que pour les compositions de ses acteurs, y compris Jérôme Le Banner (Champion de Kickboxing) qui s’amuse comme un petit fou à jouer les coachs sportifs un brin ambigu, on pourrait presque y voir du Bigard. Mais la force de la distribution réside aussi dans la dualité entre Michael Youn et Stéphane Rousseau (Les invasions barbares) qui s’amusent réellement et entrainent le public dans leur délire avec une facilité réellement désarmante.

En conclusion, «Fatal Bazooka» est une véritable surprise, particulièrement lorsqu’une montagne d’aprioris nous submerge. Le film fait rire beaucoup, l’histoire reflète une certaine sensibilité et l’on sort avec une certaine sensation coupable, d’avoir pris du plaisir à regarder ce film qui donne un peu mal à la tête au début.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une image soignée vient donner au film un éclat bienvenu. Les contrastes mettent en valeur la qualité des effets spéciaux et donnent suffisamment de relief. Les couleurs sont parfaitement bien pesées pour jouer sur les nuances souhaités par la réalisateur. Le spectacle bénéficie d’un beau transfert.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1

Une bande son 5.1, forcément efficace qui se met totalement au service de ce film. Les basses sont particulièrement mises à contributions, et la dynamique se fait immédiatement entendre dès que les besoins s’en font sentir. La spatialisation est en phase totale avec le film.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Amaray

Tout d‘abord un making of intéressant qui montre les doutes du réalisateur novice, mais aussi ses certitudes, qui le font assumer ses choix. .Puis les commentaires audio de Michael Youn qui revient avec malices sur les choix artistiques et les directions à prendre pour son film. Sur le deuxième disque, on retrouve des scènes coupées commentées par le réalisateur, qui assume totalement certaines de ces scènes coupées à la demande du public ou de son producteur. Puis l’intégral des clips, y compris le dernier tube de l’artiste. Suivent les pistes audio isolées en format numérique pour pouvoir écouter la bande originale dans ses écouteurs. Une édition particulièrement complète qui ravira les amateurs et prouve le respect de l'auteur pour son public.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage