Kurt and Courtney

Genre
Pays
Grande Bretagne (2011)
Date de sortie
mercredi 14 septembre 2011
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Nick Broomfield et Michele D'Acosta
Scénaristes
Nick Broomfield
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1
Le 8 Avril 1994, Kurt Cobain est découvert mort à son domicile de Seattle. Sa disparition choque toute une génération. Les circonstances de son décès sont troubles, mais ses problèmes de drogues et son état dépressif, indiquent qu’il s’agit probablement d’un suicide. Trois ans plus tard, Nick Broomfield, fasciné par les personnalités de Kurt et de Courtney Love, ex-strip teaseuse, ex-mannequin devenue Rock Star, décide de réaliser un film sur leur histoire. Grâce à de nombreux témoignages, la théorie du complot refait surface.

Peut-on faire un film avec rien ? La réponse avait déjà été donnée plusieurs fois notamment sur des reportages autour des Beatles ou de Madonna qui nous vendaient un reportage révolutionnaire, avec des scoops, des informations incroyablement nouvelles et tout, et tout…C’est le cas de Kurt & Courtney que l’on nous vend comme un reportage sur le couple grunge le plus célèbre. Mais comme d’habitude dès le départ on comprend bien vite que l’on rentre dans ce type de programme, vendu avec de grands slogans racoleurs, mais qui ne parviendra jamais au bout de son entreprise.

Déjà, on commence par l’évident, Nick Broomfield n’a obtenu aucune autorisation pour faire son film, il s’est heurté d’office au refus des principaux intéressés, à commencer par Courtney Love et sa batterie d’avocats qui ont semblent-ils refusé de donner leur accord pour que ce reportage ait lieu. On ne sait pas pourquoi, et à la rigueur on s’en fiche, puisque, ce qui nous intéressait au départ c’était l’histoire de Kurt Cobain, les dérives qui l’ont amené doucement mais directement au suicide. Car le cas du chanteur de « Nirvana » est intéressant en ce sens qu’il était devenu en peu de temps l’icône d’un mouvement désabusé, issu du punk rock, avec tout ce qu’il y avait de sombre, de lugubre et de blessures.

Faute d’autorisation, le reportage commence par une visites des lieux avec des témoignages peu crédibles tant ils sont décalés (Particulièrement la tante de Cobain), puis on s’attend à entendre un inédit et finalement non, rien, le journaliste nous dit d’une voix laconique : « Je n’ai pas eu l’autorisation de vous faire écouter ce morceaux », et cette phrase ne cesse de revenir sans cesse tout au long du film, qui se déroule donc sans aucun extrait de l’œuvre du groupe. Ensuite les témoins, qui dérivent tous lentement, vers une sorte de témoignages à charge envers la leader du groupe « Hole » et ex-fiancée de Cobain. N’hésitant pas à faire dans le pathétique, comme en interviewant le père biologique de Courtney Love, qui n’hésite pas à dire des horreurs sur sa fille en toute tranquillité.

On n’aura pas besoin de s’étaler beaucoup dans les lignes, mais ce film aurait pu être intéressant s’il ne manquait pas en définitive de crédibilité et s’il n’y avait pas un arrière goût d’amertume de la part du réalisateur lui-même, qui n’a pas du tout apprécié les blocages de la part de la chanteuse et de son staff, et qui profite du peu de moyens mis à sa disposition pour pouvoir se venger d’un tel affront, et les allégations émises durant le reportage plongent rapidement dans le gratuit, le glauque et l’on regrette très rapidement de se retrouver face à un tel désastre.

En conclusion, il y a vingt ans un album de rock « Nevermind » explosait les sharts et faisait naitre une star incontrôlable qui devint très rapidement l’icône d’une génération Rock désenchantée et meurtrie. Ce documentaire est vendu comme enquête sérieuse et passionnante, il n’en n’est strictement rien, bien au contraire : Inutile et malsain.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
L’image ne brille pas par une qualité exceptionnelle, mais aux vues du contenu de ce reportage, on s’en fiche un peu. Un grain très présent sur les images d’archives, un piqué assez léger sur les prises de vues du journaliste et pour finir des contrastes assez peu marqués qui n’offrent donc que très peu de profondeur à l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Une piste 2.0 finalement cohérente avec le reportage, puisque la bande sonore est assez pauvre et peu intéressante. Les voix off de commentaires audios sont très en avant, les doublages un peu plus en retrait, et le reste est à oublier, puisque l’on ne retrouve aucun morceaux du groupe.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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