L'occupation intime

Genre
Pays
France (2011)
Date de sortie
mercredi 5 octobre 2011
Durée
80 Min
Producteurs
Louis Vaudeville
Scénaristes
Patrick Buisson et Daniel Costelle
Compositeur
Léon Rousseault
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
80 min
Nb Dvd
1
Juin 1940, l’occupation Allemande commence. Comment les français vont-ils la supporter ? Vont-ils se résigner, s’accommoder, en profiter, ou se révolter ? Comment vont-ils vivre, dans l’intimité ces quatre années ? « L’occupation Intime » est un documentaire qui plonge au cœur de cette vie qui s’organise, autour des privations, de la faim, et de la montée crescendo de l’antisémitisme de base. Une vie qui continue coûte que coûte, qui fait user de tous les stratagème pour garder une dignité.

Mais l’occupation c’est le quotidien des allemands qui s’installent dans un Paris qui semble retrouver une paix, celui des jeunes filles qui évitent les regards de ces soldats en quête de bonne chair et de relations éphémères, parfois durables. Chacun doit faire avec les conditions drastiques imposées par les Allemands. Il y a ceux qui résistent, ceux qui font avec, sans toutefois se fourvoyer à sympathiser avec l’ennemi, et puis il y a ceux qui décident de profiter de la situation pour s’enrichir ou pour protéger ses intérêts.

A première vue, le doucmentaire d'Isabelle Clarke et de Daniel Costelle a l’intelligence de montrer la guerre vue de deux manières différentes, d’abord celle des français, qui ne savaient pas particulièrement comment se positionner entre les appels à la résistance d’un général à Londres, et la rédition presque volontaire d’un maréchal qui ne semblait plus savoir comment se battre. Les français que l’on a tellement jugé depuis, pour des prises de positions soit disant honteuses en oubliant un peu trop facilement leurs quotidiens. Une période ou chaque détails peut-être un signe de résistance, comme celui de ne jamais croiser le regard des allemands en pleine opération de séduction pour rassurer les populations térrorisées. Et le deuxième point de vue, celui de ces occupants qui filment leur victoire, et un quotidien qu’ils dégustent comme un paradis que l’on découvre.

En s’appuyant sur des témoignages, le documentaire tend à montrer les dessous d’une occupation que l’on avait l’habitude de voir d’un côté politique ou victime, mais jamais d’un point de vue si radicalement différent. Sobre mais parfois trop général, le reportage utilise les vidéos privées de ces allemands conquérants et vainqueurs et tente d’expliquer ce qu’était la vie de la France sous l’occupation. Et même si les qualités narratives sont indéniables, on ne peut refreiner un sentiment de frustration notamment autour de ces amours nées d’une rencontre imprévue entre une adolescente légère et innocente et un soldat prisonnier d’une doctrine et solitaire dans son contingent. Des instants trop rares d’intenses émotions qui témoignent de cette etrange dualité imposée dans une époque tourmentée.

Seul point réellement négatif de l’ensemble : La narration d’Alain Delon qui semble proche de se jeter dans le vide tant la tonalité monocorde s’impose dans les canaux autant que celle de sa fille Anoushka qui semble avoir été imposé, pour remplacer la voix des personnes témoignant. On comprend l’idée de départ qui vise à resituer le témoignage dans l’époque, mais on préfère finalement entendre la voix des personnes jusqu’au bout plutôt que reprise par la comédienne qui finit par exaspérer le spectateur.

En conclusion « L’Occupation intime » est un documentaire qui permet de voir cette période trouble de notre histoire, mais sous un œil nouveau, et notamment celui de l’occupant qui avait filmé ces instants inédits de la vie française occupée. Seule regret, le reportage ne va pas assez loin dans les rapports ambigus qui pouvaient naitre de cette situation occupant/occupé.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Les images d’époques sont incroyablement restaurées. Colorisées pour les rendre plus impactantes, elle brille par leur qualité. Les taches du temps ont été réduites au maximum, pour redonner une nouvelles jeunesse, à ces archives vielles de plus de 60 années pour certaines. Les contrastes quand à eux varient également au rythme des archives. On ne peux, malgré tout, que parler de grande réussite et de qualité de restauration incroyable.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
La piste Stéréo, reste brillante,  incroyable de précision, tant dans les bruitages que dans la spatialisation de l‘ensemble. Le documentaire est brillante à tous les niveaux, et le son en est certainement la meilleure preuve. La voix des delons se fait imposante, malgré la narration monocorde du comédien. Certains effets d'ambiances ont été rajoutés et donnent une texture résolument bienvenue à l'ensemble

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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