Werewolf, la nuit du loup-garou

Titre Original
Werewolf the beast among us
Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
mardi 4 décembre 2012
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
Mike Elliott et Bogdan Moncea
Scénaristes
Michael Tabb, Catherine Cyran et louis Morneau
Compositeur
Michael Wandmacher
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1

Un soir de pleine lune, dans un petit village, une monstrueuse créature terrorise les habitants qui se transforment également à son contact. Dès lors un groupe de chasseurs, dont Daniel, un apprenti médecin qui est aussi le seul à avoir échappé à la bête, se forme pour mettre fin aux actions de la bête.

Bon n’y allons pas par quatre chemins, ce film n’a strictement aucun intérêt.  Ni pour les amateurs de films fantastiques ayant pour sujets les loups garous, ni pour les néophytes qui voudraient passer une soirée à frissonner, pour cela il suffit de se procurer le dernier Patrick Bruel, l’effet sera plus radical. Car ici tout y est trop ou pas assez. Pas assez de bête par exemple, puisque celle-ci apparait au début et vers la fin, tout le reste du temps on assiste à une succession de scènes plus pénibles les unes que les autres sans grand intérêt, à l’exemple de celle dans l’hôpital de fortune, où le médecin explose d’une balle dans la tête les victimes potentielles de la bête qui peuvent donc suivant la trame se transformer en animal féroce.

Tout cela se fait au rythme d’une mise en scène poussive, où les plans sont particulièrement basiques, où les mécanismes utilisés d’habitude pour faire monter le suspense et ensuite faire sursauter le spectateur sont maladroitement utilisés, pour ensuite être surlignés par des effets spéciaux dignes du moyen âge, ce qui ne vient pas aider à apprécier le film. Et le constat est alarmant dès la scène d’ouverture, avec une bête qui surgit comme dans n’importe quelle série Z, sans aucune préparation, limite avec une pancarte qui annoncerait : « Hoho, je suis la bête dans exactement 2 secondes je vais apparaitre à l’écran et faire peur ».

Avec tout cela nous ne sommes donc pas surpris que la distribution soit aussi crédible que Christophe Lambert dans le rôle de Vercingétorix. Les acteurs en font des tonnes, ou n’en font pas du tout, si bien que l’on baille plus que l’on en tremble dans ce film. A commencer par le jeune Guy Wilson (Wolfman Reboot) qui tente tout ce qu’il peut pour avoir l’air intéressé par le scénario ou par l’ensemble, mais qui a bien du mal à trouver ses marques. Le reste de la distribution ne brille pas non plus par une nuance très prononcée, bien loin de là.

En conclusion, « Werewolf  la nuit du loup-garou » est un film totalement inutile, où les invraisemblances sont légions, le manque de rythme évident, et l’amateurisme des effets spéciaux navrant. Difficile de se passionner pour un film aussi insipide, à la distribution totalement absente.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Du côté de l’image en revanche, pas grand-chose de négatif à dire. Les couleurs sont parfaitement retranscrites et les contrastes permettent à l’ensemble de bénéficier d’une belle profondeur de champs. Par contre la qualité de l’image met aussi en lumière la pauvreté des effets spéciaux, qui semblent avoir été conçus dans le sous-sol d’une maison familiale.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

La piste 5.1 fait son effet, même si on peut regretter un décalage très prononcé entre les dialogues et les effets sonores. Pour le reste, les grognements de la bête sont très en façade et la répartition reste correcte dans l’ensemble.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray

Côté Bonus les commentaires audio de Louis Morneau qui reste toujours très sûr de ses choix, même si nous ne les partageons pas. Ensuite les inévitables scènes coupées, et bien évidemment le making of ultra promotionnel décomposé en 3 séquences : La fabrication du monstre, La transformation de l’homme à la bête, et pour finir l’héritage du monstre. Tout cela reste tout de même dans la logique du film.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage