Le chasseur

Titre Original
The hunter
Genre
Pays
Australie (2012)
Date de sortie
mardi 8 janvier 2013
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Vincent Sheehan
Scénaristes
Alice Addison
Compositeur
Andrew Lancaster, Michael Lira, Matteo Zingales
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1

Martin, un mercenaire européen à la solde d'une société de biotechnologie anonyme est envoyé en Tasmanie pour capturer le dernier spécimen de tigre de Tasmanie. Cette mission remettra en cause son travail et sa morale.

 

Dans la section « Direct Dvd », on ne trouve pas de manière systématique des films mauvais ou ratés, (encore que….), on trouve aussi des films qui finalement n’offrent finalement pas toutes les garanties d’un retour sur investissement pour les distributeurs et producteurs. Il semble que « Le chasseur » rentre dans cette catégorie, car après le visionnage, ce film ne laisse pas forcément un goût de ratage complet. On peut évidemment lui trouver des maladresses dans sa construction, un recours un peu systématique aux plans de remplissage avec des images d’animaux australiens de tous genres, ou encore de grands plans contemplatifs des montagnes tasmaniennes et ainsi de suite…On pourra aussi regretter une image un archaïques des contrées de ce grand pays, un peu comme dans les films américains se passant dans des états perdus, de type « Délivrance ».

 

Mais au final, « Le chasseur » est effectivement un film bourré de référence, on peut y voir des rappels du film de John Boorman, mais aussi de « Into the wild » de Sean Penn et bien d’autres encore. Le réalisateur, peu connu par chez nous, mais qui commence à voir son Cv se remplir de films et de séries de plus ou moins bonne qualité, nous livre une œuvre simple, où chacun des éléments naturels de son décor de montagne vient participer à l’intrigue. On peut d’ailleurs facilement imaginer qu’il ait voulu combler certaines incohérences de son scénario, par une mise en lumière d’un paysage que l’on ne voit finalement que très peu au cinéma, les réalisateurs lui préférant la Nouvelle-Zélande.

 

Si bien que le film passe d’un seul coup, après une ouverture très High-Tech avec une histoire d’A.D.N. du tigre de Tasmanie, créature légendaire, considérée comme disparue, mais dont on n’aperçoit régulièrement un spécimen et qui du coup entretient des légendes en tout genre, à une chasse minutieuse de la dite bête. Pour corser le tout, le scénario inflige une intrigue de type Espionnage Industriel et le tour est joué. Mais l’intelligence du réalisateur est de n’avoir justement pas fait un simple film d’action comme on pouvait s’y attendre, mais plutôt, un film initiatique, dans lequel un homme sans attache voit ses convictions bouleversées par cette mission qui parait plus complexe qu’elle ne semblait. Rien de révolutionnant dans tout cela, mais le résultat reste honorable.

 

Et notamment grâce à la composition impeccable, sans superflus de Willem Defoe (Spider-man) qui sait se montrer tout en retenue. L’acteur donne à son personnage une touche de mystère qui lui donne toute sa crédibilité et tout son volume. Seule ombre au tableau le personnage Jack Mindy, interprété par un Sam Neill (Jurassic park) totalement absent, dans un personnage inutile.

 

En conclusion, l’étiquette « Direct-to-dvd » dessert ce film, qui au final se révèle plus réussit qu’il n’y parait. « Le chasseur » aurait pu être un film d’action médiocre, il en ressort au contraire une œuvre un peu plus subtile, ponctuée de maladresse mais qui n’empêche pas le spectateur de visionner un bon divertissement.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

La  réalisation joue sur les lumières, sur les ambiances, avec des grandes scènes de paysages de montagnes sous la neige ou dans les forêts. L’image souligne parfaitement le travail soigné des décors avec des couleurs plutôt bien tenues et des contrastes qui savent marquer le volume de l’ensemble.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste Dolby Digitale 5.1 se démarque par un travail évident sur le  dynamisme. La répartition est très homogène et brille par sa qualité, notamment lors des scènes contemplatives où les sons ont une importance capitale : Le craquement des herbes, les pas des animaux dans la neige ou encore les coups de feu, qui sont les éléments clés du film. Pour le reste la spatialisation reste assez correcte et les dialogues sont assez bien équilibrés.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
32 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné

Un making of assez bien pensé qui revient en huit chapitres sur les dessous du film. On comprend vite que le film était destiné à un parcours plus glorieux que le « direct-to-dvd »

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage