Les divins secrets

Public concerné
Un film tout public dans la forme mais qui intéressera surtout les adultes. Une paire de scènes impressionnantes est à signaler (les drames de l'alcool).


Résumé
Sidda Lee Walker (Sandra Bullock) est scénariste à New York. Une interview qu'elle accorde à un journal met définitivement le feu aux poudres entre Sidda et sa mère Vivi (Ellen Burstyn). Il faut dire qu'entre Vivi et Sidda la vie n'a pas toujours été facile. Vivi n'a pas eu la vie qu'elle espérait et a sombré dans l'alcoolisme durant l'adolescence de Sidda.
Le groupe des Ya-Ya, trois foldingues ayant fondé une communauté secrète avec Vivi montent à New York et enlèvent Sidda pour raconter tout ce qu'elle ne sait pas encore sur sa mère et ainsi faire la paix avec cette dernière.


Critique subjective
Mettant en scène la rancoeur d'une fille vis à vis de sa mère ; les divins secrets abordent un sujet difficile. Heureusement, la mise en scène et la scénarisation du roman de Rebecca Wells par Callie Khouri (scénariste de Thelma et Louise) sont entièrement réussies. Sidda alterne bons et mauvais souvenirs ne sachant plus si elle doit continuer à haïr sa mère, ou à la pardonner. Pour ne pas faire fuir le public, les scènes d'alcoolisme, violence et de dépression sont réduites au minimum. Les faits sont plus souvent mentionnés que montrés.
Un scénario très riche et une histoire se déroulant sur 40 ans. Chaque personnage apparaît lors des 3 âges de la vie (jeunesse, adulte, vieillesse) à travers de très nombreux flash black. Le lieu de l'action se déroule dans le cadre verdoyant de la Louisiane où Callie Khouri met en scène dans un milieu bourgeois de grandes réceptions, et des petits souvenirs d'enfants.
Un film tout en douceur sur fond d'images léchées servi par de grandes actrices et des seconds rôles tout aussi intéressants : groupe des 4 ya-ya ou le père et le mari de Sidda, deux personnages qui restent en retrait tout en étant présent pour les coups de blues.
Une image très colorée associée à une bande son (T Bone Burnett et Dave Mansfield) de toute beauté vous feront passer 2 heures sans ennui.


Verdict
Sans être le chef d'oeuvre absolu de l'année, ce film tout en douceur vous fera passer une agréable soirée.

Un master parfait avec une définition optimale compressée avec soin par la Warner. C’est du grand art (et on en prend l’habitude).

Doublage


Un doublage de grande qualité, la version française respecte complètement la version originale.


Pistes


Les deux pistes sont de niveau équivalent. Bien entendu le film ne prête pas aux grandes démonstrations sonores mais le baptême de l'air en coucou vous rappelle que le dolby digital non seulement permet d'avoir des dialogues clairs en toutes circonstances mais peut aussi vous fâcher avec vos voisins !

Habillage et Navigation


Un habillage haut en couleur à l'image du film. Les menus sont animés, sonores et tous en 16/9.


Bonus


Le plus intéressant et le plus original est sûrement l'album des petites Ya-Ya présentant les différents personnages en naviguant dans les différentes photos. Parfaitement réalisée, la navigation est plaisante.
Le making of est, comme trop souvent, sans aucun intérêt. Heureusement le supplice ne dure que 10 minutes.
Les 2 commentaires audio sont à réserver aux anglophones car non sous titrés.
15 minutes de scènes coupées intéressantes malheureusement sans introduction. Les scènes sont mises bout à bout sans chapitrage. Certaines scènes sont inutiles, d'autres par contre introduisent un personnage qui a été " zappé " du montage final : le frère de Sidda.
A noter également la bande annonce originale et un clip vidéo de d'Alison Krauss, une très jolie chanson représentant exactement l'esprit du film.


Verdict bonus


Un DVD bien fourni en suppléments et possédant une magnifique interface de navigation.