Paranormal activity 4

Titre Original
Paranormal activity 4
Genre
Pays
Etats-Unis (2012)
Date de sortie
mercredi 6 mars 2013
Durée
93 Min
Producteurs
Oren Peli, Jason Blum
Scénaristes
Christopher Landon
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Hébergeant temporairement le petit garçon d’une voisine, une famille va assister à des phénomènes étranges.

Critique subjective :

Et de quatre ! En 2012, soit seulement trois ans après ses débuts officiels, la franchise Paranormal activity s’offre déjà un quatrième chapitre. Derrière la caméra, on retrouve Henry Joost et Ariel Schulman, le duo qui avait déjà mis en boîte le volet précédent.

La saga Paranormal activity, c’est d’abord un filon juteux. Tout commence en 2009 avec ce qui apparaît comme un rêve de producteurs : renouveler le jackpot monstrueux du Projet Blair Witch. Ce sera chose faite avec le premier-long métrage d’Oren Peli. Tourné en 7 jours pour un budget de 15 000 dollars, Paranormal activity va engranger près de 200 millions dans le monde. Une montagne de billets verts qui doit beaucoup au plan marketing savamment orchestré par les commerciaux de Paramount (première sortie limitée, buzz sur les réseaux sociaux, caution morale de Steven Spielberg). Une poule aux œufs d’or, la machine à pognon est donc lancée. Il s’agira ensuite de presser l’affaire comme un citron. Viendront ainsi Paranormal activity 2 (la séquelle), Paranormal activity 2 : Tokyo Night (la variante nippone), Paranormal activity 3 (le prequel) et Paranormal activity 4 (la nouvelle suite). S’il rapporte moins que jadis (« seulement » 140 millions) pour une mise de départ pourtant plus élevée (5 millions), ce quatrième volet restera un bon placement. La preuve : un cinquième opus est déjà programmé pour fin 2013, le public de la franchise étant visiblement prêt à remettre la main à la poche.

Paranormal activity, c’est aussi un phénomène nuisible pour le genre dans lequel il s’inscrit, une cellule cancéreuse. Fantastique pour les nuls, horreur mainstream, la saga a entamé un véritable travail de sape et contribué au nivellement par le bas du cinéma d’épouvante. Injustice absolue, elle bénéficie en outre d’une exposition très large là où d’excellents films d’épouvante se retrouvent condamnés à une sortie DTV. Pire encore, ce sont aussi parfois les spectateurs de la franchise qui causent du tort au genre. En France, si Paranormal activity 4 a défrayé la chronique, ce n’est pas pour ses qualités cinématographiques mais en raison du côté turbulent de sa fanbase. Rappel des faits. Novembre 2012, région parisienne. C’est le drame, l’apocalypse. Plusieurs séances du film sont perturbées, certaines salles sont même évacuées par les forces de l’ordre. Navrant sur l’écran, le spectacle l’est encore plus à l’intérieur des multiplexes : caissiers insultés, comptoirs de confiseries pillés, salles transformées en dépotoirs, sièges souillés par de l’urine. Du pain béni pour les médias, qui en profitent pour ressortir le vieux cliché nauséabond voulant que l’amateur de cinéma horrifique soit forcément un individu dangereux. Mais qui furent donc les abominables auteurs de ces méfaits ? Simplement de (très) jeunes adolescents accros à la saga et lobotomisés par les réseaux sociaux. Merci les gars. A noter que l’affaire n’en restera malheureusement pas là et qu’un autre film (Sinister) en fera les frais, se voyant déprogrammé d’une quarantaine de salles suite aux évènements précités.

Et le film dans tout ça ? Un grand moment de rien que l’on pourrait qualifier d’anti-cinématographique. Visionner Paranormal activity 4, c’est comme céder à la demande insistante d’un oncle ou d’une tante qui vous inflige volontiers d’interminables vidéos familiales. De grandes tranches de quotidien d’une platitude affligeante. Ici, on relève l’affaire à coups de portes qui claquent, d’objets qui tombent et de silhouettes fugitives. Quelques jump scares, voilà les plus grands moments du métrage. Autant dire que le septième art n’en ressort pas grandi. Pour finir, on relèvera que les personnages principaux (une adolescente et son boyfriend) font corps avec le cœur de cible du film, incarnant à l’écran une triste génération qui a besoin de relater toute sa vie en images pour avoir l’impression d’exister. Une dimension sociologique désolante.

Verdict :

Si c’est ça le nouveau visage de l’horreur, nous sommes mal barrés.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image qui frise la perfection. Le rendu est propre (si l’on fait abstraction des phénomènes de grain numérique inhérents au format utilisé), précis (joli piqué) et affiche une colorimétrie quasi-irréprochable. On découvre le métrage dans d’excellentes conditions visuelles. A noter que le DVD offre le choix entre la version cinéma (1 heure, 23 minutes et 36 secondes) et une version longue inédite (1 heure, 32 minutes et 45 secondes). A vous de voir (ou pas …).


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Des pistes Dolby Digital 5.1 très efficaces. La restitution sonore est limpide, ample, bien répartie et énergique en diable. La dynamique s’avère redoutable lors des passages destinés à faire sursauter le spectateur. Rugissements de basses à prévoir. Les voisins apprécieront.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
28 min
Boitier
Amaray

Les dossiers retrouvés (28 minutes) : Des scènes coupées qui prolongent le supplice.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage