Le vol des cigognes

Genre
Pays
France (2013)
Date de sortie
mercredi 6 mars 2013
Durée
180 Min
Réalisateur
Producteurs
Thomas Anargyros et Edouard de Vesinne
Scénaristes
Jean-Christophe Grangé et Denis McGrath
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
180 min
Nb Dvd
2

Un ornithologue suisse est retrouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Jonathan, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique afin de découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente.


Au cours de son voyage parmi les tsiganes de Bulgarie, dans les kibboutz d'Israël et jusqu’aux confins de la jungle d’Afrique centrale, Jonathan est bientôt confronté aux souvenirs terrifiants de son propre passé – ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident. Sur le chemin de ces cigognes égarées et d’un trafic de diamants, Jonathan a rendez-vous avec sa destinée…

 

Depuis plusieurs années maintenant, Canal + s’est lancé dans la création et la diffusion de séries créées par elle et pour elle. Avec un soucis constant de proposer de nouvelles œuvres qualitatives, en prenant exemple de chaines américaines comme HBO par exemple. Pour cela la chaine, n’hésite pas à s’offrir les services de réalisateur reconnus. Et le résultat est à la hauteur de l’ambition, comme nous avions pu le constater avec l’excellente série « Braquo » d’Olivier Marchal. C’est maintenant au tour de Jan Kounen (Doberman) de se lancer dans l’aventure. Pour cela le réalisateur se trouve avec une matière brut redoutable d’efficacité : « Le vol des cigognes » de Jean Christophe Grangé (Les rivières pourpres). Une intrigue à multiples tiroirs où les fausses pistes se succèdent à un rythme effréné.

 

Le réalisateur y trouve matière à toutes ses folies artistiques. Comme il l’avait fait dans ses précédentes œuvres et notamment « Blueberry » avec Vincent Cassel, le réalisateur installe le spectateur dans son fauteuil avec une narration assez classiques, des plans soignés, et un visuel dès le départ reconnaissable à l’instar des nids de cigognes, lors de la scène d'ouverture. Puis, à mesure que l’intrigue se déroule, Jan Kounen impose son style, prend des chemins détournés et plonge subitement le spectateur dans une aventure autant visuelle que sensorielle, à mi-chemin entre le trauma du héros et le réalité du monde dans lequel il évolue.

 

Le style Kounen, peut surprendre, parfois même déclencher un phénomène de rejet, mais une chose est sure, il ne laisse pas indifférent. Inspiré du cinéma de Lynch, mais aussi dans certaines mesures du cinéma de la « nouvelle vague », on pense parfois à « Pierrot le fou » de Godard. « Le vol des cigognes » est de toute évidence une œuvre en deux partie d’une grande qualité qui démontre, si besoin en était, la volonté du réalisateur et de ses producteurs de donner une nouvelle vision de la série télévisée à la française. Jan Kounen parvient à donner vie à l’un des romans les plus complexes de l’auteur des « rivières pourpres ».

 

Pour cela il s’appuie sur l’interprétation impeccable et particulièrement inspiré de Harry Treadaway (The Last Son), qui se donne corps et âme dans ce rôle de personnage tourmenté par la mort de son mentor et par une intrigue qui le dépasse. Comme le fit Vincent Cassel dans « Blueberry », l’acteur fait une expérience cinématographique dans les mains du chaman Kounen et se révèle comme un acteur incontournable des prochaines années.

 

En conclusion « le vol des cigognes » est une série à multiples intrigues maitrisée de main de maitre par Jan Kounen qui parvient à ciseler sa minisérie pour en faire une expérience hors du commun pour le spectateur. Une réalisation qui ne laisse personne indifférente, une interprétation remarquable et « le vol des cigognes » devient d’un seul la coup la série à découvrir de toute urgence.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
L’univers de la série s’approche en bien des points de l’œuvre de Jan Kounen, comme « Blueberry » ou encore « 99 Francs », avec des couleurs très présentes et des moments hallucinatoires particulièrement bien maitrisés. Les contrastes permettent de mieux renforcer le trait des profondeurs de champs et certaines pigmentations ressortent avec beaucoup de précision.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1
La piste 5.1 se remarque par la mise en ambiance assez précise. Si la répartition est très en avant elle ne manque toutefois pas de précision, et entraine ainsi beaucoup mieux le spectateur dans les méandres de ces intrigues à tiroirs. La spatialisation est brillante et les dialogues sont particulièrement bien mis en valeur.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Coffret

Une plongée dans les hallucinations du héros commentée par Jan Kounen, Himself, qui ne fait en fait qu’une brève introduction, pour mettre l’accent sur le travail d’impro du comédien Harry Treadaway. Puis des scènes coupées commentées elles-aussi par le réalisateur qui revient en détail sur les raisons de la suppression de la scène, mais aussi sur les changements opérés.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Effets visuels et Hallucinations commentées