C’est en Roumanie que l’on
retrouve notre équipe chargée de tirer leur boss et amie Hetty Lange des mains
d’une famille de criminels sans pitié. Cette mission cache un double enjeu, professionnel et personnel et sera l’occasion
d’une révélation fracassante sur le passé du leader de l’équipe « G »
Cullen. Ce secret sera d’une importance capitale au moment de collaborer avec
les membres de l’Hawaï Five-o, afin d’éviter la propagation criminelle d’un virus
tombé entre de mauvaises mains.
Après le succès phénoménal de la série « Les Experts », les producteurs
avaient eu l’idée de la décliner en différentes versions parcourant différentes
villes des Etats-Unis (Manhattan, Las Vegas, Miami…). Il était donc logique
que cette idée fasse des petits, ce qui fut le cas avec l’autre série à succès
: « NCIS ». Une nouvelle version qui emmène le spectateur au cœur d’une
section plus High-tech et beaucoup plus musclée que sa grande sœur. Ici, la
série plonge un peu plus dans l’espionnage, avec tout ce qu’il faut de filature
de surveillance vidéo et de gadgets en tout genre. Une idée qui tend à
renouveler la série et à lui donner une impulsion plus « Film d’Action ».
Seulement il semble que les concepteurs de la série se soient un peu perdus
sur le chemin qui devait les mener tout logiquement à une suite réussit.
Car d’épisode en épisode, « NCIS: LOS ANGELES » peine à convaincre et
notamment par ce changement radical de ton, moins sérieux, moins énigmatique,
peut-être moins solide aussi que dans la série initiale. Car tout en voulant se
démarquer, ce dérivé tourne inlassablement autour de personnages plus
stéréotypé et plus caricaturé rendant finalement le tout un peu banal avec un arrière-goût
de déjà vue. Alors que l’on attendait de cette nouvelle série, une sorte de
dynamique nouvelle, on se retrouve avec une énième série policière aux héros
ténébreux.
Alors que la deuxième saison avait ouvert la porte d’une intrigue « fil
rouge » autour du passé de Cullen, de ses origines, la troisième saison s’y
engouffre totalement et s’y articule quasiment intégralement. Une bonne idée pour garder une énergie et une
ligne de conduite orchestrée dans la saison précédente, qui trouve ici une
bonne réponse. D’abord parce le premier épisode prend la suite directe de la deuxième
saison, ensuite parce que les personnages s’en trouvent plus facile à diriger et
permet de construire avec cette trame commune qui laissera la possibilité de suivre d’autres
intrigues sans pour autant lasser le spectateur.
Côté distribution, on ne change rien, Chris O’donnell (Batman et Robin) et
LL Cool J, font le boulot sans dévier d’un iota et répondent aux attentes des
fans, qui finalement, ne souhaitent rien d’autres. Les deux comédiens gardent
un jeu un peu poussif, mais c’est ce qui a fait le succès de la série, jusqu’ici.
Si cette nouvelle saison, tente une
approche plus nuancée que la seconde, notamment avec cette révélation qui va
permettre de rajouter une tension supplémentaire et d’ainsi tenir en haleine
tous les spectateurs, le ton reste résolument le même que lors des années
précédentes ; permettant ainsi aux fans de ne pas se sentir floués.
En conclusion, « NCIS : LOS ANGELES » ne fait pas dans le détail et
s’adresse certainement à un autre public que celui de la première série,
avec notamment des intrigues moins construite, plus basiques et un goût
réellement prononcé pour les scènes d’actions et les personnages bodybuildés
et ténébreux. Une troisième saison, qui s’engouffre dans la porte ouverte par
la précédente, donc, une approche plus souple des personnages pour mieux
attirer le public familial. Une bonne idée qui font de cette saison, certainement
la meilleure réussite des créateurs.
Une image
impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs
parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur. Les contrastes offrent
une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite qui permet de
relever le niveau.
Une piste 5.1
efficace, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la
présence un peu trop soutenue lors des scènes d‘action. La spatialisation est
impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement
dosées pour donner ce qu’il faut de relief à l’ensemble. Un bémol tout de même,
tout cela ne concerne que la VO, puisque dans les autres versions on ne doit se
contenter que d’une désastreuse bande stéréo.