NCIS : Los Angeles Saison 3

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
lundi 18 mars 2013
Durée
986 Min
Réalisateur
Producteurs
Shane Brennan
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Espagnol
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
986 min
Nb Dvd
6

C’est en Roumanie que l’on retrouve notre équipe chargée de tirer leur boss et amie Hetty Lange des mains d’une famille de criminels sans pitié. Cette mission cache un double enjeu, professionnel et personnel et sera l’occasion d’une révélation fracassante sur le passé du leader de l’équipe « G » Cullen. Ce secret sera d’une importance capitale au moment de collaborer avec les membres de l’Hawaï Five-o, afin d’éviter la propagation criminelle d’un virus tombé entre de mauvaises mains.

Après le succès phénoménal de la série « Les Experts », les producteurs avaient eu l’idée de la décliner en différentes versions parcourant différentes villes des Etats-Unis (Manhattan, Las Vegas, Miami…). Il était donc logique que cette idée fasse des petits, ce qui fut le cas avec l’autre série à succès : « NCIS ». Une nouvelle version qui emmène le spectateur au cœur d’une section plus High-tech et beaucoup plus musclée que sa grande sœur. Ici, la série plonge un peu plus dans l’espionnage, avec tout ce qu’il faut de filature de surveillance vidéo et de gadgets en tout genre. Une idée qui tend à renouveler la série et à lui donner une impulsion plus « Film d’Action ».

Seulement il semble que les concepteurs de la série se soient un peu perdus sur le chemin qui devait les mener tout logiquement à une suite réussit. Car d’épisode en épisode, « NCIS: LOS ANGELES » peine à convaincre et notamment par ce changement radical de ton, moins sérieux, moins énigmatique, peut-être moins solide aussi que dans la série initiale. Car tout en voulant se démarquer, ce dérivé tourne inlassablement autour de personnages plus stéréotypé et plus caricaturé rendant finalement le tout un peu banal avec un arrière-goût de déjà vue. Alors que l’on attendait de cette nouvelle série, une sorte de dynamique nouvelle, on se retrouve avec une énième série policière aux héros ténébreux.

Alors que la deuxième saison avait ouvert la porte d’une intrigue « fil rouge » autour du passé de Cullen, de ses origines, la troisième saison s’y engouffre totalement et s’y articule quasiment intégralement. Une bonne idée pour garder une énergie et une ligne de conduite orchestrée dans la saison précédente, qui trouve ici une bonne réponse. D’abord parce le premier épisode prend la suite directe de la deuxième saison, ensuite parce que les personnages s’en trouvent plus facile à diriger et permet de construire avec cette trame commune qui laissera la possibilité de suivre d’autres intrigues sans pour autant lasser le spectateur.

Côté distribution, on ne change rien, Chris O’donnell (Batman et Robin) et LL Cool J, font le boulot sans dévier d’un iota et répondent aux attentes des fans, qui finalement, ne souhaitent rien d’autres. Les deux comédiens gardent un jeu un peu poussif, mais c’est ce qui a fait le succès de la série, jusqu’ici.  Si cette nouvelle saison, tente une approche plus nuancée que la seconde, notamment avec cette révélation qui va permettre de rajouter une tension supplémentaire et d’ainsi tenir en haleine tous les spectateurs, le ton reste résolument le même que lors des années précédentes ; permettant ainsi aux fans de ne pas se sentir floués.


En conclusion, « NCIS : LOS ANGELES » ne fait pas dans le détail et s’adresse certainement à un autre public que celui de la première série, avec notamment des intrigues moins construite, plus basiques et un goût réellement prononcé pour les scènes d’actions et les personnages bodybuildés et ténébreux. Une troisième saison, qui s’engouffre dans la porte ouverte par la précédente, donc, une approche plus souple des personnages pour mieux attirer le public familial. Une bonne idée qui font de cette saison, certainement la meilleure réussite des créateurs.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite qui permet de relever le niveau.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Allemand
2.0
Espagnol
2.0

Une piste 5.1 efficace, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue lors des scènes d‘action. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de relief à l’ensemble. Un bémol tout de même, tout cela ne concerne que la VO, puisque dans les autres versions on ne doit se contenter que d’une désastreuse bande stéréo.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
Rendons à Cesar ce qui lui appartient, et en l’occurrence, côté bonus, l’éditeur a réellement chercher à donner une édition de qualité et y est parvenu. Notamment avec des scènes coupées inédites, les interviews des acteurs, et une première grande surprise, l’épisode : « Pa Make Loa (L’ombre de la mort), extrait de la série « Hawaï Five-o » qui se trouve être l’épisode commun aux deux séries.   Puis toute une série de Featurettes réparties sur l’ensemble des dvd autour des coulisses des épisodes clés.  
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Episode "Pa Make Loa (L'ombre de la mort) Extrait de "Hawaï Five-o"