NCIS Los Angeles : Saison 6

Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mercredi 2 mars 2016
Durée
988 Min
Réalisateur
Producteurs
Dave Kalstein, David Bellisario et Rick Tunell
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
988 min
Nb Dvd
6
Les agents G. Callen et Sam Hanna sont à la tête d’une équipe ultra compétente, composée de l’agent spécial Kensi Blye, de l’agent de liaison avec la LAPD Marty Deeks, du génie de la technologie Eric Beale et de l’experte en renseignement Nell Jones. Dans cette saison l’équipe se mobilise pour assurer la protection de la responsable des opérations, Hetty Lange, qu’ils apprécient beaucoup, face à la menace mortelle d’un ennemi datant de la guerre froide. Dans le même temps, l’équipe est, elle-même, surveillée par le ministre de la Justice. Le directeur adjoint du NCIS, Owen Granger, tente de maîtriser les membres de l’équipe qui repoussent plus loin les limites et transgressent toutes les règles afin de défendre leur pays, de remplir leurs missions et protéger leurs proches.

Après le succès phénoménal de la série « Les Experts », les producteurs avaient eu l’idée de la décliner en différentes versions parcourant différentes villes des Etats-Unis (Manhattan, Las Vegas, Miami…). Il était donc logique que cette idée fasse des petits, ce qui fut le cas avec l’autre série à succès : « NCIS ». Une nouvelle version qui emmène le spectateur au cœur d’une section plus High-tech et beaucoup plus musclée que sa grande sœur. Ici, la série plonge un peu plus dans l’espionnage, avec tout ce qu’il faut de filature de surveillance vidéo et de gadgets en tout genre. Une idée qui tend à renouveler la série et à lui donner une impulsion plus « Film d’Action ». 

Seulement il semble que les concepteurs de la série se soient un peu perdus sur le chemin qui devait les mener tout logiquement à une suite réussit. Car d’épisode en épisode, « NCIS: LOS ANGELES » peine à convaincre et notamment par ce changement radical de ton, moins sérieux, moins énigmatique, peut-être moins solide aussi que dans la série initiale. Car tout en voulant se démarquer, ce dérivé tourne inlassablement autour de personnages plus stéréotypés et plus caricaturés rendant finalement le tout un peu banal avec un arrière-goût de déjà vue. Alors que l’on attendait de cette nouvelle série, une sorte de dynamique nouvelle, on se retrouve avec une énième série policière aux héros ténébreux. 

Pour sa sixième saison, pas grand-chose ne change, on a même le droit à un rappel avec cette fois ci Hetta James qui se retrouve sous la menace d’un ennemi datant de la guerre froide. Une recette qui a fait ses preuves dans les saisons précédentes mais qui commence à montrer de sérieux signes de faiblesses, avec notamment des personnages en danger dont on sait évidemment qu’ils s’en sortiront et des faux départ qui se révèlent des fenêtres pour de nouvelles intrigues. Malgré tout, l’énergie et l’humour de la série sont toujours aussi présents, et le rythme de la série garde un cap honorable pour ne pas perdre ses fans. Et c’est d’ailleurs, d’une certaine manière, les scénaristes qui prennent conscience de l’essoufflement avec la mise sous surveillance de la cellule de Los Angeles par un trop plein d’action et de transgression. Les néophytes y trouveront certainement l’occasion au détour d’un épisode de passer du bon temps, notamment sur ceux dont ‘intrigue se situe en Afghanistan, mais nous sommes loin de la série addictive comme peut l’être en quelque sorte « Strike Back » par exemple.

Côté distribution, on ne change rien, Chris O’donnell (Batman et Robin) et LL Cool J, font le boulot sans dévier d’un iota et répondent aux attentes des fans, qui finalement, ne souhaitent rien d’autres. Les deux comédiens gardent un jeu un peu poussif, mais c’est ce qui a fait le succès de la série, jusqu’ici.  Si cette nouvelle saison, ne se fait que la continuité des idées précédentes sans prendre de risque, l’ensemble se suit sans beaucoup de passion, mais la qualité de la mise en scène et la dynamique de la série permettent de garder la tête haute.

En conclusion, « NCIS : LOS ANGELES » ne fait pas dans le détail et s’adresse certainement à un autre public que celui de la première série, avec notamment des intrigues moins construite, plus basiques et un goût réellement prononcé pour les scènes d’actions et les personnages bodybuildés et ténébreux. Une sixième saison, en vitesse de croisière, donc, même si le rythme est plus soutenu que dans les précédentes, avec des intrigues efficaces, enlevés et rythmées et des dénouements toujours plus improbables les uns que les autres. Mais la recette continue de fonctionner, et l’on ne peine pas à visionner l’ensemble des épisodes, sans pour autant éprouver plus de sympathie pour les héros qu’il n’est nécessaire.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite qui permet de relever le niveau.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 efficace, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue lors des scènes d‘action. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de relief à l’ensemble. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
Alors on commence avec « Yipee Ki-Yay », dans lequel on découvre, après avoir visionné la série, bien sûr, les dessous d’un episode qui fait directement référence dans son intrigue au film « Piège de Cristal » de John McTiernan.

Puis « Le monde nous appartient revient sur les dessous d’une intrigue qui met en lumière un lieu mythique de Los Angeles : Le Bob Baker Marionnette Theater ». Un épisode drôle qui met les personnages dans une situation délicate comme notamment la phobie des clowns de l’agent Sam Hanna

« Remonter dans le temps », un focus sur une autre particularité de cette saison, celle de traiter de personnages qui ont perdus leurs repères et notamment celui où Callen se retrouve à infiltrer un gang raciste et se prendre de sympathie pour un jeune. L’occasion pour le héros de revenir dans son propre passé lorsque la chef Hetty Lange l’a aidé à se sortir de l’impasse dans laquelle il était plongé.

« Bien trop proche la saison 6 de NCIS Los Angeles », sous ce titre énigmatique se cache en fait un focus sur les liens qui unissent toute l’équipe de NCIS. Et doc du coup ; les scénaristes qui avaient laissé les personnages dans des situations délicates, dans un sous –marin, notamment devaient pouvoir trouver de nouvelles idées pour montrer à quel point toute cette équipe était soudée.

« Couvert pour la saison » : un focus sur les costumes de la saison, qui semble si ordinaires mais sont tellement travaillés par les équipes.

Puis des scènes coupées.  
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Court Metrage