Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
987 min
Nb Dvd
6
L’agent Spécial Chef d’équipe « G » Callen et son coéquipier Sam Hanna, un ancien Navy Seal qui a exercé en Afghanistan et en Irak, sont des experts dans les opérations d’infiltration. Callen et Sam travaillent avec l’Agent Spécial Kensi Bye, l’agent de liaison LAPD Marty Deeks, le directeur adjoint du NCIS Owen Granger et la responsable des opérations Henrietta « Hetty » Lange. Même les experts informatiques Eric et Nell prennent part à l’action lorsqu’ils délaissent leur ordinateur et se retrouvent dans le feu de l’action. C’est le pied au plancher que l’équipe du NCIS va empêcher un génie de faire exploser un train, résoudre un meurtre lié à une affaire de vaccin top secret et prendre part à une mission de sauvetage en Afghanistan pour sauver l’un d’entre eux. Grâce à des gadgets technologiques de pointe, les membres de cette unité soudée comptent les uns sur les autres pour arrêter les criminels les plus dangereux du pays et assurer la sécurité de tous.
Après le succès phénoménal de la série « Les Experts », les producteurs avaient eu l’idée de la décliner en différentes versions parcourant différentes villes des Etats-Unis (Manhattan, Las Vegas, Miami…). Il était donc logique que cette idée fasse des petits, ce qui fut le cas avec l’autre série à succès : « NCIS ». Une nouvelle version qui emmène le spectateur au cœur d’une section plus High-tech et beaucoup plus musclée que sa grande sœur. Ici, la série plonge un peu plus dans l’espionnage, avec tout ce qu’il faut de filature de surveillance vidéo et de gadgets en tout genre. Une idée qui tend à renouveler la série et à lui donner une impulsion plus « Film d’Action ».
Seulement il semble que les concepteurs de la série se soient un peu perdus sur le chemin qui devait les mener tout logiquement à une suite réussit. Car d’épisode en épisode, « NCIS: LOS ANGELES » peine à convaincre et notamment par ce changement radical de ton, moins sérieux, moins énigmatique, peut-être moins solide aussi que dans la série initiale. Car tout en voulant se démarquer, ce dérivé tourne inlassablement autour de personnages plus stéréotypé et plus caricaturé rendant finalement le tout un peu banal avec un arrière-goût de déjà vue. Alors que l’on attendait de cette nouvelle série, une sorte de dynamique nouvelle, on se retrouve avec une énième série policière aux héros ténébreux.
Pour sa cinquième saison, pas grand-chose ne change, on a même le droit à un rappel avec l’agent Deeks prisonnier d’un groupe terroriste plutôt efficace et sanguinaire. Une recette qui a fait ses preuves dans les saisons précédentes mais qui commence à montrer des signes de faiblesses, avec notamment des personnages en danger dont on sait évidemment qu’ils s’en sortiront et des faux départ qui se révèlent des fenêtres pour de nouvelles intrigues. Malgré tout l’énergie et l’humour de la série sont toujours aussi présents, et le rythme de la série garde un cap honorable pour ne pas perdre ses fans. Les néophytes y trouveront certainement l’occasion au détour d’un épisode de passer du bon temps, notamment sur ceux dont ‘intrigue se situe en Afghanistan, mais nous sommes loin de la série addictive comme peut l’être en quelque sorte « Strike Back » par exemple.
Côté distribution, on ne change rien, Chris O’donnell (Batman et Robin) et LL Cool J, font le boulot sans dévier d’un iota et répondent aux attentes des fans, qui finalement, ne souhaitent rien d’autres. Les deux comédiens gardent un jeu un peu poussif, mais c’est ce qui a fait le succès de la série, jusqu’ici. Si cette nouvelle saison, ne se fait que la continuité des idées précédentes sans prendre de risque, l’ensemble se suit sans beaucoup de passion, mais la qualité de la mise en scène et la dynamique de la série permettent de garder la tête haute.
En conclusion, « NCIS : LOS ANGELES » ne fait pas dans le détail et s’adresse certainement à un autre public que celui de la première série, avec notamment des intrigues moins construite, plus basiques et un goût réellement prononcé pour les scènes d’actions et les personnages bodybuildés et ténébreux. Une cinquième saison, en vitesse de croisière, donc, même si le rythme est plus soutenu que dans les précédentes, avec des intrigues efficaces, enlevés et rythmées et des dénouements toujours plus improbables les uns que les autres. Mais la recette continue de fonctionner, et l’on ne peine pas à visionner l’ensemble des épisodes, sans pour autant éprouver plus de sympathie pour les héros qu’il n’est nécessaire.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite qui permet de relever le niveau.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 efficace, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue lors des scènes d‘action. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de relief à l’ensemble. Et, enfin, toutes les pistes audio bénéficient du même traitement.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
47 min
Boitier
Coffret
Alors on commence avec «
Développements Inattendus », dans lequel on découvre, après avoir visionné la série, bien sûr, les différentes intrigues qui font évoluer les personnages, mais également celles qui ont dû être adaptées pour les besoins des acteurs et particulièrement l’actrice Daniela Ruah, enceinte de trois mois au moment du tournage.
Puis «
les Scénaristes », présente l’équipe responsable des intrigues. C’est assez rare de voir une équipe de scénaristes mise en avant dans une section bonus de série. Un hommage assumé de l’équipe, sur ceux qui sont à l’origine de la particularité de ton, d’action mais également de l’évolution des personnages et le dénouement des intrigues.
«
Dépeindre l’Afghanistan », revient sur la façon dont l’équipe à travailler pour que le résultat soit crédible. C’est toujours intéressant de se rendre compte que même pour une série les américains sont capables de mettre tous les moyens à leur disposition pour que l’ensemble soit le plus réaliste possible.
Ensuite un focus sur le 100ème épisode : «
Joyeuse 100ème », dans lequel, par une détermination logique de l’équipe, Callen rencontre enfin son père. Un épisode fort et émouvant de cette cinquième saison.
Une chanson de LL Cool J en cadeau : «
No Crew Is Superior », un clin d’œil à la série. Le remix est illustré d’extraits de la série.
Puis des
scènes coupées.
Bonus

Livret

Bande annonce

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Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

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