Les agents "G" Callen (Chris O'Donnell) et Sam Hanna (LL Cool J) font monter la pression dans cette septième saison saturée en adrénaline. Avec l'Agent spécial Kensi Blye (Daniela Ruah), le Détective du LAPD Marty Deeks (Eric Christian Olsen), le prodige de l'informatique Eric Beale (Barrett Foa) et l'expert analyste Nell Jones (Renée Felice Smith), cette équipe de choc intrépide s'attaque à des ennemis aux quatre coins de la planète, comme des espions Nord-coréens ou des truands russes. Pour la première fois en coffret 6 DVD, cette explosive saison 7 vont tiendra en haleine tout au long de ses 24 épisodes !
Après le succès phénoménal de la série « Les Experts », les producteurs avaient eu l’idée de la décliner en différentes versions parcourant différentes villes des Etats-Unis (Manhattan, Las Vegas, Miami…). Il était donc logique que cette idée fasse des petits, ce qui fut le cas avec l’autre série à succès : « NCIS ». Une nouvelle version qui emmène le spectateur au cœur d’une section plus High-tech et beaucoup plus musclée que sa grande sœur. Ici, la série plonge un peu plus dans l’espionnage, avec tout ce qu’il faut de filature de surveillance vidéo et de gadgets en tout genre. Une idée qui tend à renouveler la série et à lui donner une impulsion plus « Film d’Action ».
Seulement il semble que les concepteurs de la série se soient un peu perdus sur le chemin qui devait les mener tout logiquement à une suite réussit. Car d’épisode en épisode, « NCIS: LOS ANGELES » peine à convaincre et notamment par ce changement radical de ton, moins sérieux, moins énigmatique, peut-être moins solide aussi que dans la série initiale. Car tout en voulant se démarquer, ce dérivé tourne inlassablement autour de personnages plus stéréotypés et plus caricaturés rendant finalement le tout un peu banal avec un arrière-goût de déjà vue. Alors que l’on attendait de cette nouvelle série, une sorte de dynamique nouvelle, on se retrouve avec une énième série policière aux héros ténébreux.
Pour sa septième saison, pas grand-chose ne change, les héros se promènent aux quatre coins de la planète et déjouent des plans machiavéliques de terroristes belliqueux. Une recette qui a fait ses preuves dans les saisons précédentes mais qui commence à montrer de sérieux signes de faiblesses, avec notamment des personnages en danger dont on sait évidemment qu’ils s’en sortiront et des faux départs qui se révèlent des fenêtres pour de nouvelles intrigues. Malgré tout, l’énergie et l’humour de la série sont toujours aussi présents, et le rythme de la série garde un cap honorable pour ne pas perdre ses fans. Et c’est d’ailleurs, d’une certaine manière, les scénaristes qui avaient prit conscience de l’essoufflement de la série et des spectateurs qui commençaient à regretter les premières saisons où l’action primait sur les romances. Les néophytes y trouveront certainement l’occasion au détour d’un épisode de passer du bon temps, tant la série flirte avec bien d’autres et s’amuse à aller sur tous les terrains connus de conflits.
Côté distribution, on ne change rien, Chris O’donnell (Batman et Robin) et LL Cool J, font le boulot sans dévier d’un iota et répondent aux attentes des fans, qui finalement, ne souhaitent rien d’autres. Les deux comédiens gardent un jeu un peu poussif, mais c’est ce qui a fait le succès de la série, jusqu’ici. Si cette nouvelle saison, ne se fait que la continuité des idées précédentes sans prendre de risque, l’ensemble se suit sans beaucoup de passion, mais la qualité de la mise en scène et la dynamique de la série permettent de garder la tête haute.
En conclusion, « NCIS : LOS ANGELES » ne fait pas dans le détail et s’adresse certainement à un autre public que celui de la première série, avec notamment des intrigues moins construites, plus basiques et un goût réellement prononcé pour les scènes d’actions et les personnages bodybuildés et ténébreux. Une septième saison, qui a passé la seconde au regard de la précédente, donc, même si le rythme est plus soutenu que dans les précédentes, avec des intrigues efficaces, enlevés et rythmées et des dénouements toujours plus improbables les uns que les autres. Mais la recette continue de fonctionner, et l’on ne peine pas à visionner l’ensemble des épisodes, sans pour autant éprouver plus de sympathie pour les héros qu’il n’est nécessaire.
Alors on commence avec «
La fête du 150ème Episode », dans lequel on découvre, comme dans bon nombre d’édition de séries, une équipe soudée et heureuse, parfois surprise de pouvoir fêter ce 150ème épisode.
Puis «
Qu’y a-t-il dans un nom ». un documentaire surprenant qui revient sur l’un des éléments clés de cette saison.
«
En Afrique », Tout savoir sur le tournage en Afrique en quelques minutes chrono, c’est expéditif et pas forcément très informatif.
«
Doube Vision », autre dessous d’un élément clé de la septième saison à découvrir dans ces bonus.
«
Saison 7 : Ca devient personnel » : Un documentaire qui revient sur l’intrigue bien particulière de cette septième saison.
«
Forte demande » où comment faire de l’autosatisfaction.
Puis des
scènes coupées.