NCIS Los Angeles : Saison 1

L’Office des Projets Spéciaux est une unité d’élite qui combine haute technologie de surveillance et actions musclées sur le terrain, pour stopper les menaces contre la sécurité intérieure. Capable de revêtir n’importe quelle identité pour infiltrer les cellules criminelles, l’agent Spécial G. Callen est le meilleur de sa section. Avec son partenaire Sam Hanna un dur à cuir anciennement membre des SEAL de la Navy et une équipe de spécialistes, ils résolvent des affaires allant du simple meurtre à l’espionnage en passant par le trafic d’armes.

Après le succès phénoménal de la série « Les Experts », les producteurs avaient eu l’idée de la décliner en différentes versions parcourant des villes des Etats-Unis (Manhattan, Las Vegas, Miami…). Il était donc logique que cette idée fasse des petits, ce qui fut le cas avec l’autre série à succès : « NCIS ». Une nouvelle version qui emmène le spectateur au cœur d’une section plus High-tech et beaucoup plus musclée que sa grande sœur. Ici, la série plonge un peu plus dans l’espionnage, avec tout ce qu’il faut de filature, de surveillance vidéo et de gadgets en tout genre. Une idée qui tend à renouveler la série et à lui donner une impulsion plus « Film d’Action ».
 
Seulement il semble que les concepteurs de la série se soient un peu perdu sur le chemin qui devait les mener tout logiquement à une suite réussit. Car d’épisode en épisode, « NCIS: LOS ANGELES » peine à convaincre et notamment par ce changement radical de ton, moins sérieux, moins énigmatique, peut-être moins solide aussi que dans la série initiale. Car tout en voulant se démarquer ce dérivé tourne inlassablement autour de personnages plus stéréotypés et plus caricaturés rendant finalement le tout un peu banale avec un arrière goût de déjà vue. Alors que l’on attendait de cette nouvelle série, une sorte de dynamique nouvelle, on se retrouve avec une énième série policière aux héros ténébreux.

Et c’est d’ailleurs là que tout se démarque d’avec la grande sœur. La série tente de donner une mission à la fois différente de « NCIS », en jouant la carte action et héros ténébreux. Chris O’donnell (Batman et Robin) et LL Cool J, qui passe du rap à la série TV, sans en oublier de mettre en avant sa musculature imposante. Finit la finesse des intrigues, les réalisateurs aidés de leurs scénaristes accouchent d’une série bodybuildée, mais qui a laissé de côté l’intelligence d’intrigues bien fondées.

En conclusion, « NCIS : LOS ANGELES » ne fait pas dans le détail et s’adresse certainement à un autre public que celui de la première série, avec notamment des intrigues moins construites, plus basiques et un goût réellement prononcé pour les scènes d’actions et les personnages body buildés et ténébreux. Une petite touche d’humour par-dessus et on assiste à une série agréable mais pas forcément captivante.

Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite qui permet de relever le niveau.

Une piste 5.1 efficace, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue lors des scènes d‘action. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de relief à l’ensemble.

Rendons à Cesar ce qui lui appartient, et en l’occurrence, côté bonus, l’éditeur à réellement chercher à donner une édition de qualité et y est parvenu. Notamment avec des mini documentaires complets autour du tournage : La visite du plateau, une rencontre avec l’équipe, la méthode tournage, l’éclairage, etc… Puis pour compléter l’ensemble des inévitables clips de LL Cool J qui n’en reste pas moins un rappeur assumé, ainsi que le making of du clip, et pour finir les commentaires de Shane Brennan et surtout les deux épisodes, introduisant la série, de NCIS saison 6.