Game Change

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
mercredi 12 juin 2013
Durée
118 Min
Réalisateur
Producteurs
Tom Hanks, Danny Strong, Amy Sayres et Jay Roach
Scénaristes
Danny Strong
Compositeur
Théodore Shapiro
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
118 min
Nb Dvd
1

En 2008, pendant la course à la présidentielle américaine, le candidat républicain John McCain est choisi pour représenter son camp mais se maintient difficilement derrière Barack Obama. Cherchant à rallier une partie de l’électorat féminin et conservateur, son conseiller stratégique, Steve Schmidt, lui soumet la candidature de Sarah Palin en tant que colistière.

Bon, n’y allons pas par quatre chemins, le téléfilm est produit par Tom Hanks qui apporta son soutien aux deux campagnes de Barak Obama et est réalisé par Jay Roach qui avait déjà abordé la politique dans « Recount » mettant le doigt sur la supposée fraude électorale ayant abouti à l’élection de Georges W. Bush en 2000. Alors avec tout ça, on imagine bien que « Game Change » ne va pas se gêner de faire un portrait pas forcément flatteur de la colistière de McCain et du camp républicain en général.

Et c’est bien le cas ! Sans éprouver une sympathie particulière pour celle qui prône le droit des armes à travers le « Tea Party », sorte de parti d’extrême droite revendiquant les valeurs catholiques en oubliant les fondamentaux que sont la tolérance et le partage, il faut bien avouer que le résultat de « Game Change » est très loin du film impartial qui tente de prouver que la vie d’une campagne présidentielle est éprouvant en bien des points. Jay Roach et son scénariste Danny Strong (Recount) en remettent une couche et donne une vision certainement partisane du personnage de Sarah Palin qui passe, pour le coup, réellement pour une dégénérée congénitale tout juste bonne à répéter des phrases déjà écrites par une horde de communicants du camp républicain, bien décidés à éteindre les feux qu’elle allume à chaque intervention.

En fait ce qui est dérangeant dans tout cela, ce n’est pas tant le personnage de Sarah Palin, dont finalement on se fiche comme de notre première chaussette, mais c’est surtout l’étrange sentiment d’être pris pour des idiots, dans une peinture d’un système politique grossière et assez pataude avec des répliques dignes de films de science-fiction ou de mauvaises comédies. Il faut dire que Jay Roach n’est pas non plus le plus fin des réalisateurs avec à son palmarès la série des « Austin Powers », mais aussi du remake du « Diner de cons ». Alors forcément on ne fait pas dans la finesse, et l’édition mériterait la mention « Propagande », tant il n’en résulte pas grand-chose d’autre. Et si de l’autre côté de l’atlantique cela est monnaie courante, de ce côté-ci la sortie de ce film en DVD est d’une grande inutilité.

Côté distribution, les acteurs sont tous inspirés par leurs rôles et donnent des compositions remarquables à commencer par Julianne Moore (Hannibal) et Ed Harris (A history of violence) qui font des merveilles dans les rôles respectifs de Sarah Palin et John McCain, mais cela ne suffit pas à sauver le film du naufrage.

En conclusion « Game Change » est un téléfilm inutile, tout balourd sur les dessous partisans d’une campagne présidentielle, dont on préfère seulement se souvenir de la victoire éclatante et de l’espoir qu’elle suscita.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

La  réalisation joue sur les lumières, sur les ambiances, avec des grandes scènes de meeting ou de milieux feutrés. L’image souligne parfaitement le travail soigné des décors avec des couleurs plutôt bien tenues et des contrastes qui savent marquer le volume de l’ensemble.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

La piste Dolby Digitale 2.0 se démarque par un travail évident sur le  dynamisme. La répartition est très homogène et brille par sa qualité, notamment lors des scènes de meeting politiques ou de conversations plus discrètes. Pour le reste la spatialisation reste assez correcte et les dialogues sont assez bien équilibrés.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné

Les bonus sont à l’image du film, inutiles et sans intérêt, un making of sur la création du personnage et sur le phénomène littéraire que fut le livre dont est inspiré le film.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage