The dinner

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mardi 29 mars 2011
Durée
109 Min
Réalisateur
Producteurs
Walter Parkes, Laurie MacDonald, Jay Roach et Francis Veber
Scénaristes
David Guion et Michael Handelman
Compositeur
Théodore Shapiro
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
109 min
Nb Dvd
1
Il n’y a qu’une seule chose qui manque à Tim pour faire de sa carrière, un franc succès. Il doit trouver le parfait invité à emmener au diner mensuel de son patron, diner où celui qui a trouvé le con le plus spectaculaire est déclaré vainqueur ! Heureusement pour Tim, il rencontre Barry, un type qui reproduit de célèbres œuvres d’art avec des souris mortes. Quand le duo arrive au diner, la bêtise est à son comble !

Et si nous étions, au final, les véritables invités de ce diner ? C’est en tout cas la question que l’on peut logiquement se poser en visionnant ce film ridicule, inimaginable de bêtise et complètement vidé de son essence même. Un désastre aussi pathétique que celui des « Visiteurs » en son temps. Comme si le fait d’être adapté par Hollywood suffisait à perdre son âme. Car lorsque l’on voit au générique la présence en producteur exécutif de Francis Veber, on peut tout bonnement se poser la question.

Car il est impossible déontologiquement de dire du bien de ce film, qui n’est même pas parvenu à respecter un temps soit peu la comédie d’origine. Ici les personnages sont réduit au ridicule de la bêtise. Le film passe totalement à côté de son sujet et le public ne parvient même pas à esquisser le moindre sourire tant on plonge littéralement dans les bas-fonds du ridicule. Nous n’assistons même pas à un remake honnête du « Diner de Cons », mais à une insultante adaptation de l’une des meilleures comédies françaises. Il faut tout de même être conscient que la réussite de l’originale tenait en majeur partie par l’interprétation intelligente de Jacques Villeret de Thierry Lhermitte. Villeret, par exemple avait su donner à François Pinon toute la douceur, la finesse et cette naïveté qui le rendait si attachant, on l’aimait parce que l’on parvenait à s’identifier à cette homme dont la gentillesse n’avait d’égale que toute la bonne volonté qu’il mettait à vouloir aider son prochain. L’interprétation de Steve Carell est une caricature insupportable, jamais drôle, sans aucune originalité et tellement convenue que l’acteur français doit se retourner dans sa tombe devant une composition aussi insultante de son personnage. Même constat pour Paul Rudd qui ne parvient jamais à égaler le personnage de Thierry Lhermitte, qui jouait habilement entre désespoir et cynisme repoussant. Ici l’acteur est tout juste bon à énumérer ses répliques et récupérer son cachet injustement gagné. Pour finir on ne prendra même, pas la peine de parler de la réalisation complètement à côté de la plaque de Jay Roach (Mon beau-père et moi) qui semble n’avoir rien comprit à la subtilité du film.

En conclusion, Francis Veber s’est fourvoyé en laissant faire une adaptation profondément insultante du « Diner de Cons ». Le film atteint un tel ridicule que l’on se demande si le pari n’avait pas été fait d’avance de parvenir à faire le film le plus en-dessous possible du ridicule. Nous ne sommes  pas loin du record du monde.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur à ce long métrage désastreux. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Le film aurait pu être muet que cela ne nous aurait pas posé de problème. Mais il est retranscrit avec une bande son 5.1, assez inégale et faiblarde, qui ne parvient même pas à capter l’attention du spectateur. Les basses sont présentes si besoin, et la spatialisation est honnête. Même là aussi l’approximatif est au rendez-vous.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray
Au secours, il faut que cela s’arrête, et les bonus nous offrent un peu plus de souffrance avec des scènes coupées, et l’unique satisfaction de ses producteurs d’avoir pu réunir toute une pléiades d’humoristes pour jouer les idiots. Même ça, ça n’avait pas réussit à sauver le film. Et pour finir dans l’horreur absolu, le bêtisier, où l’on finit en larmes de désespoir.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage