Parkland

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
lundi 10 février 2014
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
Tom Hanks, Gary Goetzman, Bill Paxton, Nigel Sinclair et Matt Jackson
Scénaristes
Peter Landesman
Compositeur
James Newton-Howard
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1
22 novembre 1963, 12 h 38. C’est un patient peu ordinaire qui arrive en urgence au Parkland Memorial Hospital de Dallas. Il s’agit du président John F. Kennedy, sur qui on vient de tirer alors qu’il traversait Dealey Plaza en limousine décapotée, acclamé par la foule. Tandis que la nouvelle se répand dans le monde, une page méconnue de l’histoire s’écrit dans cet hôpital qui n’était absolument pas préparé à affronter cet événement. Autour du corps, les questions et les émotions s’accumulent. La pression monte. Proches, anonymes, officiels, tous vont être confrontés à une prise de conscience et à des décisions qui changeront leur vie à jamais…

S’il y a bien un évènement de l’histoire américaine qui fut relatée dans bon nombre de films, c’est celle de l’assassinat de John F. Kennedy, le 22 Novembre 1963 à Dallas. Mais cette fois-ci dans son film « Parkland », le réalisateur Peter Landesman (Trade - Les trafiquants de l’ombre) a choisi de s’intéresser à ceux qui furent les dommages collatéraux de cet évènement tragique : Abraham Zapruder dont le film fut une pièce à conviction capitale dans l’enquête, mais qui vit sa vie bouleversée à la fois par l’impact psychologique, mais également privé, avec le harcèlement de la police, des services secrets et des médias. Le Dr Charles Carrico, l’interne de garde qui s’occupa du président à son arrivée à l’hôpital et bien d’autres encore proches collaborateurs ou non.

Alors, évidemment, même si le réalisateur se laisse porter par un scénario plutôt bien ficelé, et qu’il n’évite pas forcément les pièges de certaines scènes mélodramatiques, on notera une réelle envie de montrer une autre facette de cette évènement avec beaucoup de pudeur et une certaine tendresse pour ces anciens anonymes, dont la vie va bousculer à 12h38 ce jour là ! Peter Landesman filme avec beaucoup de soin les visages, demande à ses acteurs de ne pas en faire de trop, mais surtout, il évite soigneusement de sombrer dans le voyeurisme malsain en évitant de positionner les scènes moult fois diffusées, en frontal. Et puis, il ya aussi, l’intelligence de parler de ceux dont la vie sombra dans un cauchemar indescriptible : La famille de Lee Harvey Oswald, le frère notamment qui doit faire face aux injures masquées des policiers et autres journalistes, mais à sa mère également qui ne semble pas prendre toute la mesure de l’horreur qu’il vient de se passer et reste enfermée dans des chimères où son fils serait un agent secret. Le scénario de Peter Landesman réhabilite cet homme qui n’a jamais partagé le combat fantasque de son frère, ni les paroles de sa propre mère, mais qui du les affronter de la même manière que s’il avait participé lui-même à l’assassinat.

Et nous parlions, un peu plus haut de la distribution, elle est particulièrement réjouissante de sobriété, à commencer par Paul Giamatti (12 Year’s a slave) qui incarne un Zapruder, émouvant de simplicité et de détermination dans cette croisade imposée vers la vérité. La révélation est effectivement Zac Efron (PaperBoy) qui s’écarte définitivement des rôles de jeunes premiers et offre une composition, toute en simplicité, parfois encore un peu indécise, mais suffisamment honnête pour être soulignée.

En conclusion, « Parkland » est un film simple, qui se penche sur la destinée bouleversée de gens simples par un évènement tragique qui aura des répercussions planétaires et qui ne cesse encore maintenant d’alimenter les fantasmes des uns et des autres. Le scénario y est intelligent, la mise en scène toute en sobriété et l’interprétation impeccable.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film se passant majoritairement dans la jungle, la photo se devait de donner une texture moite et sale parfois tout en ne perdant pas la qualité visuelle nécessaire à la bonne retranscription voulue par le réalisateur.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Côté son la piste 5.1  fait preuve d’une grande efficacité avec une répartition minutieuse et une mise en valeur assez subtile, finalement. La dynamique s’impose avec beaucoup de justesse, et plonge le spectateur au cœur de l’action. La piste sonore profite aux nombreux effets sonores qui fourmillent dans le film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Alors on aurait peut-être préféré un peu plus mais l’édition ne propose dans es bonus que les commentaires audio du réalisateur qui revient donc point par point sur ses choix scénaristiques et narratifs pour mieux comprendre sa réalisation.

Puis des scènes coupées et les bandes annonces.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage