Walt Longmire, le charismatique et dévoué shérif du comté d'Absaroka dans le Wyoming, est veuf depuis une année. Accablé par le chagrin, il a laissé son équipe se débrouiller sans lui durant plusieurs mois. Avec l’aide de sa nouvelle adjointe, Vic, il trouve la force d’aller de l’avant, reprenant goût à son travail et reconstruisant sa vie, pas à pas. Il est même prêt à se représenter pour un nouveau mandat face à Branch Connally, un jeune adjoint très ambitieux mais sans grande expérience. Heureusement, Longmire peut compter sur le soutien indéfectible de son vieil ami, un indien répondant au nom d’Henry.
Bon, alors n’y allons pas par quatre chemins, si vous êtes accros aux séries dans lesquelles les sheriffs ou les rangers gardent une sorte flegme incroyable tout en donnant du clin d’œil à tour de bras, et surtout la capacité de résoudre des enquêtes qui permettent à chaque de finir sur un discours moraliste, du genre : « Tuer c’est mal, sauf si c’est pour manger »…
Et bien dans « Longmire », vous trouverez tout cela, tout y est, de grands routes poussiéreuses, des décors de montagnes, et des chemins escarpés, des santiags à chaque pied, de grands chapeaux et forcément ça sent le cheval et le bison. Mais surtout, ça sent le sheriff rugueux, qui fait front avec fierté, qui se bat contre l’ambition déplacée de son adjoint, refuse tout compromis quand il s’agit de faire appliquer la loi et bien sûr qui gagne à chaque fois !
On ne peut pas dire que « Longmire » soit une série ratée, c’est simplement une énième série, qui veut se donner une image propre d’un Amérique profonde, trop souvent engluée dans des préjugées insupportables, en essayant de les faire passer pour des exemples de vertus. Ici les personnages sont tous aussi caricaturaux que dans « Walker Texas Rangers », et le rythme aussi soutenu qu’un Dimanche après-midi sur France télévision. Et c’est bien là le problème de cette série, on parvient avec beaucoup d’efforts à atteindre le troisième ou quatrième épisode, mais il ne se passe tellement pas grand-chose d’intéressant que l’on finit par arrêter et se dire que d’autres séries plus intéressantes existe sans doute !
Un peu comme un « Derrick » américain, « Longmire » se regarde sans beaucoup d’intérêt, et même la présence à l’écran de Lou Diamond Philips (La Bamba), en indien à l’esprit un peu barré, ne vient pas sauver l’ensemble. En fait si vous aimez les séries avec les cow-boys il est tout de même largement préférable de regarder « Hell on Wheels » ou encore « Justified » que « Longmire ».
En conclusion, « Longmire » est une série d’une ennuie douloureux, dans laquelle, chacun des épisodes se suit sans réellement de passion, sinon celle de pouvoir enfin faire une sieste en visionnant une série.
Dans la section bonus on s’intéresse un peu plus aux origines de la série et notamment aux romans de Craig Johnson, dont la réalisation à voulue être le plus fidèle possible. C’est ce que nous explique notamment le premier making of : «
L’œil de la caméra ». C’est intéressant et ça peut éventuellement permettre de voir la série autrement, sans toutefois nous faire changer d’avis.
Puis «
La justice de Longmire : Analyse du cow-boy détective », met l’accent sur les méthodes en mettant en parallèles les expériences réelles de professionnels et celles du personnage principale de la série.
Puis
des scènes coupées et des commentaires audio.