Le Film
    Critique de Nicolas  Polteau
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
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            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                109 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
A Buenos Aires, deux petits arnaqueurs vont tenter le coup de leur vie avec une affaire pouvant leur rapporter plusieurs centaines de milliers de dollars. Ils ont 24 heures pour dérober des timbres de collection, Les Neuf Reines. Et les revendre à un collectionneur vénézuélien qui doit quitter le pays le lendemain matin. Mais dans cette jungle de voleurs, pickpockets et escrocs, comment savoir qui arnaque vraiment l’autre ? 
 
Critique subjective
 
Grâce aux Neuf Reines, l’Argentine prouve au monde entier qu’elle peut réaliser de magnifiques films. Avoir beaucoup d’argent pour tourner, c’est agréable mais sans une réelle réflexion scénaristique, c’est un coup d’épée dans l’eau, c’est fade ! Les pays qui ont peu de moyens financiers pour produire des "gros" films comme c’est le cas ici, s’attachent davantage à développer l’histoire, les relations entre les personnages... Les Neuf Reines parvient à nous démontrer cela, avec l’appui d’une intrigue magistralement orchestrée et composée.
 
Un débutant qui a du métier
 
Les Neuf Reines est un film atypique dans le cinéma argentin, précurseur d’une nouvelle génération de metteurs en scène qui s’imprègne d’un cinéma aux multiples origines. Débutant en tant que réalisateur, Fabian Bielinsky ne l’est pas dans la profession. Il fut assistant-réalisateur et réalisateur de seconde équipe sur plusieurs films, il poursuivit donc le chemin logique en devenant metteur en scène. Sur ce film, il démontre ses qualités de mise en scène mais parvient surtout à nous livrer une fabuleuse histoire (il est l’auteur du scénario), une sorte d’Usual Suspects pour le suspens et les revirements de situation ou du David Mamet (Engrenages, Braquages) pour les mensonges et les pièges. Il parvient à réaliser un travail de qualité, tant au niveau technique que artistique. Outre une histoire compacte et entretenue racontée à un rythme qui ne faiblit jamais, l’un des atouts de ce film est constitué par les interprétations.
 
Des choix judicieux
 
Le casting est riche en bonnes performances, tant au niveau des personnages principaux que des secondaires. On retiendra particulièrement les interprétations des deux acteurs principaux, et plus précisément de Ricardo Darín (Marcos) qui fait preuve d’une réelle conviction, on pourrait croire qu’il a fait ça toute sa vie ! Dans le rôle de l’"élève", on retrouve Gastón Pauls (Juan) qui s’avère également très convainquant. Cela peut peut-être s’expliquer par le fait que le réalisateur tenait absolument que les comédiens aient un lien naturel avec leur personnage. Comme il le dit : « J’ai choisi ceux qui avaient l’énergie nécessaire pour incarner leur personnage ». Enfin Leticia Brédice (Valeria) complète le casting des principaux caractères. On a pu observer ses prestations en France dans La Peste (1992) ou encore dans Vies brûlées (2001).
 
Bilan
 
Premier film argentin à être autant plébiscité à travers le monde, sa réputation n’est point usurpée, bien au contraire, on prend un réel plaisir à suivre les tribulations de ces deux individus qui cherchent tant bien que mal à se faire de l’argent dans un pays en proie à de graves difficultés financières. Le résultat est surprenant, tout comme le dénouement. Un vrai régal !
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	L’image proposée ne présente aucun défaut de pellicule, pas de points blancs ou autres rayures. Par ailleurs, l’encodage est bien maîtrisé avec une compression quasiment invisible. Cependant, on dénote un léger manque de piqué, mais qui au final, ne gêne nullement la vision du film qui s’avère très satisfaisante.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Espagnol                      
5.1
 
                            
	Deux pistes sont présentes sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1 et la VO Dolby Digital 5.1. Autant le dire tout de suite, les différences entre les deux formats sont nulles. Concernant les pistes, au niveau technique, elles offrent de belles ambiances (bruits de ville, chuchotements…) mais ce n’est pas l’effusion sonore, seulement quelques effets localisés par-ci par-là au niveau des frontales comme des surrounds. Les dialogues étant nombreux les voix sont par conséquent importantes, ici, aucun problème à souligner !
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                34 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Menus
 
Menu principal animé sur fond musical. Les autres menus sont fixes.
 
Suppléments
 
· Commentaire audio du réalisateur (VOST). Fabian Bielinsky décrit chaque scène qui lui parait nécessaire de parler mais il n’hésite pas également aussi à faire des commentaires sur l’ensemble du métrage comme par exemple « à partir de ce moment (chapitre 9) l’intrigue commence, avant c’était une présentation des personnages ». Toutes les questions que vous vous posez après la vision du film seront sans nul doute élucidées par le réalisateur. Un commentaire audio instructif !
· Interview du réalisateur en VOST (21’). Il évoque ses débuts dans la profession, puis la concrétisation de son film (il a dû gagner un concours pour avoir un financement), les conditions de tournage (décors réels), les relations avec les acteurs, l’idée de l’histoire et la notoriété mondiale du film.
· Le palmarès des 9 Reines à travers le monde.
· Les bandes-annonces française et américaine (3’45’’).
· Les bandes-annonces en VF et VOST (9’) de Spider, Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours, The Order et Austin Powers dans Goldmember.
· Lien internet vers le site officiel du film.
Il manque tout de même des interviews des acteurs principaux pour que ce soit une édition presque complète ! 
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
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            Bêtisier
 
     
    
        
            
            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage