Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
312 min
Nb Dvd
2
1914- La mobilisation générale jette brutalement Maurice Genevoix, jeune normalien séduisant et brillant, ainsi que toute sa génération, dans le creuset terrible de la grande guerre. Ballotté durant 9 mois dans cette effroyable tempête de l’Histoire, il forge avec ses hommes une fraternité indissoluble. Cloués au pied du piton des Eparges, ils sentiront, après l’exaltation des débuts, se lever le sentiment amer de l’absurdité du conflit.
Si vous cherchez un moyen inoffensif pour soulager votre insomnie, voici donc l’adaptation du roman autobiographique de Maurice Genevoix : « Ceux de 14 ». Si le roman est considéré comme étant un chef d’œuvre, la série qui en découle est un véritable drame. Elle ne suscite qu’une seul interrogation : « Pourquoi ? ». Pourquoi une adaptation de France Télévision est forcément d’un ennuie absolu ? Pourquoi les réalisateurs ne peuvent ils mettre un peu de dynamisme dans le montage de leurs séries ? Ne peut on pas donner aux acteurs le temps de préparer leurs compositions, au lieu de les laisser partir en roue libre ? »
Parce que c’est ça le problème de cette série inspirée de l’histoire de l’auteur : Si la reconstitution est minutieuse, précise, avec un véritable soucis du détail, l’ensemble est d’une lenteur telle, que les premières minutes nous semblent un siècle avec un minimum de dialogues et des jeux de comédiens proche de l’amateurisme. En fait il faut être particulièrement concentré pour pouvoir plonger dans l’histoire pourtant passionnante et terrible de ces jeunes gars prisonniers d’une guerre dont ils ne finissent plus par comprendre les raisons.
Si le roman nous plonge au cœur de la guerre avec une force terrifiante, la mise en scène laconique d’Olivier Schatzky, ne suscite au contraire aucune sorte de sentiments de notre part si ce n’est la compassion pour tout ceux qui subiront, comme nous, le visionnage de cette série qui passe totalement à côté de son sujet et surtout de ses promesses.
En conclusion, il est quand même dommage, lorsque l’on fait un film destiné à faire comprendre l’horreur de la première guerre mondiale, qu’elle soit sur le terrain ou dans les esprits, de susciter l’ennuie le plus absolu. Difficile de venir à bout du premier épisode de cette série qui en compte 6. Le réalisateur semble s’être endormi sur sa table de montage et ne parvient à donner au roman autobiographique de Maurice Genevoix tout le manichéisme qui en ressortait.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film oscille entre environnements extérieurs lumineux et ceux des tranchées plus sombres, plus austères, parfaitement mis en valeur par un travail soigné de la photographie.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Côté son en revanche, la piste 2.0 est une grande déception, au point d’en devenir gênant. Les séquences de combats sont mal réparties et les dialogues sont très en avant. La répartition est inégale, mais étonnamment dans le mauvais sens...
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
37 min
Boitier
Coffret
Un making of finalement plus passionnant et plus dynamique que le film lui-même.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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Bonus Cachés
Court Metrage