IZombie

Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mercredi 6 avril 2016
Durée
546 Min
Réalisateur
Producteurs
Rob Thomas et Diane Ruggiero
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
546 min
Nb Dvd
3
Olivia Moore, surnommée Liv, une étudiante transformée en zombie lors d'une soirée qui a très mal tourné, travaille en tant que médecin légiste afin de pouvoir profiter du festin que représentent pour elle les cervelles des défunts. A chaque bouchée, elle hérite des souvenirs de la personne. Cherchant désespérément un sens à sa vie, elle se rend compte qu'avec l'aide du détective Clive Babinaux, elle peut résoudre les affaires de meurtres et calmer ainsi les voix qui la tourmentent dans sa tête...

Forcément avec un succès aussi fulgurant que surprenant : «The Walking dead » se devait de faire des émules et comme le sujet peut vite se révéler un peu trop commun d’une série à une autre, il est bon de faire preuve d’un peu d’imagination. Alors, les showrunners Rob Thomas et Diane Ruggiero à qui l’on doit notamment : « Veronica Mars » ou encore la nouvelle génération de « Beverly Hills » se sont dit : « Et si une jeune adulte devenait une zombie, mais parvenait à se maîtriser en mangeant le cerveau de personnes mortes, dans un laboratoire de médecine médico-légale, et s’associait à un policier pour résoudre des meurtres tout en vivant sa vie de jeune adulte amoureuse, et bourrée de doute ? » Banco, il n’en fallait pas plus pour l’équipe pour se jeter à corps perdu dans de nouvelles aventures et cela donne « Izombie »

Pour autant, est ce que cela en fait une bonne série ? Oui et non ! Oui parce que, effectivement, on retrouve bien l’esprit de l’équipe qui connut un succès planétaire avec « Veronica Mars », une héroïne attachante qui lutte contre sa condition et tombe amoureuse, doute, et résout des enquêtes grâce aux cerveaux des personnes qu’elles mangent. Et non parce que du coup la série ne décolle pas forcément de la cible adolescente. Pourtant, il n’y a pas à rougir d’une saison qui entraîne le public dans une succession d’enquêtes plutôt bien écrites même si elles sont assez conventionnelles. Mais l’apport d’une intrigue « fil rouge », vient pimenter le tout d’autant qu’à mesure que la série avance, on se rend très vite compte que l’héroïne n’est pas toute seule, mais que ses congénères ne sont pas forcément dotés de la même envie de bien faire.

Du coup les scénaristes s’amusent à brouiller les pistes, au risque, parfois, de conclure un épisode sans que l’on comprenne que l’enquête du moment vient d’être bouclée. C’est tout de même une bonne idée, d’autant que les ados se retrouvent vite captivés par une série qui ne les prend pas forcément pour des « Fruits de mer ». Ici l’héroïne garde les mêmes difficultés que les spectateurs et l’intrigue autour de sa condition laisse de beaux moments d’émotions même si on peut tout de même regretté un goût un peu facile pour la morale qui vient conclure un certain nombre d’épisode.

Côté distribution Rose McIver que l’on avait déjà vu dans des séries telles que « Masters of sex » ou encore « Once Upon a time » est une habituée des grands écarts et porte avec beaucoup de talent la série sur ses petites épaules. Elle est rejointe par Robert Buckley que les fans des « Frères Scott » connaissent forcément et qui vient apporter la touche glamour nécessaire à ce type de programme.

En conclusion, « Izombie » a pour mission de nous raconter une nouvelle histoire de zombies, mais cette fois plus propre, sans aucune envie d’effrayer ou de dégoûter. Dans la série tout est propre (trop ?) et parfois les scénaristes se laissent aller à la moralisation, mais la qualité de l’intrigue secondaire vient panser les défauts de ce type de série.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur des couleurs un peu chaudes ou alors résolument froide comme le vert et le gris, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Côté son la piste Dolby Digital 5.1 réserve de très bonne surprises notamment dans ses qualités d’immersion du spectateur, même si la série ne brille pas par des effets sonores de grande importance. La spatialisation est minutieuse à souhait, et la dynamique sait se faire efficace lorsque cela est nécessaire. Un regret tout de même la piste Française en Dolby Digital 2.0, forcément moins précise.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Côté Bonus des scènes coupées et le passage obligé au « Comic Con  en 2014 ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage