Paterson

Pays
USA (2016)
Date de sortie
mercredi 26 avril 2017
Durée
118 Min
Réalisateur
Producteurs
Joshua Astrachan et Carter Logan
Scénaristes
Jim Jarmusch
Compositeur
Jim Jarmusch, Carter Logan et Shane Stoneback
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
118 min
Nb Dvd
1
Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes, de William Carlos Williams à Allen Ginsberg, aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…

Jim Jarmusch est un réalisateur atypique qui sait, comme personne, filmer des histoires simples portées par la simple poésie des personnages ou des situations dans lesquelles ils évoluent. Ici, le personnage s’appelle Paterson, comme le nom de la ville dans laquelle il habite, où il y est chauffeur de bus et écrit des poèmes sur tout et sur rien. Une petite chose anodine pour un personnage discret autour duquel gravitent d’autres dont les ambitions semblent tourner autour d’une existence sans grandes surprises, si ce n’est celles de la vie quotidienne.

Dans son cercle intime, Paterson partage sa vie avec Laura, une jeune femme positive, qui voit toujours dans ce qu’elle fait quelque chose d’extraordinaire, une clé vers le succès, même infime, mais un succès réel. Et puis il y a Marvin le bouledogue Anglais, l’enfant du couple, celui qui en fait office, qui va se promener le soir et donne à l’existence monotone de son propriétaire l’occasion de trouver un peu de rythme, un peu plus de sociabilité dans un bar où les clients comme le patron vivent au rythme des amours et des confidences des uns et des autres.

Le réalisateur filme le quotidien sans grossir le trait, le plus simplement possible, pour mieux laisser transpirer cette poésie de tous les jours que l’on retrouve dans les poèmes de son héros. Il écrit sur l’eau, les passants, les nuages et toutes les choses qui lui passent par la tête, s’évade sobrement, et le réalisateur film de la même manière pour mieux imprégner le spectateur de la beauté des choses, des sentiments et des émotions des uns et des autres. Il ne suffit pas de d’utiliser des effets spéciaux ou des intrigues tarabiscotées pour pouvoir faire une réussite, il suffit parfois simplement de filmer la nature d’une petite ville de province à travers le regard de personnages simples et pourtant attachants qui sont le reflet de cette ville qui se cherche une identité à travers des personnages connus ou des faits qui auraient pu la rendre célèbre dans sa propre discrétion.

Et pour donner corps à ses personnages, Jim Jarmusch se repose sur des acteurs de talents au charisme discret mais évident. A commencer par Adam Driver (Star Wars : Le réveil de la Force), dont la nonchalante démarche donne à son personnage tout cette commune mesure avec les gens que l’on croise dans la rue. Mais le jeu de l’acteur, tout en subtilité, vient donner ce qui manque aux gens « normaux » pour briller, attirer l’attention des autres. Face à lui, le sublime Goldshifteh Farahani (Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar) apporte une fraîcheur dans des scènes quasiment toujours en clair/Obscur. La comédienne rayonne dans sa simplicité et ne force jamais le trait d’un personnage naturellement rayonnant.

En conclusion, ce « Paterson » n’est pas fait pour les amateurs de films torturés, mais plutôt pour ceux qui aiment se poser un soir auprès du feu avec un livre de Baudelaire ou de Rimbaud et plonger ainsi en toute simplicité dans les poésies de ces auteurs classiques
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Les décors sont parfaitement bien travaillés pour nous plonger dans cet univers qui joue sur les contrastes entre clair et obscur, baignant dans des jaunes et des oranges très présents. Tout est parfaitement dosé et les contrastes offrent une belle profondeur à l’ensemble. Le support donne tout son volume au film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus son ambiance particulière. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus !  
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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