The Hate U Give (La haine qu'on donne)

Titre Original
The Hate U Give
Genre
Pays
USA (2019)
Date de sortie
mercredi 29 mai 2019
Durée
133 Min
Réalisateur
Producteurs
Marty Bowen, Robert Teiltel, George Tillman Jr. et Wyck Godfrey
Scénaristes
Audrey Wells
Compositeur
Dustin O'Halloran
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
133 min
Nb Dvd
1
Starr est témoin de la mort de son meilleur ami d’enfance, Khalil, tué par balles par un officier de police. Confrontée aux nombreuses pressions de sa communauté, Starr doit trouver sa voix et se battre pour ce qui est juste.

Ce n’est une surprise pour personne, les problèmes raciaux sont toujours une plaie de l’Amérique qui n’arrive pas à se soigner, et, ce, malgré l’élection durant deux mandats d’un président noir. Le Best Sellers d’Angela Thomas : « The Hate U Give » est une œuvre importante puisqu’elle est à destination des nouvelles générations et n’a de but que de susciter un débat autour de cette image des afro-américains, dans un discours plus nuancé que tous les blancs sont pourris et tous les noirs sont gentils. Le discours tient également dans une critique interne d’une population Afro-Américaine qui a bien du mal à mettre fin à ses propres démons. Et sa mise en image par George Tillman Jr (This Is Us) vient appuyer ce besoin de parler, de faire s’exprimer chacun sur les dérives d’une société blanche qui a toujours peur de l’homme noir, et de cette population qui se sent toujours autant abandonnée alors qu’elle avait nourrit tellement d’espoir ces dernières années. Les meurtres de personnes afro-américaines par la police, est toujours aussi présente dans la société Outre atlantique et les voix ne cessent de se révolter, tout autant que ces policiers ne cessent d’être innocentés, laissant une minorité dans le désarroi le plus total.

Pourtant, si les premières images présentées en fin d’année précédentes, laisser supposer un film phénomène et coup de poing, le résultat est beaucoup plus mitigé. D’abord parce que le scénario se perd dans plusieurs intrigues qui se laissent aller, au final, vers la caricature ou le manque de profondeur pour être réellement percutante. Notamment lorsqu’il s’agit l’intrigue s’intéresse aux liens du père avec un gang. Alors que le seul fait d’évoquer le passé de l’homme, ainsi que l’explication donnée en voix off par la jeune héroïne suffisent à laisser le spectateur seul juge de la réflexion à laquelle doit le mener le film, l’histoire se perd dans une guerre fratricide entre le père et un chef de gang qui vient plomber la narration et surtout la bonne compréhension de l’histoire. De quoi parlons-nous ? des violences Policières ou des Gangs qui gangrènent une population noire toujours fragilisée dans une société qui ne leur laisser pas beaucoup de véritable sécurité. Et si l’adaptation est fidèle au roman, son traitement est peut-être la cause de ce malaise que l’on ressent au résultat de ce film.

Car côté mise en scène, lorsque la jeune fille se lance dans une manifestation réclamant la justice pour Khalil, le manque de moyen ou de qualité de mise en scène rendent la scène assez fade et, pour ainsi dire manque irrémédiablement sa cible. Et c’est tout le problème de ce film que de ne jamais totalement répondre à l’attente du public, susciter par les premières images, comme celle de l’ouverture du film. Une fois passé le meurtre du jeune homme, le film perd son rythme et ne parvient pas à prendre en tenaille. Même la scène qui vient mettre fin à l’intrigue, avant le final un peu trop acidulé, ne parvient plus à nous toucher tant nous sommes découragés par un rythme trop lent et une mise en scène sans profondeur.

En conclusion, « The Hate U Give » reste une histoire nécessaire, qui met en lumière le drame quotidien qui pèse, telle une épée de Damoclès sur la population Afro-Américaine, victime régulière de violences policières. Seulement, malgré quelques moments de grâce, comme lorsque l’oncle policier explique à l’héroïne la différence d’attitude lors de l’arrestation d’un individu selon qu’il soit noir ou blanc, le film ne parvient pas à tenir ses promesses et nous laisse un peu froid, par manque de moyen ou de qualité de réalisation.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
« The Hate U Give » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent d’appuyer une lumière soignée sans être révolutionnaire. Le film est digne d’un grand téléfilm, mais ne brille pas par une inventivité visuelle renversante. Les contrastes sont suffisamment présents pour pouvoir donner plus de profondeur à l’image, et le grain est quasiment inexistant y compris dans les scènes de nuit comme toute la dernière partie du film, ce qui permet de profiter agréablement du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste Dolby Digitale 5.1 se révèle d’en grande efficacité dans la mise en place des ambiances. La bande-son envahie les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et comme le film est l’adaptation d’un roman dont le tire évoque un texte du rappeur 2Pac, il était nécessaire que la piste sonore soit à la hauteur d’une bande annonce forcément soignée. Le résultat est saisissant même si on peut noter parfois un certain déséquilibre dans les dialogues notamment lorsque la bande-son est à l’honneur et qu’elle doit rythmer la scène.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray
« Entamer une conversation ». Dans ce document, les membres de l’équipe reviennent sur le but affiché de ce film. Provoquer le débat, imposer une réflexion sur les conditions de vie de la population Afro-américaine. Celle dont le moindre geste mal interprété peut être synonyme de mort. Un seul regret : Que le film ne soit pas suffisamment intense pour enflammer le débat.

« La Discussion », les acteurs, mais également l’auteure du roman reviennent sur la discussion terrible que les parents noirs ont au moins une fois avec leurs enfants pour les préparer à un contrôle policier, que ce qu’il faut faire et ne pas faire. Une discussion surréaliste dans une XXIème siècle vieux déjà de presque 20 années.

« Changement de code », un document qui revient sur les différences d’attitude que doit adopter Starr entre les codes vestimentaires et musicaux de son quartier et ceux de son école majoritairement blanche.

Plus les commentaires audios de l’équipe.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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