La Voix du Succès

Titre Original
The High Note
Genre
Pays
USA (2020)
Date de sortie
mercredi 25 novembre 2020
Durée
114 Min
Réalisateur
Producteurs
Tim Bevan et Eric Fellner
Scénaristes
Flora Greeson
Compositeur
Lesley Barber et Linda Cohen
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
114 min
Nb Dvd
1

Grace Davis est une superstar de la musique à l’ego surdimensionné mais proportionnel à son talent. Son assistante personnelle, Maggie, s'affaire à des tâches ingrates alors qu’elle rêve depuis qu’elle est enfant de devenir productrice de musique. Lorsque le manager de Grace lui fait une proposition qui pourrait transformer sa carrière, elle et Grace élaborent un plan qui pourrait changer leur vie pour toujours.


Après avoir travaillé sur des réalisations aux profits de la plateforme Netflix, comme « You, me, Her », « Love » ou encore l’excellente « Dear White People », la réalisatrice Nisha Ganatra a décidé de nous entrainer dans une histoire, assez classique, il faut bien le dire, mais tout de même suffisamment charmante pour que le spectateur se laisse embarquer pendant près de deux heures. Car « La Voix du Succès » est évidemment un film que l’on pourrait avoir vu dans bien des productions, celle ou une chanteuse vieillissante qui tente malgré tout de renouer avec le succès, va croiser le destin d’une jeune artiste qui souhaite tout faire pour faire connaitre son travail. 


Le scénario signé Flora Greeson, qui écrit là son premier scénario après une carrière chez Universal Music où elle était chargée de promouvoir des artistes retirés de la vie public, inverse quelque peu les codes de ce type de film, en mettant au cœur de l’intrigue des personnages féminin. Car, nous le savons ce type de productions : « A Star is Born », « High Fidelity » ou encore « Presque célèbre » font tourner les personnages secondaires autour d’un homme et réduisent les femmes aux rôles de « groupies ». Ici, le scénario va permettre de développer également un sujet récurent autour des artistes féminines, chanteuses ou actrices : L’âge. Car celles-ci vivent une véritable discrimination (Une de plus !) lorsqu’elle passe le fatidique cap de la quarantaine, elles sont beaucoup moins convoitées et, à quelques exceptions près se retrouvent enfermées dans une case, sans pouvoir en sortir. Et, du coup, si le scénario semble tout de même assez classique, dans sa structure, il se révèle beaucoup plus subtil, et le fait que son auteur ait puisé dans sa propre expérience, donne encore plus de justesse au propos.


Et c’est d’ailleurs en cela que la réalisatrice est devenue un atout majeur pour sa réalisation, tant elle est parvenue à puiser le meilleur de son intrigue pour en ressortir une comédie attachante et qui sait trouver la bonne tonalité pour ne pas être gluante à l’excès, comme le fut la dernière version de « A Star Is Born » de Bradley Cooper (2018) avec ses personnages beaucoup trop marqués et des sentiments si caricaturaux qu’ils en deviennent imbuvables. Ici, chacun possède une part d’ombre et de lumière, tout n’est pas simple, mais tout n’est pas non plus toujours compliqué. Si la réalisation n’est pas toujours régulière, avec certaines scènes qui auraient pu être évitées ou mieux traitées comme celle où un DJ est embauché pour faire des remix des hits de Grace Davis, par exemple, le film a le mérite d’interroger sur ces artistes féminines et la manière dont l’industrie musicale, en règle générale, ne cherche plus à prendre de risque et préfère se tourner vers des recycleurs musicaux sans être très regardant sur la qualité, mais en cherchant plutôt le profit facile.


Côté distribution c’est évidemment le duo formé par Tracee Ellis Ross (Girlfirends), qui n’est autre que la fille de Diana Ross, et Dakota Johnson (Sale Temps à l’Hôtel El Royale) que l’on a pu voir également dans la pseudo-adaptation d’un roman érotique à succès, qui fait des étincelles. Les deux actrices se complètent à merveille et s’investissent pleinement dans des personnages, finalement assez similaires, que seule la différence d’âge différencie. A leurs côtés nous retrouvons un Ice-Cube en contre-emploi particulièrement réussit et Kevin Harrison Jr que l’on avait déjà pu remarquer dans le très bon « Les 7 de Chicago » d’Aaron Sorkin sur Netflix, qui impose un charme et une maitrise de jeu remarquable. 


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres en intérieur ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digital 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble s’adapte parfaitement à la musique et la restitue avec suffisamment de précision pour que nous en profitions. Un véritable plaisir pour les oreilles. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Des scènes coupées ainsi que plusieurs focus sur les différentes phases de fabrication du film viennent compléter cette édition que l’on aurait apprécié disponible en Blu-ray également. 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage