Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1
L'histoire
L'histoire de Claus Von Bülow, aristocrate dur et volage, accusé du meurtre de sa femme et qui tente avec l'aide de ses avocats de se disculper.
Critique subjective
Le principal problème de ce "Mystère Von Bülow" est de se tromper de direction, en effet, au lieu de prendre partit et de porter un jugement sur cette affaire qui defraya la chronique en son temps le film se contente de présenter les faits, rien que les faits. Si dans certains cas, ce choix peut s'avérer judicieux (Nicole Garcia conçentrait par exemple son Adversaire sur une évocation réaliste du quotidien terrible de son personnage principal) ici il vide le film de toute substance.
L'histoire est vue de différents angles. Tout d'abord, de celui de l'avocat de Von Bülow, qui, s'il doute dès le début de son innocence (il est même persuadé de sa culpabilité) change peu à peu d'opinion, de celui de Von Bülow lui-même, au travers de nombreuses scènes en flash-back (on ne sait pas si ce que l'on voit est ou non la vérité et c'est la seule chose que l'on voit à part quelques spéculations imagées des avocats) et enfin, choix surprenant et mal venu, de celui de la victime, madame Von Bülow à l'occasion de scènes accompagnées d'une voix-off.
On a beaucoup parlé du film en bien grâce à l'interprétation de son acteur principal. Et, s'il est vrai que Jeremy Irons est très bon dan le rôle de Von Bülow, nous ne sommes pas en présence de sa meilleure performance non plus. Les autres acteurs d'ailleurs ne brillent pas vraiment par leur présence, de par ce fait, Jeremy Irons les supplantes sans difficultés, on ne voit que lui ou presque à l'écran. C'est peut être pour cette raison que l'on a surrestimé cette interprétaiton.
Le film souffre également d'un véritable manque d'envergure. On en est presque réduit à la shématisation réductrice d'une série policière télévisée, les scènes de procès sont, elles aussi, sans imagination.
En conclusion
Un film sans vrai enjeu moral, qui prend soin de ne porter aucun jugement sur l'affaire, et qui au bout du compte s'intéresse au moins autant à l'avocat qu'à l'accusé. C'est pourtant bien Jeremy Irons qui porte le film de bout en bout, constituant ainsi le seul véritable attrait du film, si ce n'est l'évocation de cette histoire vraie.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image plutôt mauvaise, la copie est vraisemblablement fatiguée, le grain est omniprésent et la définition peu précise. A cela s'ajoute de nombreuses griffures, et écarts de luminosité faisant de cette image une déception.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand
2.0
Anglais
2.0
Espagnol
2.0
Français
1.0
Italien
2.0
Pas moins de cinq pistes sonores, toutes en stéréo, sauf la française bien-sùr, qui reste en mono. Cette dernière souffre d'ailleurs d'un souffle constant. Sa dynamique reste néanmoins correcte.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Une simple bande-annonce, à la qualité d'image totalement désastreuse.
Les menus sont à peine digne de ceux des premiers dvd sortis, plutôt laids, fixes et muets..... en somme, la préhistoire du support.....
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

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