Vivre libre

Titre Original
This land is mine
Genre
Pays
USA (1943)
Date de sortie
jeudi 18 septembre 2003
Durée
103 Min
Réalisateur
Producteurs
Dudley Nichols - RKO
Scénaristes
Dudley Nichols
Compositeur
LotharPerl
Format
Dvd 5
Informations
Complémentaires
"Vivre livre" a obtenu l'Oscar du meilleur son, seul Oscar reçu par Jean Renoir au cours de sa carrière.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Albert Lory est instituteur dans un petit village, sous l'occupation allemande. Peureux et soumis, il mène une vie de vieux garçon aux côtés d'une mère possessive. Albert est secrètement amoureux de sa jeune collègue, Louise Martin dont le mari collabore avec l'occupant, et dont le frère, Paul, s'active dans le milieu de la résistance qui perpétue sabotages et attentats. Albert va progressivement prendre conscience du rôle qu'il est appelé à jouer…

 

 

 

Critique subjective

 

L'occupation allemande provoque l'exil aux USA du cinéaste français Jean Renoir. Alors qu'il est en plein tournage de "Tosca", celui-ci confie la suite de la réalisation à son assistant, et embarque pour New York avant de s'établir en Californie où il réalise 6 films entre 1940 et 1946. Sa première réalisation est "l'étang tragique", puis, grâce à un contrat qu'il signe avec la RKO, suivent "Vivre libre", "Salute to France", "L'homme du sud", "le journal d'une femme de chambre" et "la femme sur la plage". Le cinéaste adapte alors travail aux exigences des studios hollywoodiens.

 

"Vivre libre" sort sur les écrans français en 1946. La critique est impitoyable envers celui qui a tenté de dépeindre la résistance et l'occupation allemande pour un public américain, sur un ton très caricatural et dans une optique propagandiste. Jean Renoir se voit reprocher son manque de réalisme. André Lang, dans France Soir, parle d'une "désobligeante caricature payante du drame même dont ces Français ont été les vrais acteurs, les vrais héros, les vrais traîtres, les vraies victimes...... Il y a là au moins un manque de tact qui justifie l'irritation de la critique et du public". Raymond Jarry, dans le Journal du Dimanche (28 juillet 1946): "Malheureusement on ne sait pas de quoi on parle, ce qui est excusable quand on est sur la côte de la Californie. Ce qui n'est pas excusable par contre, c'est, ignorant tout de la France occupée, de vouloir la décrire. Si même l'on admet la nécessité à l'époque de faire de tels films de propagande, on ne comprend pas que des Français aient pu à ce point méconnaître l'atmosphère et le détail de la vie française, on ne comprend pas surtout qu'on ose présenter ces films au public français".

 

Ces diatribes à l'encontre du réalisateur de "la bête humaine" sont à replacer dans leur contexte. La France sort en effet d'une longue période d'occupation, la libération est encore très récente, et ce film destiné en premier lieu à une Amérique peu impliquée dans le conflit. La critique française n'y a vu qu'une grotesque caricature hollywoodienne de l'occupation, tournée par un français, alors que ce film reçut un très bon accueil outre-Atlantique.

 

Avec du recul, et loin de l'actualité enflammée de l'époque, "This land is mine" ou "Vivre libre" dans l'adaptation française, même sans être l'une des meilleures réussites de Renoir, n'en demeure pas moins un film très réussi sur la liberté, l'insoumission, aux personnages très étudiés, où Renoir mêle habilement histoire d'amour et discours idéologique. Après avoir déjà partagé l'affiche dans "The hunchback of Notre Dame" (1939) et de "Jamaica Inn" (1939), Charles Laughton et Maureen O'Hara offrent dans "Vivre libre" une magnifique interprétation. Un film à découvrir.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1


Une image noir et blanc au format plein écran de qualité tout à fait acceptable, même si les stigmates de la vieillesse se font parfois sentir. La compression est bien maîtrisée. Les contrastes sont peu prononcés.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Deux pistes son à disposition: la version originale sous-titrée et la version française, toutes deux en dual-mono. La version française, au très bon doublage d'époque, est malheureusement de mauvaise qualité. Les voix sont difficilement audibles, noyées dans une bouillie sourde. En revanche, la version originale est elle d'excellente qualité, au souffle très réduit, sans distorsion, aux dialogues parfaitement clairs. Incontournable donc, cette vo qui permet d'entendre les magnifiques voix de Maureen O'Hara et de Charles Laughton.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray


Chaque DVD de la collection RKO jouit d'une belle présentation dans un boîtier transparent extra fin.  L'introduction du DVD dans la platine lance automatiquement la présentation du film, immédiatement suivie de celui-ci. Le film n'est pas chapitré.

 

 

Le film bénéficie d'une présentation de Serge Bromberg, Directeur Artistique depuis 1999 du Festival International du Film d’Annecy, organisateur depuis dix ans de la manifestation de ciné-concerts "Retour de Flamme" et ex présentateur cinéma sur La Cinquième et Paris Première. Celui-ci, au cours des quelques minutes de son intervention, propose une introduction au film en une présentation qui le resitue dans son époque, livre au passage quelques explications essentielles et quelques anecdotes. L'idée de présenter ainsi les longs métrages est intéressante d'autant que ceux-ci sont pour la plupart, des œuvres assez méconnues.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Présentation