Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
125 min
Nb Dvd
1
Synopsis
En 1938, alors qu’il regagne son paisible collège de Nouvelle Angleterre, Indiana Jones est convoqué par des représentants de Walter Donovan, un prestigieux milliardaire. On lui montre alors une pierre mystérieuse qu’il identifie immédiatement : il s’agit de l’un des trois indices permettant de localiser le Saint Graal. Cependant, un problème surgit : l’homme qui a découvert la pierre a disparu et il s’agit du Dr Henri Jones, le plus grand spécialiste connu du Graal mais, surtout, le père d’Indiana Jones ! Les indices mènent Indy à Venise où il rencontre le Dr Elsa Schneider, collègue de Donovan, qui le mettra sur la piste de son père.
Critique Subjective
Une affaire qui roule
Inspiré des séries B des années 30 et des écrits d’Edgar Rice Burroughs, les aventures d’Indiana Jones invitent au voyage dans le monde entier : de l’Amazonie au Népal en passant par la Jordanie. Le tournage du premier film s’est déroulé dans quatre pays sur trois continents différents dans des lieux aussi divers que la base de sous-marins de La Rochelle ou le désert tunisien. Le second au Sri Lanka, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Quant à Indiana Jones et la dernière croisade, Spielberg commença à tourner en Andalousie avant d’effectuer des prises de vues dans huit autres pays répartis sur quatre continents. Les moyens mis en œuvre furent colossaux. Dans le premier volet, Spielberg n’hésita pas par exemple à retourner dix fois la scène où l’énorme boule de pierre dévale sur Indy ou à faire démonter des centaines d’antennes TV des toits d’une ville tunisienne car elles n’existaient pas en 1936. Dans Indiana Jones et le temple maudit, qui fut le premier film à tirer pleinement parti de la technologie THX, la scène du pont nécessita la construction d’une réplique au-dessus d’un précipice de près de 100 mètres de hauteur à proximité du pont authentique. Outre l’inoubliable présence de Sean Connery qui, dit-on, devrait participer au quatrième chapitre des aventures d’Indy, la scène finale d’Indiana Jones et la dernière croisade fut directement tournée dans le temple de Pétra en Jordanie où la famille royale se rendit pour rencontrer l’équipe.
Le Saint Graal, symbole d’Hollywood ?
Le Saint Graal est, d'une certaine façon, le trésor insaisissable le plus précieux de tous. son histoire remonte bien avant l'ère chrétienne et plonge ses racines dans un vieux mythe celte, celui du chaudron magique vital qui fournit nourriture et boisson aptes à faire revivre les morts. Depuis deux mille ans pourtant, le Graal appartient à la légende chrétienne, où il prend la forme du calice, vase qui aurait servi à Jésus-Christ pour la scène. Le Saint Graal a sans doute été inventé par un poète français en 1180. Et quand bien même il existerait, il ne s’agirait certainement pas de la coupe dans laquelle but le Christ.Le chef SS Heinrich Himmler créa une organisation chargée de parcourir le monde pour en piller les trésors et retrouver des éléments archéologiques prouvant la supériorité de la race aryenne. De surcroît, Himmler entretenait un château à Wewelsburg, en Allemagne, qui renfermait un autel noir destiné à recevoir le Graal.
Le docteur Jones a bien des vertus
Il ne faut pas oublier que les aventures d’Indiana Jones ont directement été conçues dans un esprit résolument cartoon et que Spielberg profita du projet pour réaliser l’un de ses vieux rêves : remettre au goût du jour un héros ressemblant à ceux des séries qui avaient bercé son enfance comme Zorro ou In The Navy. S’étant vu refuser peu de temps auparavant le droit de réaliser un James Bond, Indiana Jones allait lui permettre de prendre sa revanche et de créer un héros moderne et grand public qui fit la joie des grands comme des petits. De plus, les vertus pédagogiques d’Indy sont plus qu’avérées : ses références constantes à l’archéologie, à l’histoire et aux religions sont des connaissances que les enfants mémorisent d’autant plus facilement qu’il s’agit d’un film d’action qui les fascine. D’autre part, les enfants occupent une place prépondérante dans l’œuvre, notamment dans Indiana Jones et le temple maudit où l’aventurier n’écoute que son cœur et part à la recherche de jeunes disparus en compagnie d’un petit garçon nommé Demi-Lune qui connaît déjà toutes les ficelles du métier.
Un dernier mot
Œuvre de la maturité , ce dernier volet, pour l’instant, a fait chavirer le cœur des foules et nous emballe à chaque vision. Au fait, Indiana , c’est le nom du chien.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Critique Technique de Bruno Orru
Le début du troisième volet de la trilogie place l’action dans de grands espaces ;
ça tombe bien car la mise en valeur est de très haute voltige. Plus question de se demander ici si le master à 15 ans d’age, il semble s’être bonifié comme un bon whisky. Contours au ciselé irréprochable, couleurs éclatantes, contrastes diaboliques, profondeur de champs accentuée… le spectacle est total et aucun défaut de compression ne vient troubler les aventures du Dr Jones, Père et fils.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
LA VO :
Pas de doute, la signification originelle du mot Surround " est ici encore respectée avec un environnement sonore qui forme un tout pour nous plonger à la suite des aventuriers. Gare aux éclaboussures ! La grande différence face aux deux premiers films réside dans la plus forte séparation des canaux. Les effets sonores ponctuels sont plus nombreux et mieux localisés dans l’espace. Là encore on perd le coté un peu bourrin du premier volet pour avoir un bon équilibre entre les octaves du haut et du bas. Aucune agressivité non plus dans les dialogues, au contraire, ceux-ci semblent même un peu sourd.
LA VF :
L’écart qualitatif entre VO et VF n’est pas très important en termes de respect des effets. Malheureusement cela ne suffit pas. Les écarts dynamiques de cette VF Dolby Surround sont trop mesurés et si l’on monte le son, cela fatigue très vite les oreilles. Même sanction pour le relief musical qui n’arrive pas à prendre son envol. Par contre, cette piste semble avoir été nettoyée car aucun souffle n’est perceptible.
La note de 4/5 concerne la VO. La VF reçoit une note de 3/5 matérialisant en partie notre déception de ne pas avoir de mixage multicanaux mais prenant toutefois en compte la qualité du Dolby Surround.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Digipack
Bonus
Livret
Bande annonce
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Documentaire
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Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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