Synopsis
En 1936, alors que le III
e Reich fait régner la terreur, Hitler décide de s’emparer de l’Arche d’Alliance qui, selon la légende, renfermerait les tables de la Loi et posséderait des pouvoirs terrifiants susceptibles d’anéantir une armée entière.
Critique subjective
Le début d’une saga
Indiana Jones : une intrigue inspirée de faits historiques ?
Selon le Dr David West Reynolds, écrivain et éminent archéologue de son état, les films mettant en scène Indiana Jones reposent sur de nombreuses découvertes archéologiques et vérités historiques. Son étude est d’ailleurs exposée de façon détaillée dans un documentaire exclusif d’une demi-heure figurant dans les bonus du coffret DVD de l’intégrale de la trilogie. Reynolds y résume les connaissances historiques concernant l’arche, le culte indien des Thugees ou le Saint Graal, effectivement recherché par les nazis. Ainsi les aventures d’Indiana Jones ont été inspirées par la vie d’un véritable archéologue texan du nom de Vendyl Jones... Son ambition était de retrouver l'Arche d'Alliance et, en 1977, ses activités attirèrent l'attention d'un journaliste, Randolph Filmore. Celui-ci écrivit un script, découvert par Phil Kaufman et George Lucas. George en parla à Spielberg, et le reste appartient à l'Histoire.
Un pan d’histoire
La cité de Tanis existe bel et bien et elle pourrait renfermer l’Arche d’Alliance. Aujourd’hui en ruines, elle fut célèbre pour les importantes quantités d’or retrouvées dans ses tombeaux royaux. Et il semblerait que c’est à cet endroit que le pharaon Shishak qui, selon la Bible, aurait pillé le Temple de Salomon où demeurait initialement l’arche, l’aurait dissimulée
. Le « Puits des Âmes » était réellement une chambre enfouie sous le Temple de Salomon à Jérusalem. Les Égyptiens, architectes aguerris, construisaient de nombreuses maquettes de leurs édifices comme il en est question dans
Les Aventuriers de l’arche perdue.
Tout comme le montre la scène du « Puits des Âmes », les Égyptiens avaient développé un grand savoir-faire dans l’utilisation de la lumière et du rayonnement solaire ainsi qu’en témoigne le temple d’Abou Simbel. En 1981, année pendant laquelle est sorti le premier long-métrage de la trilogie, une équipe d’ouvriers menait en secret des fouilles pour faire main basse sur l’Arche d’Alliance.
A la recherche de l’arche d’alliance
Le mystère qui plane autour de l'Arche vient du silence de l'Ancien Testament sur sa disparition. En effet, après l'avoir utilisé à maintes reprises contre leurs ennemis (notamment pour faire tomber les murailles de Jéricho) les hébreux l'amenèrent à Jérusalem. Là, le roi Salomon lui fit construire un temple et l'y déposa dans le
saint des saints. Après cet épisode la Bible ne mentionne plus l'Arche directement et lorsque la ville est prise par le roi Nabuchodonosor quelques siècles plus tard l'Arche n'y est plus. Pourquoi ce silence de la Bible? A-t-elle été cachée à Jérusalem même, dans les entrailles du Mont Moriyya (sous l'actuel Dôme du Rocher) ou transférée en Éthiopie dans une période de troubles? Le mystère reste encore à élucider...
Genése d’un héros
C'est en bâtissant des châteaux de sable sur une plage d'une île hawaïenne que George Lucas et Steven Spielberg scellèrent leur collaboration pour faire un film qui allait donner au cinéma un de ses personnages les plus populaires. Lucas évacuait le stress de
La Guerre des étoiles, et Spielberg attendait avec angoisse la sortie de
Rencontre du 3ème type. Comme il confiait à Lucas qu'il aurait aimé tourner un James Bond (privilège réservé aux réalisateurs britanniques), Lucas lui raconta l'histoire qu'il avait imaginée autour d'un archéologue aux prises avec les nazis pour retrouver l'Arche d'Alliance, et qu'il avait appelé Indiana, du nom de son chien. Pour le nom de famille, il n'avait pas encore choisi entre Smith et Jones. Spielberg dit simplement : «
J'aimerais le faire », mais fut tout de même surpris quand Lucas lui répondit : «
Bien, je me suis retiré, je ne dirigerai plus. Il est à toi. »
Ce cher Docteur Jones
« J’ai toujours vu Indiana Jones comme un authentique héros de film à l’ancienne : un personnage dynamique et costaud, à la fois séducteur et goujat. Dans certaines séquences du film, on peut le voir tiré à quatre épingles dans son rôle d’enseignant. Mais dès qu’il sort sa tenue de combat, veste de cuir, chapeau et fouet, on retrouve l’aventurier débraillé et poussiéreux. Contrairement à James Bond, il ne remporte pas tous les combats. Il se tient au bord du précipice et arrive parfois à le franchir. Un héros qui ne ressort pas indemne de ses échecs, voilà ce que j’ai imaginé. Je ne voulais pas qu’il accomplisse ses exploits avec un sourire étincelant et les ongles manucurés. Au lieu de cela, on le voit revenir couvert de plaies et de bleus, souffrant corps et âme », a déclaré Steven Spielberg.Depuis, le personnage d’Indiana Jones, loin d’être un phénomène de mode, est devenu un véritable mythe et incarne aux yeux de plusieurs générations l’aventurier dans toute sa splendeur. De plus, Indiana Jones doit reprendre du service d’ici 2005 dans un quatrième opus qui, comme les trois premiers, devrait fortement influencer l’évolution et les tendances du cinéma de demain.
Un dernier mot
Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue est sans doute le meilleur film d’aventures de tout les temps.