SynopsisA quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d’Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d’une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d’un requin. Il décide alors d’interdire l’accès des plages mais se heurte à l’hostilité du maire uniquement intéressé par l’afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des cotes et à dévorer les baigneurs...
La naissance, le film.A l’origine, « Jaws » est un roman écrit par Peter Benchley qui raconte les attaques engendrées par un monstre marin envers les humains. A le vue du succès rencontré (5,5 millions d’exemplaires vendus), Universal se porte acquéreur des droits et décide de confier la direction du film à un tout jeune metteur en scène nommé Steven Spielberg et dont la réelle seule reconnaissance et d’avoir tourné quelques années auparavant
« Duel ». Fan de monstres, Spielberg accepte tout de suite le projet et s’engage alors dans un tournage dont les scènes tournées au large sont un calvaire pour les équipes techniques.
Une des principales conditions du studio était de terminer le film pour l’été 75 dans le but de terroriser les vacanciers avec cette monstrueuse histoire de requin mangeur d’hommes. Concrètement, il faut de la terreur sans trop d'éfusions de sang. C'est pourquoi Spielberg n’utilise d’ailleurs pas le sang à outrance. Il préfère suggérer les attaques du requin sans montrer de plans gores extravagants. Le grand blanc n’est que très peu représenté dans le film. Il montre principalement sa grande envergure lors de l’affrontement final. Pour augmenter la tension et le suspens, Spielberg indique sa présence par différents bruits (craquements, bande originale...). Certains plans lors des attaques ont du être retournés pour ne pas subir de censure. De plus, pour rendre les attaques réelles, l’équipe a tourné différentes séquences en Australie avec de vrais requins. Spielberg confirmera son attirance pour les monstres en réalisant « Jurassic Park » bien plus tard.
Les acteursRoy Scheider interprète le rôle principal de Martin Brody, un homme courageux toujours au service de ses concitoyens pour combattre le requin. Le baroudeur des mers, Quint, est joué par l’acteur britannique
Robert Shaw que l’on a pu apercevoir auparavant dans de nombreux films de guerres.
Richard Dreyfuss termine le casting en interprétant Matt Hooper. On peut remarquer que Steven Spielberg a tenu à avoir un casting d’acteurs peu connus à l’époque. Notons que le rôle de Martin Brody avait été proposé à Charlton Heston. Idem pour les deux autres rôles principaux promis initialement à des acteurs renommés. Ce choix a été fait pour ne pas faire deviner au spectateur qui allait survivre au requin.
La musique« Jaws » ne serait pas aussi fantastique sans la terrifiante bande originale de John Williams. Depuis « Sugarland Express », Spielberg ne quitte plus son ami, véritable maître es bandes originales. Pour « Jaws », John Williams compose un thème simple qui ne compose que quelques notes. Pourtant, celui-ci s’avère d’une efficacité redoutable. La musique donne au film une ambiance haletante incroyable. Les deux compères ont depuis collaborés sur de nombreux métrages comme
« La liste de Schindler »,
« Indiana Jones », « Jurrasic Park » ou encore « Il faut sauver le soldat Ryan ».
En conclusion« Les dents de ma mer » est une oeuvre majeure dont on ne se lasse pas. Même après l’avoir vu des dizaines de fois, les séquences d’attaques sont tujours aussi géniales. La musique vous prend toujours aux tripes. Ce qui n’est pas le cas des trois suites (séquelles) dont vous devez oublier l’existence.
Universal nous propose 3 pistes sonores toutes en 5.1. Outre les pistes VO et VF encodées en Dolby Digital, on trouve une piste française DTS. Elles sont toutes d’un redoutable rendement et mettent parfaitement en valeur la bande originale. Malgré cela, on ne peut qu’être déçu. L’édition précédente contenant la piste mono française d’origine. Cette piste « originale » n’est pas incluse ici et, comble du sacrilège, le film bénéficie d’un nouveau doublage (véritable hérésie pour les puristes habitués aux dialogues originaux de la VF). Notez que la note son ne tient pas compte de ce souci bien frustrant qui rend « collector » l’édition « 25 ème anniversaire ».