Duel (Collector)

Genre
Pays
USA (1971)
Date de sortie
mercredi 20 octobre 2004
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
George Eckstein
Scénaristes
Richard Matheson
Compositeur
Billy Goldenberg
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Non
Non
Non
VF Sourds
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1


Certains films ont marqué nos esprits, soit pour la maîtrise dont a fait preuve le réalisateur, soit pour la prouesse technique, soit pour l’histoire etc…

Duel est un mélange de tout ça. Il marque tout simplement. Le film est la répétition de ce qui deviendra l’un des plus grands succès de ce jeune réalisateur, « Les dents de la mer » (1975), film qui marqua un tournant dans l’histoire du cinéma ainsi que dans la vie de Steven Spielberg. En effet ce jeune réalisateur, a besoin de faire ses preuves et pour cela recherche le sujet qui pourra donner libre cours à son imagination. C’est à ce moment qu’un producteur de télévision lui propose de faire un film tiré d’une nouvelle de Richard Matheson, qui parle d’un automobiliste agressé par un camion. Spielberg saute sur l’occasion, et nous offre un bijou d’angoisse et de maitrise. En effet, comme il le fera quatre ans plus tard avec « Les dents de la mer », Spielberg imagine une construction particulière, faisant fi de quelques règles. Pour commencer, le camion s’en prend à David Mann (Dennis Weaver), sans raison apparente. Ensuite on ne voit jamais le conducteur, ce qui renforce la tension de l’histoire. Rendant ainsi l’angoisse du personnage encore plus palpable. Conçu à l’origine comme un film de télévision, « Duel » sortit dans de nombreux pays au cinéma, ce qui rend son insert encore plus grand. Ce film est un vrai bijou d’angoisse, les nerfs restent tendus jusqu’à la fin.

On pardonne même au réalisateur les petites erreurs, comme son reflet dans la cabine téléphonique et celui dans le rétroviseur.

Spielberg maîtrise son film à la perfection, chaque plan atteint son objectif, celui de nous emmener dans ce road movie hors du commun, et de nous tenir en haleine jusqu’au bout. Pour cela il est aidé d’un acteur exceptionnel, Dennis Weaver (La bataille de la vallée du diable (66), Tiens bon la rampe Jerry (66)), qui retranscrit cette angoisse montante, mêlé à l’incompréhension, avec un réalisme qui frise la perfection. Son interprétation d’un homme banal prisonnier d’une histoire qui le dépasse est à lui seul un moment d’anthologie dans l’histoire du cinéma. A l’inverse les personnages secondaires par leurs physiques ou leurs attitudes deviennent tous des conducteurs de camions potentiels. C’est là toute la force du film.

En choisissant de faire de son camion un personnage à part entière, Spielberg trouve là une idée de génie, car cela ouvre toutes les possibilités au spectateur et le fait entrer de plein fouet dans l’univers du film. A la mer on a peur des Requins, sur la route on a peur des Camions.

Seul touche négative du film la musique de Billy Goldenberg, très expérimentale (trop ?) qui fait regretter que Steven Spielberg n’est pas connu John Williams plus tôt.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1


Une image parfaitement bien retravaillée. Malgré quelques pâleurs, le film semble tout juste sortit des studios Universal.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
le 5.1 Surround et surtout le DTS rendent un effet sonore ahurissant dans ce film. L'ensemble rend l'atmosphère particulièrement réaliste et angoissant. Les apparitions du camion font trembler les murs et nous avec. Et le voyage dans la voiture semble interminable. C'est saisissant et de très grande qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
55 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Un making Off, très complet permettant de mieux comprendre les étapes de conception du film, ainsi que toutes les difficulté auxquelles Spielberg du faire face. Comme le monteur obligé de jouer avec certains plans pour rendre la narration plus fluide et ainsi éviter de retourner des scènes supplémentaires. C’est amusant et parfois même joyeusement autocritique, puisque Spielberg revient sur ses apparitions involontaires pendant le film.

Ensuite un petit documentaire retrace les relations entre la télé et le réalisateur, où l’on apprend que celui-ci a commencé sa carrière en tournant un épisode de Columbo.

Bref un collector très complet et joyeusement angoissant.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage