IGBY

Titre Original
IGBY GOES DOWN
Date de sortie
mardi 18 novembre 2003
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Marco Weber, Lisa Tornell
Scénaristes
Burr Steers
Compositeur
Uwe Fahrenkrog-Peterson
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Allemand
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Frédéric Hebert
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1


Synopsis :

Après avoir essuyé plusieurs échecs scolaires successifs et étouffé par la présence d’une mère autoritaire, Igby un adolescent un peu paumé, s’en va vivre une vie de bohème au fin fond de New York ... 

Igby : Un montage enlevé mais peu maîtrisé :

Les 30 premières minutes sont époustouflantes, presque clipesques, ça va très vite … On est instantanément emporté par ce rythme endiablé, qui nous offre son lot de situations cocasses. Drôle et cynique à la fois, les répliques sont cinglantes et fonctionnent du tac au tac. La musique qui passe du rétro au pop-rock renforce ce côté « pêchu ». Malheureusement passé cette première demi-heure, c’est l’essoufflement. Les aventures d’Igby prennent alors une allure beaucoup plus disciplinée. Dommage, cette introduction nous laissait pourtant présager un film au rythme des plus insolites.

 

Igby : Un casting de premier choix :

L’interprétation de Kieran Culkin peut paraître fade, mais elle est en réelle adéquation avec son rôle d’adolescent mal dans sa peau, qui se cherche et essaie de trouver un sens à sa vie. Son jeu naturel et désabusé octroie à Igby ce petit côté poétique, qui lui donne cet aspect « Harry Potter » égaré au cœur d’un monde si cruel. Bien meilleur comédien que son frère aîné (le non regretté Malcaulay), c’est dans les scènes les plus poignantes qu’il confirme toute l’étendue de son talent. Le reste du casting n’est pas en reste ; soulignons notamment l’interprétation de Susan Sarandon, qui malgré le caractère antipathique de son personnage, illumine l’écran. En effet même dans les situations les plus ridicules, elle reste crédible (Maman Slocumb assise sur la tête de la bonne …). Quant à Jeff Goldblum, il reste égal à lui-même, imprévisible, charismatique, la grande classe quoi ! Ryan Philippe, calculateur et froid (L’une des scènes non retenues au montage en est d’ailleurs très représentative), joue un frangin au caractère complètement opposé au personnage d’Igby. Et puis Bill Pulman en père schizo et complètement barré, est attendrissant, on ressent vraiment de la compassion pour son personnage.

 

Igby : Au final quoi de neuf à l’horizon ? :

Loin des « teenages movies » très à la mode, Igby c’est avant tout l’histoire d’un petit fils de riche (ça c’est pas nouveau), autour duquel gravite un certain nombre de personnages plus timbrés les uns que les autres. D’abord il y a le père schizo à ses heures, se prenant tout d’abord pour Johnny Case (Robert Ames) dans « Holiday ». Une mère folle et méchante qui veut absolument que son fils adopte une ligne de conduite respectable. L’oncle DH, violent et insensible, trompant sa femme avec une junkie. Oliver le frère allant jusqu’à faire la cours à la petite amie d’Igby , pas très respectable tout ça … Ces caractères plus où moins extraordinaires vont bien sûr être l’objet de situations extraordinaires, frisant souvent la comédie, le burlesque mais aussi la tragédie. Courageux Kieran d’ailleurs , qui reçoit un nombre considérable de beignes tout au long du film (bien mérité en passant …), même le psy y passe ! Ben pas grave, Igby, qui n’a pourtant pas un physique de jeune premier, va vite se consoler avec pratiquement tout le casting féminin qu’il va croiser … Pas top crédible c’est vrai, son rôle n’étant pas non plus très charismatique. Igby pleurniche, Igby prend des coups, Igby est incompris ; Igby qui a été le témoin de la déchéance de son père et dont le souvenir est omniprésent. Un père dont l’absence est effectivement pesante (Igby se promène avec une écharpe et une veste qui a appartenu à son paternel). Car au final l’histoire d’Igby, c’est l’histoire d’un môme qui n’accepte pas l’absence de son père (voir les visions et différents flash-back), et qui devra pour trouver la paix, tirer un trait sur son passé. 

 

Igby : En conclusion :

Drôle, triste, émouvant, c’est tout cela Igby ; et malgré une baisse de rythme regrettable après une première partie audacieuse, son parcourt reste sympathique à suivre. Attention aux jeunes enfants tout de même, ce film a été classé R aux USA (interdit au moins de 17 ans non accompagné …), ben oui il y a plein de gros mots ! Chez nous il est toléré pour les plus de 12 ans, c’est que nous prônons pas la même éducation !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Gros défaut de certaines œuvres récentes, l’image est bien trop douce et manque de piqué. Les couleurs manquent particulièrement d’éclat, bien que certainement voulu par le réalisateur afin d’intensifier le côté névrotique de son œuvre.
Le film étant tout de même récent, le master reste donc naturellement assez propre. On remarquera au passage, cette jolie séquence qui clôture le film (1h32) : « Ton avenir Igby se trouve dans la lumière … ».

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1
La version originale est bien sûr à privilégier, notamment pour la restitution des dialogues qui sont particulièrement en retrait dans la version française. A noter un écho peu prononcé mais plutôt désagréable dans notre langue. La spatialisation est tout de même bien présente en dolby digital 5.1  dans les deux versions, mais elle reste une fois de plus bien plus efficace en VO.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
28 min
Boitier
Amaray


Documentaire de 16 mn : "A la recherche d'Igby" : En fait il s'agit surtout d'une suite d'interviews rapides des différents protagonistes qui s’auto congratulent entre eux : Quel superbe acteur ! J’ai vraiment été surpris par sa performance ! C’est vraiment le meilleur ! Rien de bien nouveau à l’horizon, la langue de bois est donc comme à l’accoutumé de rigueur.

Galerie de photos : une quarantaine de photos prises sur le tournage, sans véritable intérêt. On y voit le réalisateur et les comédiens en plein travail, et prendre la pose sur certains clichés.

Séquences coupées : Assez intéressantes dans l’ensemble. On y trouve des scènes rallongées, et d’autres complètement nouvelles qui ont été coupées au montage. On en apprend un peu plus sur les relations entretenus entre Oliver et Igby quand ils étaient enfants. Et surtout deux séquences malheureusement abandonnées qui en disaient encore plus long sur le caractère antipathique du personnage joué par Susan Sarandon. 

Trailer : En vo non sous-titrée.

Commentaires du réal Burr Steers et de Kieran Culkin : Très intéressant et bourré d’anecdotes (les deux tours, la fourrure portée par Susan Sarandon, son homophobie, les délires de Jeff Goldblum etc …). L’acteur et le réalisateur semblent très à l’aise face à ce genre d’exercice, la bonne humeur est en tout cas au rendez-vous.

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage