Michael Jackson : Number ones

Mickael Jackson

 

Michael Jackson est né le 29 août 1958 à Gary, dans l'Indiana, dans un milieu pauvre. Sa mère, Katherine est employée dans un magasin. Son père, Joseph Jackson, est mineur et également musicien. C'est un père violent et autoritaire, qui ne laisse rien passer à ses enfants. Michael, ses 5 frères (Tito, Jackie, Marlon, Jermain et Randy) et ses 3 sœurs (Maureen, Janet et La Toya) sont élevés à la dure.

 

Ils prennent l'habitude de se réunir et de chanter tous ensemble. Tito apprend la guitare pour les accompagner. Leur père est furieux qu'il ait osé toucher à sa propre guitare mais en les écoutant, il pense qu'ils sont doués et qu'ils pourraient se faire pas mal d'argent en formant un groupe.

 

Les Jackson Five débutent en 1962. Ils participent à de multiples concours et raflent tous les prix. Le groupe est repéré par Boby Taylor qui leur permet d'aller passer une audition pour entrer à la Motown, la première maison de disque de musique noire américaine.  En 1968, Les Jackson Five sont présentés au public américain par Diana Ross. Le succès de leur premier single, I Want You Back est immédiat. Le groupe enchaînera les succès et vendra plus de 10 millions d'albums en moins d'un an.

 

C'est tout particulièrement le jeune Michael qui attire l'attention des producteurs. Ils décident d'en faire une star et de le lancer dans une carrière solo. En 1971, il sort un disque « Got to be there », puis « Ben ». Le succès des premiers singles de Michael Jackson coïncide avec le déclin des Jackson Five. Le groupe quitte la Motown en 1975 pour rejoindre CBS Records sous un nouveau nom : The Jacksons.

 

Michael décide de devenir le porte-parole du groupe et de convaincre la maison de disque de leur laisser les mains libres pour produire leur nouvel album, Destiny. Celui-ci sera un succès.  À côté, Michael continue sa carrière solo et sort son premier album, Off the wall, auquel participent Stevie Wonder et Paul McCartney, en 1979. Le succès est à nouveau rendez-vous.

 

Le second album solo de Michael Jackson, Thriller, sort en 1982. Cet album fait de lui l'artiste le plus populaire du moment et lui vaudra le surnom de « roi de la pop ». C'est également avec cet album que Michael Jackson se fait remarquer pour ses clips très sophistiqué et ses grands talents de danseur. Les albums suivants : Bad, en 1987, Dangerous en 1991, Heal the world en 92, conforteront le succès de la star.

 

Malheureusement, les frasques personnelles de Michael Jackson, son comportement d'éternel adolescent et ses très nombreuses opérations chirurgicales, finissent par ternir la réputation du chanteur. Artistiquement, Invincible, son dernier disque sorti en 2001 est également très en dessous des productions précédentes et confirme le déclin de la star.

 

Number Ones

 

Pour cet album, l'éditeur Sony Music, a décidé de compiler les meilleurs clips vidéo de Michael Jackson, correspondant à des chansons qui ont été en tête des « charts ». On retrouve sur cet album les clips suivants :

 

-         Don’t stop ‘til you get enough

-         Rock with you

-         Billie Jean

-         Thriller

-         Bad

-         The way you make me feel

-         Man in the mirror

-         Smooth criminal

-         Dirty diana

-         Black or white

-         You are not alone

-         Earth song

-         Blood on the dance floor

-         You rock my world

 

Critique subjective

 

La première chose qui choque au niveau de cet album, est la piètre qualité technique de l'ensemble (voir plus bas), mais l’on regrette surtout les choix qui ont été faits au niveau des morceaux. Sony Music semble avoir oublié qu'il s'agissait ici d'un DVD et non d'un CD audio : quelques très grands clips de Michael Jackson ont été purement et simplement oubliés, comme le superbe « Ghost ».

 

Il reste heureusement la version complète de « Thriller » qui dure près de 14 minutes. Vingt ans après sa réalisation, ce clip est toujours déconseillé aux jeunes enfants et fait encore très bonne figure face aux productions actuelles. C'est également le cas du clip « Black or White ».

 Ce DVD est donc plutôt à prendre comme une compilation des plus grands succès à l'usage des fans de Michael Jackson. On ne peut, de toute façon, pas rester indifférent à quelques-unes des mélodies présentées ici, qui sont devenues des classiques. Enfin, on s'amusera à regarder la tête de Michael Jackson, qui évolue pratiquement de clips en clips, de sa tête « normale » d'adolescent noir américain à son visage androgyne et artificiel, qu'il arbore actuellement.

Mis à part les trois derniers clips, qui disposent d'une très belle image, la qualité de l’ensemble est assez inégale. On ne note pas de tâches disgracieuses, mais un manque de définition très gênant dans la plupart des clips d'avant 1990. Certains clips souffrent également de problèmes de compression dans les arrière-plans et parfois d'un fourmillement de l'image très désagréable.

 

 Certains clips ont également des problèmes d'image plus particuliers. Ainsi sur le clip « Thriller » on remarque quelques problèmes dans la gestion de la lumière avec des effets de « Lens Flare » assez gênant. Sur « Bad » on verra qu'il y a un gros problème de synchronisation entre l'image et le son. Enfin sur «  The way you make me feel » la qualité d’image est totalement catastrophique, avec un fourmillement atroce et une définition digne d'une vieille cassette VHS usée.

Mais qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de l'éditeur pour qu’il nous propose comme seule piste sonore du PCM stéréo ?

 

Si encore c’étaient de la bonne piste PCM, mais celle qui nous est proposée ici manque singulièrement de punch et de dynamique. On se consolera en constatant qu'elle n'a pas d'effet de souffle, mais la spatialisation de l'ensemble est extrêmement limitée.

 

 Quand on voit en titre de certains clips, comme pour « Black or White », qu'ils ont été enregistrés en dolby surround, on est en droit d'avoir des regrets sur la nature de la piste finale proposée. Là encore, on se demande si l’éditeur a bien compris que l'ensemble de cette production était destiné à un DVD et pas à une cassette vidéo.

Aucun bonus n’est proposé sur ce DVD.