BEYOND REANIMATOR

Titre Original
Beyond Reanimator
Genre
Pays
Espagne (2003)
Date de sortie
mercredi 3 mars 2004
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
Julio Fernández, Brian Yuzna
Scénaristes
José Manuel Gómez
Compositeur
Xavier Capellas
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Beyond Reanimator est la seconde séquelle de Reanimator qui est certainement, avec Bad Taste, Brainedead, Evil Dead 1 et 2 et Street Trash le film phare de l'alliance du gore et de l'humour.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Une nuit, Herbert West perd le contrôle de l'une de ses expercience de réanimation des morts. Résultat : une adolescente est tué par le mort-vivant sous les yeux de son jeune frère et West se fait arrêter. 13 années plus tard le frêre en question, devenu médecin, trouve un travail dans le pénitancier où West purge sa peine dans l'espoir de convaincre ce dernier de reprendre ses experiences.

 

 

Critique subjective

 

Brian Yuzna n'est pas le dernier venu. Il fait parti des grands auteurs du gore des années 90 avec des films tels que Le retour des morts vivants 3, Reanimator 2, Le dentiste, et un grand nombre de productions. Il revient enfin à la série qui lui à valu le succès et malgré ses faiblesses, Beyond Reanimator reste une belle réussite. Le film n'est donc pas sans défauts, c'est sûr. Certains acteurs ont un jeu approximatif, le premier rôle feminin est relégué au rang de potiche durant une bonne partie du film (mais rend plus surprenant encore le revirement final), la musique est parfois assez mauvaise, la scène d'introduction est très mauvaise, le film met un certains temps à véritablement retrouver l'ésprit de la série et à démarrer..... voilà pour les défauts.

 

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça commence mal. Le film débute sur une scène tout droit sortie du plus ringard des slashers. On peut y déceler un nombre assez abhérent de clichés, les acteurs y sont très mais alors très mauvais, surtout celui incarnant le médecin du film adolescent, bref, on s'attend alors au pire pour la suite. Puis tout d'un coup vient un bon vieux zombie comme on les aime, à moitié en morceaux, dépourvu de machoire inférieure, ne laissant ainsi qu'une longue langue baloter, il descend un pack de lait de la plus originale des façons juste après avoir tué la soeur de notre futur héros. Puis enfin, on voit Herbert West, forcément le responsable du carnage. Le générique peut commencer, reprennant partiellement le thème bien connu (commun à Psychose). Le film démarre alors pour de bon.

 

Soyons clair, le pire est derrière nous. Si cette première scène a largement de quoi rebuter, le film n'ira pas la suite que crescendo et ne deviendra que meilleur. Bénéficiant sans doute d'un budget assez faible, le film reste cantonné dans un lieu unique ou presque, la prison de West. De toutes façons, déjà le premier Reanimator restait cantonné à un hôptial et un appartemment, pas de rupture de style donc entre les films. Le jeune Howard (puisque c'est son nom) devenu grand et médecin a tout fait pour travailler dans la prison où se trouve West. Fortement marqué par la mort de sa soeur, il est déterminé à vaincre la faucheuse, même si pour cela il doit s'associer à celui qui à causé la perte de sa frangine.

 

Le film peut alors débuter pour de bon. A peine Howard arrivé en prison, la providence scénaristique nous envoie un premier réanimé dès les premières minutes du film. Premier zombie d'une assez longue liste celà va sans dire. Le détenu se comporte forcément très bizarrement ce qui ne manque pas d'interpeller la directeur de la prison (sadique et équivalent du Docteur Hill des deux précédents opus, dont David Gale, l'interprête, est malheureusement décédé) ainsi que Laura, la jeune journaliste venue faire un papier sur la taule. Bien sur, cette jeune femme ressemblant étrangement à la soeur de Howard va tomber amoureuse de ce dernier (et réciproquement). Et comme il se doit, très vite les experiences dégénerent.

 

C'est donc au bout d'une heure que le spectacle commençe vraiment. Le film retrouve alors à la fois la saveur des deux précédents opus, mais aussi celle des films gore de cette période. Durant une demi-heure on a droit à un spectacle gore comme l'amateur de cinéma bis les aimes. L'innovation du film tient dans la nouvelle découverte de West, une énergie du coprs humain redonnant au zombie sa consience. Alors, lorsque notre savant décide d'injecter l'énergie d'un rat à un directeur de prison trop sévere imaginez le résultat. On a un homme aux dents littéralement longues, marchant à quatres pattes..... On trouve encore en vrac : un accroc au réactif de West qui en prend jusqu'à s'en faire exploser et en redemander, un homme tronc parcourir les murs tombant à loisir sur ses ennemis, un oeuil éjecté de son orbite, des pendus réanimés pour qu'ils souffrent en permanence, une sanglante émeute au sein de la prison..... du tout bon donc pour une suite qui ne déçoit pas.

 

 

En conclusion

 

Si cette suite n'est clairement pas à la hauteur de Reanimator premier du nom, elle soutient la comparaison avec le second, ce qui n'est déjà pas si mal après 13 années d'attente. Et même si le film ne devient vraiment un Reanimator qu'après une heure il le devient pour de bon, cette dernière demi-heure est très fidèle à l'ésprit de la série et augure du meilleur pour le futur probable Reanimator 4 (en tout cas au vu de la conclusion du trois).
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une image juste correcte, sans plus. Beyond Reanimator n'a pas eu les honneurs d'une sortie en salle française, et le traitement qui lui est inflgié est donc minimaliste. On a ici un film de 93 minutes, plus 50 minutes de suppléments, le tout devant tenir sur un DVD 5. La compression, si elle est correcte dans l'ensemble, ne fait donc pas de miracle et les scènes de nuit se voient parfois affublées d'un grain excessif.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Anglais
5.1
Contrairement à ce qui est dit sur la pochette, il n'y à que 3 pistes disponibles, et non 4. En effet, aucune trace de la VO 2.0, ce qui n'est pas bien grave il est vrai. Les pistes 5.1 sont sans réelle envergure et si l'on passe de la VF 5.1 à la VF 2.0 on ne remarquera que très peu de différences. Cette VF, justement, et de bien mauvaise qualité. Herbert West se voit affublé d'une voix ressemblant à celle du doubleur de Schwarzy, les autres acteurs jouent sans conviction..... en temps normal on se tourne alors vers la VO, sauf qu'ici les sous-titres sont plus qu'approximatifs. Il est donc nécéssaire, pour véritablement apprécier le film comme il se doit, d'être suffisemment anglophile pour pouvoir regarder le film en VO non ST.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
50 min
Boitier
Amaray


Peu de bonus sur cette édition, surtout si on la compare à l'excellente consacrée à Reanimator premier du nom.

 

- Hell and Gore : documentaire de 26 minutes où Brian Yuzna est présenté par plusieurs personnes, dont Christophe Gans (Brian Yuzna a produit sa première réalisation). Le documentaire bifurque cependant assez vite sur Beyond Reanimator et nous conte sa génèse et sa réalisation au travers de son réalisateur et de son producteur. Dommage que Jeffrey Combs n'y ait pas participé.

 

- John 32 : derrière ce nom se cache un court métrage qui n'a rien à voir avec Reanimator. Il est évident qu'il n'est ici que pour remplir la galette et y ajouter un supplément. Tout juste aura-t-on l'occasion de voir Brian Yuzna himself y tenir un petit rôle. Ce court assez mauvais est introduit par un réalisateur qui n'a visiblement pas grand chose à dire (en moins de 1 minute 30 il arrive à placer un nombre impressionnant de "euh" et autres hésitations) et ne va pas chercher bien loin. Mal joué, assez mal éclairé, et doté de scènes d'"action" complètement incompréhensibles (à grand remfort de gros plans pour ne pas révèler que la dite action est sans la moindre envergure). Un supplément qui vaut par sa présence, mais on aurait tout de même préféré un bon vieux making-of (28 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage