Les passagers de la nuit

Genre
Pays
Etats-Unis (1947)
Date de sortie
mercredi 21 avril 2004
Durée
102 Min
Réalisateur
Producteurs
Jerry Wald
Scénaristes
Delmer Daves, David Goodis
Compositeur
Franz Waxman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
102 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Vincent Parry (Humphrey Boggart), condamné pour le meurtre de sa femme, s’évade de prison. Sur la route, il est prit en autostop par un homme qui découvre par la radio qu’il a embarqué un fugitif. Parry parvient à l’assommer et à lui voler ses vêtements. Alors qu’il termine de se changer, il est surprit par une jeune femme, Irène Jansen (Lauren Bacall), qui le connaît et le propose de l’emmener chez elle à San Francisco.

Aux abois, Parry n’a pas le choix et Irène parvient à lui faire passer les barrages de la police. Parvenu chez elle, elle lui dit qu’elle avait suivi son procès attentivement et qu’elle est convaincue de son innocence. Alors qu’Irène est partie acheter de nouveaux habits pour Vincent, une femme frappe à la porte de l’appartement : c’est Madge, la femme qui a accusé Vincent Parry du meutre de sa femme et l’a fait emprisonner…

Autour du film

Howard Hawks a fait de Lauren Bacall (Betty Perske) une star du cinéma, en la faisant jouer dans « To have and have not » (Le port de l’angoisse) en 1944. C’est dans ce film que Bacall est tombée amoureuse de Humphrey Bogart. Hawks avait très mal pris la chose et sa jalousie lui fit abandonner l’actrice dont il revendit le contrat à Warner Bross.

Après son mariage avec Humprey Bogart, Lauren Bacall a tourné dans « confidential agent » avec Charles Boyer, un film peu apprécié des critiques. Bacall et Bogart se sont retrouvé en 1945 pour « The big sleep » qui a permis à Lauren de retrouver la confiance du public. Comme Bogart avant elle, l’actrice décide dés lors de choisir elle-même ses rôles, quitte à suspendre son contrat s’il le fallait.

Humphrey Bogart a lu le roman « The dark road » de David Goodis avant même sa publication et donna le manuscrit au producteur Jerry Wald de Warner Bross. Ce dernier parvint à convaincre les studios de tourner ce film très noir. Bogart réussit à faire engager Lauren Bacall, sa nouvelle épouse, pour le rôle de Irène Jansen, ce qui assurait Warner Bross d’attirer du public par la seule affiche du film.

A la fin de la seconde guerre mondiale, les réalisateurs souhaitaient plus de réalismes pour leurs films et le réalisateur Delmer Daves eut l’autorisation de tourner directement à San Francisco. Une des innovations du film fût l’utilisation d’une nouvelle caméra portative qui permit de filmer les nombreux plans en vue subjective.

Malgré ces innovations et les nombreux acteurs de talents à l’affiche, le film ne fut pas apprécié des critiques et du public. Le film a également souffert de la chasse aux sorcières menées par le congrès américain contre les communistes en ce début 1947 et surtout de l’engagement de Bogart en faveur des artistes incriminés.

Critique subjective

Le film est bien tourné, avec des plans assez intéressants et une utilisation inventive de la vue subjective. Les acteurs jouent bien leurs rôles, avec un Humphrey Bogart qui exprime brillamment ses talents. Bacall y est également à son aise, même si son rôle est un peu terni par l’aspect ‘femme facile’ qu’elle a vers la fin du film. Les seconds rôles jouent très bien et le film aurait pu être un véritable chef d’œuvre si le scénario avait été mieux travaillé. Le film souffre en effet d’un manque de cohérence dans la dernière partie du film. La fin est également un peu trop classique et manque d’originalité. Au final, ce film vous fera passer un moment agréable, mais risque de vous frustrer un peu sur la fin.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Le film est en noir et blanc au format 4/3. L’image a été très bien restaurée. Les contrastes sont très soignées et font bien ressortir les jeux d’éclairage. Tourné en grande partie en décors naturels, le réalisateur a pu disposer d’un éclairage plus uniforme et moins artificiel qu’en studio. Il n’y a pratiquement aucune tâche ni rayure sur l’image, sauf dans la scène de la confrontation finale avec Madge.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Italien
1.0


Le DVD ne propose que deux pistes sonores en Dolby Digital 1.0 mono anglais et italien. Des sous-titres sont disponibles dans plusieurs langues, dont le français

La piste anglaise bénéficie d’une dynamique correcte et les voix sont claires. On remarque un léger souffle, mais celui-ci n’est pas gênant lors du visionnage du film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


Pour cette édition, Warner nous propose quelques suppléments intéressants par leur qualité, si ce n’est par leur quantité :

 

Documentaire : l’histoire des passagers de la nuit (10 minutes)

Ce documentaire revient sur les destins croisés de Lauren Bacall et d’Humphrey Bogart qui se sont rencontrés et sont tombés amoureux l’un de l’autre sur le tournage de « To have and have not ». Le reportage mélange extrait de film, photos d’archive et interviews d’historiens du cinéma pour raconter la genèse des « passagers de la nuit ». Cet éclairage sur le film est très intéressant.

Slick Hare : dessin animé

Humphrey Bogart dîne dans un restaurant très chic et demande au serveur, Elmer, de lui apporter du lapin frit. Malheureusement Elmer n’a plus de lapin en cuisine… a part Bugs Bunny qui est en train de manger son stock de carottes. Elmer va alors chercher à l’emparer du lapin par toutes les méthodes possibles...

Bande annonce originale
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Multi-angle
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