Black mama, white mama

Genre
Pays
USA - philippines (1972)
Date de sortie
mardi 15 juin 2004
Durée
83 Min
Réalisateur
Scénaristes
H.R. Christian
Compositeur
Harry Betts
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Allemand
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Hollandais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Lee Daniels est une prostituée incarcérée dans une prison pour femmes dans une île. Les gardiens mènent la vie dure aux occupants de la prison et, pour punir celles qui se battent, ils les enchaînent les unes aux autres. Attachée à sa plus grande rivale, une rebelle de race blanche appelée Karen, Lee décide de s'évader au moment où les compagnes de guérilla de Karen échafaudent un plan pour prendre le pouvoir dans la prison....

Critique subjective

La Blaxploitation

A la suite du sucès du film Sweet Sweetback's Baadassss Song (1971) de Melvin Van Peebles et Shaft (1971) de Gordon Parks, Sr., on est en pleine vogue du film Blaxploitation, contraction de black exploitation. La blaxploitation définissait une nouvelle catégorie du cinéma de genre, avec des Afro-Américains pour héros. En 1973 sort Black Mama White Mama où l'on peut voir en particulier Pam Grier grande représentante du genre avec l'acteur Fred Williamson héros du film Black Caesar.

De nombreux films ont été réalisé dans le cadre d'expression de la blaxploitation et une culture  blaxploitation a vu le jours s'exprimant notamment par la musique black dont James Brown en est un représentant. Il signe d'ailleurs la bande musicale du film ce qui semble très cohérent quand on sait que James Brown vient de la rue et aurait pu être une sorte de Black caesar tout comme Barry White avant d'être le chanteur de charme que l'on connait.

La blaxploitation continue à inspirer certains réalisateurs tel que Quentin Tarantino dont Jackie Brown va jusqu'à faire rejouer la panthère de Harlem, Pam Grier des années après les heures fastes de ce phénomène. Les frères Watchosky qui ont fait beaucoup de clins d'oeil à différentes références dans leur trilogie Matrix exploitent aussi ce filon en mettant en scène une galerie de blacks, héros beaucoup mieux représentés que dans les comics.

Depuis le policé et cultivé, Sydney Poitier, la blaxploitation a permis aux populations noires d'accéder à une représentation médiatique cependant que la conquête des titres et des grands prix tels que les césar et les oscar leurs restent rarement accessibles.
Récemment Halle Berry a recu le trophée de la meilleure interprétation féminine pour le film " A l'ombre de la haine " (titre original " Monster's Ball") et Denzel Washington la récompense équivalente masculine pour son rôle dans " Training Day "
En 1989, Denzel Washington avait déjà recu l'Oscar du meilleur second rôle pour sa prestation dans "Glory".

Avant eux seul Sydney Poitier, premier - et jusque là seul acteur de couleur - à avoir décroché l'Oscar du meilleur acteur  (en 1963 pour le film " Lilies of the field ", Le Lys des champs de Ralph Nelson), a reçu quant à lui à 78 ans, un trophée honorifique pour l'ensemble de sa carrière. 

Le film

Le film commence à accuser son âge car les couleurs semblent passées (elles sont bien restituées mais cela vient surement de l'éclairage originale du film) et le niveau d'aventure parait un peu surané en comparaison d'autres films de la même époque.
On note tout de même quelques passages un peu étonnants tels que la scène de bain dans le centre pénitencière avec la présence d'une gardienne en chef qui se cache pour matter les filles se laver par un petit trou aménagé dans un mur. Elle est en couple avec la chef de la prison.
Son comportement est d'ordinaire plutôt attribué à des hommes dans les films. Sinon on a droit à une petite séance de torture orchestrée par un gros bonnet qui veut obtenir des informations pour piéger les filles en fuite.

Verdict

Un film qui pourra interesser les fans de blaxploitation et de Pam Grier. Pour les autres il faut tenir compte de lâge du film et ne pas s'attendre à une mise en scène aussi péchue que celle de Black Caesar par exemple et encore moins de Jackie Brown.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le master comportent quelques taches discrètes et qui ne gènent pas le visionnage du dvd. La cmpression est très bonne et les noirs profonds ce qui se vérifie très bien lors de la scène où la surveillante est dans le noir, dissimulée des prisonnières qui prennent leur douche.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0
Allemand
1.0
La piste audio mono est plutôt claire et on ne peut pas en dire grand chose.
La dynamique est correcte et joue son rôle lors de la grosse fusillade vers la fin du film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Il n'y a pas de bonus dans cette distribution, seule la bande-annonce originale est proposée.

Bandes-annonces
On dispose de la bande annonce originale du film qui est assez marrante à voir à cause de son côté un peu kitch. Durée (1mn 47)

Menus
Les menus ne sont pas très recherchés et le premier menu qui consiste à proposer un choix de langues pour visionner le film n'est pas forcément du meilleur effet.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage